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sur 105 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La narratrice, Shirin, partage les différentes étapes de son exil en France, à Paris, rue de la Roquette, au sein d'une famille complètement, comment dire, foutraque. En entrant dans ce récit, j'ai aimé le ton décalé, teinté d'humour sur une situation qui pourtant n'a rien d'amusant mais quand les mots sont écrits par une enfant de 9 ans cela prend une toute autre teinte. Elle interprète à sa manière, tente de comprendre.

Et c'était exactement à çà que servaient les mots, tous les mots : à colorer autrement les humains en leur donnant une forme nouvelle. La langue française se métamorphosait en baquette magique pour combattre le réel et sauver ce qui restait de l'enchantement de l'enfance. (p36)

Elle reproduit ce qu'elle entend, dans son poste d'observation favori, sous le canapé et elle note tout, essaie d'assimiler cette nouvelle langue qu'elle n'apprivoise pas, comprendre le monde des adultes et leurs réactions, entend parfois ce qu'elle ne devrait pas entendre.

La première partie, l'An I de l'Exil, c'est cela, à l'image des expressions comme « police-des-moeurs-mes fesses » qui sont représentatives de l'ambiance qui règne dans cet appartement, des relations révolutionnaires, même loin du pays natal, dangereuses car engagées. Dans cet immeuble où vit toute la famille, la vie de tous les jours se tissent avec vie politique.

La politique, c'était du fantasme, des idées qui volent alors que l'intime était ancré dans la réalité, fait de désir, de frustration, de silence et ils ne le supportaient pas, alors ils disaient n'importe quoi pour ne pas sentir la morsure de la vie. (p92)

Le pouvoir des femmes iraniennes est immense et en particulier celui de sa tante maternelle Mitra, qui régente toute la famille, mais aussi Zizi opiomane, Tala, la belle, celle qui sera le modèle absolu de la petite fille, sa mère Niloo, arrivée enceinte à Paris et qui donnera naissance au petit frère, Siyavash, silencieux et empoisonneur. Une mère dans toute sa définition, se préoccupant toujours du bien-être de chacun et chacune, qui ne fait jamais de vagues…… quoique….. Et puis Hannah, la voisine, si accueillante mais rebelle car n'acceptant pas, plus les abus et brutalités humaines.

Et il y a un père silencieux, libraire, résigné, cacherait-il un mystère, un secret…..

Et puis des hommes feront leur entrée : Amid, terroriste, Mahmoud, le grand–père pervers et brutal et surtout Omid, celui dont s'éprendra immédiatement Shirin, qui va l'initier à la culture, à la richesse des musées et dont elle sait qu'un jour il sera son Destin.

On a du mal à croire, qu'au sein d'une même famille, toutes ces figures soient réunies, c'est un peu trop.

Le roman comporte trois parties : l'an I – L'IX et l'an XXX de l'Exil (épilogue) trois étapes de l'exil : l'enfance, l'adolescence et l'âge adulte, l'arrivée et la découverte d'un nouveau pays, l'intégration et l'épanouissement pour une histoire qui est, je pense, en grande partie autobiographique car beaucoup de références à son précédent livre, autobiographique déjà, sont intégrées.

Abrousse Shaïmani mêle des petits contes, réels ou imaginés, qui nous transportent dans les légendes de son pays d'origine, ses croyances, ses parfums et révèlent parfois les choix faits concernant les prénoms, les passés de ses personnages.

On ressent la difficulté d'intégration sans renier ses racines, en vivant presque en vase clos, mais pour la deuxième génération l'importance du juste équilibre entre les deux pays, sa richesse.

L'auteure a une écriture très belle mais j'ai eu à plusieurs moments de la lassitude à suivre le récit, il y a tellement de choses, de petits faits qu'au bout d'un moment je me suis perdue, j'ai eu la tentation d'arrêter mais bien m'a pris de ne pas le faire car la dernière partie est particulièrement émouvante et forte.

Donc au final un récit un peu à la manière d'un bazar, on y trouve un peu de tout : le regard d'une enfant sur l'exil, sur ses racines, qui cherche à comprendre qui ils sont, même loin de leur pays, un monde d'adultes aux idées et attitudes extrêmes, des contes, une intrigue policière sur une disparition, des empoisonnements mystérieux et l'amour qui tente de prendre sa place au milieu de tout cela…

Je ne sais pas si le final est imaginé ou réel pour l'auteure mais j'ai trouvé cela un peu trop…..

J'aurai préféré un peu moins d'événements rocambolesques qui retirent de la crédibilité au récit.
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La famille de Shirin, des bourgeois intellectuels de gauche, quitte Téhéran dans les années 80, son père tout d'abord, puis elle-même et sa mère. À Paris, ils retrouvent les trois soeurs de sa mère, et son grand-père, personnages autour desquels tout le roman est construit. Il faut dire qu'entre Mitra la tyrannique, Zizi, l'artiste, et la jeune révolutionnaire Tala, les trois soeurs sont des femmes envahissantes, écrasantes, surtout pour la mère de Shirin, qu'elles traitent quasiment comme une domestique. La précarité économique les contraint de plus à cohabiter dans un petit appartement.

