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Catherine Duras (Traducteur)
EAN : 9782266336680
368 pages
Pocket (26/10/2023)
4.02/5   100 notes
Résumé :
Pour venir en aide à ses grands-parents, propriétaires d’un refuge pour chiens, Ally quitte New York sans une hésitation. À Pine Hollow, la jeune femme espère bien retrouver un peu de la magie de Noël. Mais elle ne tarde pas à déchanter : la ville a décidé de suspendre ses subventions au refuge. Celui-ci n’a d’autre choix que de fermer. Pour Ally, le coupable a un nom : Ben, conseiller municipal que le hasard ne cesse de mettre sur sa route. Ally et ses grands-paren... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (67) Voir plus Ajouter une critique
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Une comédie très décevante...Et pourtant tout partait bien...

Un héros ( devenu à cause du décés de sa soeur et son beau-frère, tuteur de sa nièce), rencontre dans sa petite ville, une jeune photographe de mode, dont les grands-parents, tiennent le refuge canin qui doit fermer pour cause de coupures budgétaires municipales.

D'abord, il y a l'émotion absente... Ben est en deuil et doit faire face à une responsabilité qu'il n'avait pas envisagé. Si c'est assez bien montré au début, son implication, son dévouement, son manque de temps, ses doutes, j'ai été rapidement énervée par son côté ronchon, que je comprends, mais dont l'auteure abuse en le comparant toutes les trois lignes à Ebenezer Scrooge (ce qui ne m'évoquait rien, n'ayant pas les références, mais depuis j'ai rattrapé mon retard, il parait que c'est un personnage de Dickens) . Ce personnage en deuil, sa nièce en deuil, tout cela aurait pu me tirer des larmes mais non... Je suis restée sur le seuil.
Côté "trente millions d'amis", je n'ai rien appris, l'auteure ne s'étant pas foulée, et à part sortir les chiens, les chiens qui bavent et celle qui s'échappe, la lectrice ne sera pas vraiment en immersion dans un refuge. Je me souviens de la comédie "Misérable Miranda", sur une comportementaliste animalière , de Isabel Wolf, où, oui, j'avais eu l'impression de découvrir un métier, d'apprendre pleins de choses sur nos amis les bêtes et que j'avais adorée. Ici, il n'en est rien, les animaux ne servant que de "décor" à la "mignonitude"...
D'ailleurs, Ally qui est photographe de mode, on n'y croit pas. A aucun moment, elle ne reçoit un message d'un agent ou d'un directeur artistique de magasine : rien !
Ben qui est un ancien ingénieur en informatique de la Silicon Valley , non plus... Ces métiers ne sont là que pour faire rêver dans les chaumières et montrer qu'ils ont beau nettoyer les excréments des chiens dans le refuge, ils sont "importants" . D'ailleurs, même ça on ne le voit pas...
Côté romance, c'est aussi n'importe quoi. Si j'ai compris les hésitations de Ben, Ally , c'est du rapide, Ben devient l'homme de sa vie, en une seconde.
La fin est nulle, pas crédible pour trois sous.
L'ensemble est gentillet, mignonet, et ne casse pas trois pattes à un canard, ni même à un chien...
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Oui, je sais, je suis carrément en décalage avec la période durant laquelle nous "devrions" lire des romances de Noël. Mais je n'avais pas vraiment envie de me lancer (peut-être une overdose cachée des films de Noël !), et en ce début d'année, je me suis dit que faire perdurer un peu la magie n'était pas une mauvaise idée ! J'ai donc commencé ma saison des romances de Noël en janvier avec Douze chiens pour Noël !

