Quant à l'histoire de ce prisonnier, difficile de ne pas, in fine, s'en désintéresser. Avec le personnage d'Akbar,
Omar Shahid Hamid a voulu nous faire prendre conscience de la complexité du métier de policier. Souligner que, parfois, il fallait passer du côté du mal pour espérer faire le bien. On s'attend donc à un personnage complexe, attachant et révoltant à la fois. Il n'en est rien. Akbar est, à l'image de la plupart des protagonistes du livre, fade. Dans un registre similaire, et dans des contrées également lointaines, on préférera le charismatique
Yeruldelgger, personnage iconique de la trilogie de
Ian Manook, beaucoup plus ambigu que ne l'est son homologue karachite.
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