J'ai commencé à vraiment apprécier ce roman au bout d'une cinquantaine de pages, avec le portrait de la mère, l'apprentissage acharné par la petite fille de la langue française et l'apparition d'Omid. Shirin tombe sous le charme de cet ami juif de sa tante Tala, et lui aussi se prend d'affection pour la petite fille, lui ouvrant les portes des musées pour parfaire sa culture.

L'immense atout de ce roman d'apprentissage et d'exil, un sujet somme toute assez présent dans la littérature, c'est la langue très chatoyante, très personnelle, de l'auteure, parfois un peu péremptoire dans les affirmations qui viennent clore certains paragraphes, mais cela fait partie de son charme aussi...

Le thème de la politique en exil, la vision qu'en a Shirin du haut de ses neuf ou dix ans, puis de ses vingt ans, est particulièrement intéressant, mais ce n'est pas le seul. Les thèmes sont nombreux, s'entrelacent, se répondent, se trouvent mis en parallèle avec des légendes persanes ou des histoires constitutives de la légende familiale. le tout de manière subtile et avec toujours ce style qui sublime tout. C'est souvent assez drôle, par les mots choisis, et par le surgissement de scènes tragi-comiques. L'apparition du personnage du « tout petit frère », né après treize mois de grossesse, apporte une once de réalisme magique à l'iranienne qui s'intègre fort bien à l'ensemble.
Après un démarrage un peu hésitant, je me suis laissé emporter par le foisonnement de ce roman, son écriture pleine d'esprit, et sa galerie de personnages fascinants.
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Comment survivre à l'exil ? Et le plus important : comment survivre à sa famille ? C'est la question que se pose Shirin pendant une grande partie de son enfance puis adolescence. D'autant que cette famille est abonnée au mélodrame, aux mensonges et pire que tout, à la vérité tue, surtout lorsqu'elle est terrible. Aucune chance de guérison depuis des générations.
Résultat ? Des personnes incapables de s'aimer et d'aimer, mais absolument destructrices.
Un roman plein de bruit, de fureur, de haine mais aussi de détachement. Enfin, autant que possible. Les personnages en semblent outrés, presque caricaturaux ; pourtant, vraisemblables pour qui a lu Persépolis (bon, c'est quand bien plus outré que la BD de Satrapi). Mais l'emprise de la famille n'est pas inédit pour qui lit ou regarde des films iraniens (par exemple). En n'oubliant pas la composante révolutionnaire, puisque c'est la raison de la fuite du pays natal : ils sont communistes et continuent meurs activités en France. La famille n'arrive pas à quitter ses vêtements iraniens : la question de l'identité est au centre. Est-on Français ? Iranien ? Shirin passe son temps à se le demander, sans y répondre, interpellée par la confrontation avec ses amoureux successifs. Mais aussi au sein de sa famille : elle ne ressemble physiquement à aucun et ne parlera plus sa langue natale.
Pour résoudre cette question et exorciser sa famille, elle ne trouve qu'une seule solution : elle écrit. Elle espionne. Elle se remet sur le métier pour se reconstruire, pour recoller ses morceaux.
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Dans Khomeiny, Sade et moi, son premier livre, Abnoussi nous parlait de son arrivée en France, avec sa famille. Comme la protagoniste de ce roman, elle a fuit, en 1985, la Révolution Islamique. Elle nous racontait la façon dont elle s'était appropriée une nouvelle culture pour se (re)construire. Entre Les exilés meurent aussi d'amour et le premier roman de l'auteur, on ne peut pas nier les points communs. D'ailleurs, on peut se demander quelle est la part de fiction et la part autobiographique dans ce nouveau récit.

Les exilés meurent aussi d'amour est un roman particulièrement foisonnant, qu'il faut prendre le temps de lire pour intégrer tous les enjeux. Quand on ne connaît ni l'Iran ni l'exil, il faut être capable d'oublier nos idées préconçues et de garder une certaine curiosité.

La force de ce roman repose sur Shirin et sa motivation à s'intégrer dans ce nouveau pays et à intégrer tout ce qui l'entoure. Sa motivation et son désir sont juste fous! Et, pourtant, elle n'oublie pas ses origines. Jamais.