Je ne sais pas si au final, je n'étais pas tout à fait dans le mood pour lire une romance, mais je n'ai pas tellement accroché... Ce qui casse carrément mes plans pour janvier que je voulais en full romances ! C'était mignon, bien sûr, digne des films de Noël que l'on voit à la télévision depuis plusieurs mois, mais... il y a quand même pas mal de petites choses que j'ai trouvé rébarbatives, et c'est tout sauf ce que l'on cherche dans ce type de lecture. Et pourtant le résumé et l'intrigue avaient tout pour me plaire. Des chiens, une ville qui aime Noël, un héros un peu ronchon, de la famille... mais voilà parfois cela ne fait pas tout.

En soi, la romance est tout de même sympathique à suivre, je ne vais pas le nier. Surtout que j'ai trouvé le personnage de notre héros, Ben, plutôt réussi. du point de vue psychologique, j'ai trouvé qu'il avait quelque chose de plus poussé et de plus original par rapport à ce que j'ai pu lire jusqu'à présent. Il se retrouve à s'occuper de sa nièce après le décès de sa soeur aînée et de son mari, et on voit combien cela à changer sa vie. Il cherche à être le papa parfait et s'en rend presque malade, mettant même sa vie de côté pour la petite Astrid. Et l'auteur pousse vraiment plus loin, en lui ajoutant le syndrome de "je peux me débrouiller seul, demander de l'aide c'est pour les faibles". Bon, je caricature un peu, mais Ben se refuse en effet de demander de l'aide car pour lui cela signifie être dans l'échec. Donc clairement, toute la partie le concernant était vraiment top pour moi. Son évolution est lente et on voit combien Ally le change doucement. Il reste, avec Astrid et Deenie, mon personnage préféré de Douze chiens pour Noël.

Ally m'a moins charmé... et là, je dis ouille... Elle est adorable, ne vous méprenez pas, mais je n'ai ressenti aucune connexion avec elle. Il faut dire qu'elle se laisse aller à des suppositions, se répète quarante fois les mêmes choses, ne communique pas, ou alors quand elle le fait c'est explosif. Il y a aussi moins de travail concernant son mal-être. On sent qu'elle se sent seule, mais cela est resté trop superficiel pour moi. Et là encore, il y a trop de répétitions concernant ses réflexions. Cela en devient très vite très lassant. Ben n'est pas en reste aussi de ce côté là. le "je dois être un super papa", "Astrid passe avant tout"... on a compris, pas besoin de revenir dessus tous les deux chapitres. Ben en devient même énervant. Et toutes ces petites choses font que la romance passe quand même pas mal à la trappe. Je n'ai pas vraiment cru à leurs sentiments qui viennent un peu comme un cheveu sur la soupe. Autre point agaçant : les grands-parents de notre héroïne... Leurs surnoms, leurs comportements, leurs façons de parler... Franchement à part deux ou trois moments où ils se montrent présents pour leur petite fille le reste du temps, ils sont assez pénibles et se comportent comme des adolescents. Cela aurait pu être charmant, mais je n'ai pas accroché pour ma part.

Après, par contre, ce que j'ai beaucoup aimé, en plus de tous ces petits chiens avec leurs personnalités atypiques, c'est l'esprit de communauté et l'amitié très présente. On sent, en plus, que ce n'est pas spécifique à la période de Noël. Ben râle beaucoup, mais il est très impliqué dans sa ville. Et les habitants le lui rendent bien, même si souvent ils sont là pour des doléances. Les amis d'enfance de notre héros forment un joli groupe drôle et soudé. Deenie et Elinor se montrent aussi des alliées pour Ally et leur implication grandissante dans la vie de notre héroïne m'a fait chaud au coeur. Tout comme l'implication des gens vis-à-vis du refuge pour chiens.

