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3,59

sur 191 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
très difficile à lire et triste : pas pour moi !
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Dès les premières pages, on a déjà compris qu'on n'est pas là pour rigoler, et c'est un léger euphémisme...

La mère, vieille et malade, va bientôt mourir et ressasse sa jeunesse perdue au cours de bouffées délirantes. le fils, avocat plus ou moins raté, s'ennuie tellement dans son mariage insipide qu'il fantasme sur une inconnue aperçue cinq minutes dans un hôpital. La fille, guère mieux lotie au niveau matrimonial, nous fait une dépression post partum retardée de quinze années.

La description de toutes ces joyeuses tranches de vies eût été malgré tout à peu près supportable si on ne nous l'avait assénée à grands coups de louches emplies de plâtras indigeste. En effet, le "style" de Madame Zeruya Shalev est à peu près aussi léger qu'un chou farci à la tartiflette.

C'est sans doute une affaire de goût et de conception de la littérature. En ce qui nous concerne, nous pensons qu'une personne viscéralement incapable d'écrire une phrase de moins de trente-sept lignes pourrait à la rigueur faire une greffière acceptable dans un tribunal de Sous-Préfecture, mais ne devrait pas se poser en écrivain. Flaubert se relisait à voix haute. Nul doute que s'il avait tenté l'expérience avec les écrits de Madame Shalev, il serait mort d'asphyxie.

Pour couronner le tout, on cherche vainement la moindre trace d'humour. Bien d'autres avant Madame Shalev nous ont montré qu'on peut parler de choses graves en allégeant un peu l'ambiance avec une pointe d'humour. Mais, pour cela, il faut du talent. C'est manifestement ce qui manque le plus dans ce livre.
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Belle écriture, trop fouillée. le rythme de l'histoire est lent, trop lent, j'abandonne pour autre chose j'y reviendrai peut être un jour pour le terminer...
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Je n'ai tout simplement pas accroché ni à l'histoire, ni aux personnages, ni au style de l'auteur ...
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Je découvre Zeruya Salev à travers ce roman qui reçut en 2014 le Pris Fémina étranger .
Il m'aura fallu plus de temps que prévu pour venir à bout de ce roman fleuve , qui n'en finit pas de s'enrouler autour de lui-même tout en avançant quand même , parce que le mouvement qui nous rapproche de la fin est intrinsèque à la vie .
Et c'est de cela dont elle parle Zeruya Shalev , à travers une dizaine de personnages liés par le sang , ou le hasard des rencontres .
C'est au chevet d'Hemda qui attend dans une semi conscience sa fin prochaine que débute l'histoire .En Israel .
Et commence , à travers un flux de réminiscences pour cette vieille Hemda , une forme d'acceptation ? de résilience ? de réconciliation avec soi et avec les autres ?
Par ce personnage central ,, nous remonterons le cours de l'eau ( à l'image de ce lac qui hanta toute l'enfance de la petite Hemda , mais la poursuivra toute sa vie dans un schéma fortement névrotique associé à un manque , à l'image d'un père aussi , à l'absence d'une mère , à l'incapacité à trouver sa place dans le Kibboutz sans pouvoir trouver pour autant son équilibre ailleurs ...) , nous suivrons le parcours de sa descendance ... Dina ,la sacrifiée sur l'autel maternel et qui avance péniblement à l'aube de sa ménopause en remettant tout en question , Avner , le surprotégé en revanche ,(par voie de conséquence , pour faire équilibre bien-sûr ), avocat des Bédouins ( à travers ce personnage , on appréhendera une facette d'Israel et des blessures sociales de cette terre de violence , la voix politique engagée de ce roman ) , mais aussi l'enfant de Dina , les conjoints respectifs , les rencontres déterminantes pour chacun d'eux dans leur projection , bouffée d'oxygène que de vivre de façon ponctuelle par une forme de procuration et s'ouvrir par cette brèche vers un ailleurs jusque là insoupçonné et peut-être rebondir ( vous savez : "rien n'est gratuit dans la vie , il n'y a pas de hasard !!! Hum hum...)
Alors oui , bien évidemment chacun s'y retrouvera ....On pourra apprécier un temps la force pugnace de l'auteure à vouloir soulever le voile et nous rendre à nous-mêmes , pauvres mortels englués dans la complexité des relations interpersonnelles , du tissage psycho-générationnel auquel personne n'échappe ...
On pourrait se sentir emporter par des envolées lyriques plutôt bienvenues au départ , mais glissant très rapidement dans l'effet de saturation , tout comme le ton de questionnement existentiel qui éveille le lecteur à ses propres errances et douleurs avec une certaine habileté et finesse psychologique mais qui n'aboutit qu'à une forme totalement indigeste par accumulation , répétitions , scansions stériles .
Malgré ses qualités de clairvoyance , d'esprit d'analyse certain , la forme oppressante de l'écriture plonge le lecteur dans un magma de ruminations s'entrelaçant sur des centaines de pages , et le souffle en apnée , on en ressort lessivés et pas forcément convaincus .
Une sorte de volonté acharnée à vouloir démontrer les conditionnements issus du passé familial , mais aussi de l'histoire ( la grande histoire , celle d'un peuple ), de la force souvent implacable de l'histoire familiale et de la complexité à trouver l'ouverture pour prendre en main sa propre destinée , en se délestant de ce qui nous paralyse ....et toutes ces perspectives vues et revues dont nous abreuvent les méthodes de développement personnelles et certains psychiatres très en vogue ( et qui ont le méritent d'apporter une approche accessible à tous et ainsi d'ouvrir quelques portes malgré tout , qu'ils en soient remercié ) alourdit considérablement l'ensemble de l'oeuvre , n'atteignant pas son lectorat potentiel .
Lecture comme d'habitude hautement subjective . Que j'assume .
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