A l'heure où on parle autant de migration légale ou non, ne pas conseiller cette histoire est un crime.
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Je suis fascinée par l'Iran et la culture iranienne depuis de nombreuses années ; ce roman était donc une évidence pour moi. Et non seulement j'ai découvert une auteure, mais j'ai surtout découvert une plume.
"Les exilés meurent aussi d'amour" nous raconte l'histoire de la petite Shirin, 9 ans, ses parents, Niloo et Siamak, et tout le reste de la famille. Fuyant l'Iran et la révolution islamique, ils s'établissent tous dans l'appartement parisien de l'une des tantes et prennent le nouveau statut d'"exilés". Dans cette famille, les personnalités, hautes en couleur, s'entrechoquent et s'égratignent à longueur de temps ; chacun y maquille ses fêlures, ses cachotteries ou ses disgrâces. Shirin, dissimulée sous le canapé, nous fait part des journées saugrenues de cette famille hors normes.
Peu à peu, la petite fille découvre la France, la nostalgie de Téhéran et de sa vie d'avant, et puis l'amour lorsqu'apparaît Omid, un juif iranien et compagnon de l'une de ses tantes, qui la ramène chez elle le jour où elle prend la décision de fuguer. Je m'arrête ici parce que ce serait dommage de trop en révéler.
Abnousse Shalmani m'a immédiatement séduite par son écriture nette, emplie d'humour et de cynisme. Elle écrit l'exil avec une justesse et une lucidité époustouflantes. Il y a des passages très durs – je préfère prévenir les futurs lecteurs – mais quelle force d'écriture, quelle intensité et quelle authenticité dans la voix de la romancière.
La violence physique, psychologique et sexuelle, emmaillote la totalité de ce roman ; c'est à la fois cruel et cocasse, puissant et subtil. Les personnages sont fascinants, les dernières pages sont absolument magnifiques. Et puis Abnousse Shalmani orne également son texte de contes persans faisant écho à la vie de certains de ses personnages...
C'est un portrait empli de rancoeurs sourdes dans lequel les protagonistes s'observent du coin de l'oeil et les rivalités transpirent dans l'ombre. C'est un roman sur le secret, celui qu'on dissimule pour garder la face, celui qu'on maquille pour épargner les autres. C'est évidemment un roman sur le déracinement, le flottement entre deux pays, la solitude devant l'abandon de tout ce qu'on a connu, mais aussi l'obstination de son moi profond, de sa patrie, de sa toute première vie.
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Grasset pour cette découverte.
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Ce livre est l'histoire d'une lignée, de l'exil et du déracinement. Une tentative de réponse à la question : comment vivre à cheval entre deux pays et en morceaux ?
Shirin s'installe avec ses parents et ses tantes maternelles à Paris suite à la révolution islamique. Elle décrit son enfance entourée de cette famille dysfonctionnelle, versant dans le terrorisme de gauche, idéaliste, vivant pour l'honneur et non l'honnêteté et ne sachant ce qu'est l'amour. Sombre portrait.
Shirin nous raconte comme elle sort de ce bourbier. Elle n'épargne personne, pas même elle même.
J'ai beaucoup aimé ce livre.
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Dans les années 80 après qu'ait éclaté la révolution islamique iranienne, Shirin arrive à Paris avec sa famille. Ces intellectuels ont fuit le pays, leur vie aisée à Téhéran pour rejoindre la famille maternelle dans la ville lumière. Shirin y retrouve trois tantes et un grand-père, cette famille retrouvée ne sera pas un bon point de départ pour Shirin et un espoir de recommencement pour ses parents.
Les soeurs se révèlent envahissantes et se servent de sa mère pour les corvées domestiques, ainsi épargnées elles peuvent se consacrer à leurs activités en toute liberté. de plus la promiscuité d'un petit appartement n'arrange pas les relations entre chaque membre.

Le temps d'installer le contexte historique et économique, de présenter tous les personnages, le roman ne débute vraiment qu'au moment où Shirin tente de s'approprier la langue de son pays d'adoption. de plus sa rencontre avec Omid, un ami de sa tante, lui permet de découvrir les richesses de la culture, un refuge.
C'est un roman sur l'exil et la reconstruction, on retrouve souvent ce thème même dans la littérature jeunesse (Je m'appelle Maryam récemment lu), un thème abordé par une enfant de neuf ans qui va grandir avec ce poids pour finalement le comprendre autrement, on s'aperçoit ainsi du changement de vie et d'opinion par la construction en trois parties.
Roman très intéressant sur la culture iranienne et le déracinement, même si la lecture fut un peu longue l'auteur a su créer un personnage attachant et captivant qui a permis de garder mon intérêt et capter ma curiosité.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Shirin a neuf ans quand elle quitte Téhéran avec ses parents pour rejoindre à Paris le clan familial. Tous ont fui la révolution iranienne, laissant derrière eux une vie fastueuse pour se tasser dans de petits appartements situés dans le même immeuble. Nous ne tarderons pas à constater que les tantes de Shirin (les soeurs de sa mère) leur pourrissent pas mal la vie, notamment l'aînée d'entre elles.