Une romance mignonne mais ce qui m'a le plus plu n'est malheureusement pas la romance ! Un comble. J'ai eu du mal à croire aux sentiments de nos héros. Tout se passe vite, puis traine, puis rebelotte, on passe à la cinquième vitesse. Heureusement, d'autres éléments sont très bien développés et les personnages secondaires donnent de la couleur et de la vie à Douze chiens pour Noël.
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Je vous ai plusieurs fois expliqué que les romances de Noël n'étaient pas mon truc, et pourtant je viens d'en enchaîner deux. Il faut dire que la période se prête assez bien aux ambiances cocooning qui vous donnent le sourire aux lèvres et l'envie de chanter des chansons de Noël à la cantonade. Douze chiens pour Noël, référence à la chanson Les Douze Jours de Noël, correspond parfaitement à cette description, Lizzie Shane nous offrant de beaux instants de partage, d'émotions, d'amitié et d'amour, tout en évoquant en toile de fond des thématiques difficiles.

Mais c'est fait avec tellement de douceur et de sensibilité que l'ambiance reste joyeuse et mignonne à souhait. Et la présence de chiens n'y est pas pour rien, surtout, si comme moi, vous les adorez et rêvez depuis toujours d'en avoir un. Un rêve que je n'ai toujours pas pu réaliser, mais qui reste dans un coin de mon esprit, tout comme il reste dans celui d'Astrid. Élevée depuis la mort de ses deux parents, il y a deux ans, par son oncle, la fillette est prête à tout pour lui prouver qu'elle est assez mature pour avoir un chien. Sans l'en avertir, ce qui n'est pas sa décision la plus judicieuse, elle devient bénévole au sein du refuge de la ville tenu par un couple âgé et leur petite fille, Ally, une photographe professionnelle venue poser ses valises à Pine Hollow pour les aider. Mais ce qu'ignore Astrid, c'est que le refuge est condamné : son oncle, conseiller municipal et bras droit de la mairesse, a accepté de le fermer d'ici la fin de l'année afin de pouvoir financer des réparations sur un bâtiment municipal.

Se sentant coupable, bien qu'il n'ait fait qu'entériner une décision du conseil municipal, Ben va alors décider d'aider Ally à placer les chiens du refuge d'ici sa fermeture. Et voici, comment est née l'opération 12 chiens pour Noël ! Si vous aimez les chiens, vous allez adorer découvrir le caractère et l'histoire personnelle de chaque pensionnaire, l'autrice ayant fait un fabuleux travail à ce niveau. Tous les chiens m'ont attendrie, j'avoue néanmoins avoir été très amusée par la version canine de Houdini, mais je ne vous en dis pas plus… Tout au long de ma lecture, je n'ai eu qu'une envie : aller visiter le refuge, rencontrer chacun des chiens, les caresser et leur faire une place dans ma vie. J'aurais adoré que le roman soit accompagné de photos ou d'un faux site Internet réunissant les photos d'Ally. Mais même sans ces bonus, ce roman est un bonbon, une véritable ode aux chiens, des animaux terriblement attachants et capables d'un amour inconditionnel tellement rare chez les humains. Un animal n'est pas un cadeau de Noël (sauf à être certain de son choix), mais diable que j'ai maintenant envie d'en trouver un sous mon sapin de Noël (que je n'ai pas non plus d'ailleurs).

Au-delà de ces protagonistes à quatre pattes, tous les autres personnages, principaux comme secondaires m'ont plu, certains se révélant plutôt hauts en couleur et d'une énergie incroyable. Je pense notamment à une bénévole dont la profession ne devrait pas manquer de susciter quelques sourires chez les lecteurs, voire quelques vocations. Je me suis, en outre, d'emblée attachée à Astrid, une enfant très intelligente et mature pour son âge, qui s'entend à merveille avec son oncle, même quand celui-ci se révèle être un piètre cuisinier et un parent trop protecteur. Mais difficile de lui en vouloir ! À cet égard, j'ai eu un véritable coup de coeur pour Ben, ce tonton célibataire qui fait de son mieux pour élever sa nièce, la faisant passer avant tout et tout le monde, sans pour autant négliger d'aider les nombreuses personnes qui le sollicitent constamment.