Entre un père effacé et une mère débrouillarde (mais sous l'emprise de ses soeurs), Shirin grandit et s'approprie la culture française. A l'adolescence, elle tombe amoureuse, prend ses distances avec sa famille, se teint en blonde patine et met en valeur son corps, qui ressemble si peu à celui de ses tantes.

"Les exilés meurent aussi d'amour" est un roman à la fois riche et déstabilisant. Nous découvrons une famille dysfonctionnelle composée (entre autres) d'une tante toxique, d'un grand-père incestueux et d'un petit frère aux talents surnaturels. Shirin tente de tirer son épingle du jeu, de prendre de la distance, de fuir la violence psychologique qui règne dans sa drôle de famille. La jeune iranienne tente de faire cohabiter les deux cultures qui l'entourent : « Et puis je n'avais pas la gueule de l'emploi : ni celle de ma famille, ni celle de la France. Trop occidentale pour l'Iran, pas assez typée pour la France. Et pourtant. Il y avait quelque chose de métèque en moi qui persistait et que je ne voulais pas effacer. Quelque chose me disait que la boue où j'avais grandi était la bonne matière à travailler pour trouver mon vrai visage. »

Il y a dans ce livre, très bien écrit, de beaux passages sur l'exil, sur l'apprentissage d'une nouvelle culture, d'une nouvelle langue. Entre le conte et le roman, cet ouvrage a une ambiance très orientale. Après un petit moment d'adaptation, je me suis laissé porter par l'écriture et j'ai beaucoup aimé suivre l'évolution de cette jeune exilée et de sa famille rocambolesque.

Je vous laisse avec ce très beau passage sur l'apprentissage de la langue :

"Comme tous les exilés, j'apprenais le français avec acharnement. Je cherchais les mots dans le dictionnaire, je fouillais les phrases à la recherche d'une familiarité et rien ne me faisait davantage plaisir que de reconnaître au moins un mot dans une obscure définition. C'est la raison pour laquelle la majorité des exilés parlent un français anachronique. Ils tentent si fort de comprendre ce qui se dit dans le nouveau pays, ils sont tellement à l'affût de précision et d'outils pour se faire entendre, qu'ils prennent les mots pour argent comptant, ils les accumulent, ceux qui servent et ceux que tout le monde a oubliés, les mots qui disent les métiers d'antan comme ceux qui décrivent un point de couture. Ils se rendent compte beaucoup plus tard que leur français impeccable, leurs mots justes, leur grammaire précise, ne sont qu'un signe supplémentaire de leur exil. Les exilés vivent à contretemps : la langue qu'ils parlent est une langue apprise, une langue domptée, une langue morte. Ils ne parlent pas le français d'aujourd'hui mais celui d'avant-hier."

Une belle découverte. Je conseille !
Lien : http://www.sylire.com/2018/1..
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" Cette histoire débute un jour où un avion décolle de Téhéran pour atterrir à Paris."
C'est la jeune Shirin, en première partie, âgée alors de 9 ans, qui a quitté l'Iran au lendemain de la révolution islamique, accompagnée de ses parents, qui nous raconte son exil.
Cette nouvelle vie commence à Paris dans l'appartement de ses tantes maternelles communistes. Shirin, pour mieux comprendre les uns et les autres, décide de les observer d'un endroit bien particulier " ...A Paris impossible de m'isoler et personne ne remarquait que je vivais sous le canapé... je m'y installais pour surveiller le monde." Et quelle ne fut pas sa surprise en découvrant l'inimaginable. Car de là, elle va tout voir et tout entendre. C'est face à cette tragiecomédie qui se joue sous ses yeux, qu'elle décide de suivre une autre voix. Elle souhaite laisser aux siens cette nostalgie destructrice qui les habite, pour oser vivre le bonheur à sa façon. L'apprentissage de la langue française, la découverte de la culture par les livres et par l'ami de ses parents Omid, ce jeune juif iranien vont être ses soutiens dans ce nouvel élan vers la joie de vivre. Cette amitié se transforme très vite en amour et cette expérience dans les bras de cet homme va lui révéler l'amour véritable.
Seulement est-il possible et dans quelle limite cela est réalisable d'échapper à la famille et son héritage ?
Un roman joyeux, cruel, aux allures de fable, illustré de contes mythiques, à découvrir.
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L'histoire commence avec le regard d'une petite fille qui a hâte de retrouver ses tantes à Paris. le roman raconte l'adaptation que cette famille va devoir faire ou non pour s'adapter à ce nouveau et étrange monde qui est notre France par rapport à leur Téhéran. le livre se lit facilement, la culture qu'il apprend et cette vision qui grandit ma beaucoup plus.On nous montre la famille et ses secrets dans toute sa splendeur. Que l'on soit d'ici ou bien d'ailleurs les familles, ha les familles
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