J'ai été touchée par ses doutes, ses interrogations, et son sentiment persistant de ne pas être à la hauteur de sa soeur et de son beau-frère décédés. Pour autant, Lizzie Shane ne fait pas de lui l'homme parfait, Ben ayant ses propres imperfections comme une très exaspérante tendance à refuser les mains qu'on peut lui tendre, comme s'il devait tout faire tout seul et tout le temps. Un trait de caractère qui m'a régulièrement frustrée, et qui complique parfois les choses, mais que l'on parvient à comprendre à mesure que l'on découvre sa relation avec sa soeur aînée qu'il continue à idéaliser même après sa mort… Il y a quelque chose d'attendrissant chez cet homme, dont on a instinctivement envie de franchir les barrières qu'il a érigées autour de lui et d'Astrid afin de la protéger. Mais on ne peut pas se protéger de la vie, ce qu'il va petit à petit réaliser grâce à Ally…

Mais cela sera-t-il suffisant pour que Ben accepte de baisser la garde et de passer d'une vie à deux balisée et sécurisée à une vie à trois avec sa part d'incertitude ? Bien que l'on se doute de la fin, la question nous tient en haleine et nous fait passer par de multiples émotions, d'autant qu'en plus des doutes et inquiétudes de Ben, Ally vit également une période de remise en question. Lasse de sa vie sans attache à New York, son retour chez ses grands-parents signe pour elle un nouveau départ, mais il lui reste à découvrir vers quoi et/ou qui se nouveau départ va la mener. Toutes les personnes qui réfléchissent à la direction à donner à leur carrière devraient se retrouver, du moins en partie, dans les questionnements d'Ally. Des questionnements qui s'accompagnent d'une quête de sens et d'un besoin viscéral de trouver sa place. Gentille, inventive, déterminée, et bien plus douée qu'elle ne le pense pour créer des liens sociaux, Ally est une jeune femme très attachante qui cache une certaine vulnérabilité.

J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les interactions entre Ally et Ben, la première réalisant, après une première rencontre qui s'est très mal passée, que le second est loin d'être l'homme froid et bourru qu'elle s'était imaginée. Au fil de leurs échanges, et de leur riche et constructive collaboration, leur complicité et leur amitié se développent avant d'évoluer vers d'autres sentiments, bien plus tendres. Une relation en devenir qui offre d'intéressantes réflexions et permet d'évoquer un large panel de thèmes : le deuil, la nécessité d'accepter le risque pour enfin se donner le droit de vivre, l'amour familial, la notion de famille et d'appartenance, l'importance d'accepter l'aide d'autrui…. Il est également question dans ce roman de nouvelles portes qui s'ouvrent quand certaines se ferment et du bonheur d'avoir enfin trouvé sa place ! Des thématiques qui sont amenées ici avec beaucoup de tact, de délicatesse et de douceur. J'ai d'ailleurs apprécié qu'on évite la guimauve, à l'exception d'une fin digne des téléfilms de Noël. Mais cela ne m'a pas dérangée, l'autrice l'amenant de telle sorte qu'elle apparaît indispensable pour conclure en beauté une romance qui a du chien !

En conclusion, Douze chiens pour Noël devrait ravir les amateurs d'ambiance douce et chaleureuse, et ceux appréciant les références au célèbre Chant de Noël de Dickens, que ce soit à travers un personnage en apparence bourru, ou la manière dont le passé l'empêche d'avancer. Mais c'est aussi une histoire de seconde chance, d'amitié, de renaissance et d'espoir en un avenir heureux. Une romance de Noël classique par les émotions qu'elle suscite et sa relative simplicité, mais qui se démarque par la présence savoureuse et hautement appréciée d'une ribambelle de chiens tous aussi attachants les uns que les autres. Entre charme canin et magie de Noël, une belle romance empreinte de complicité, de beaux messages, de doux frissons et de tendres sentiments, parfaite pour se plonger dans l'ambiance des fêtes ou y survivre !
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Toujours grâce aux éditions L'Archipel, que je remercie, j'ai eu le plaisir de lire Douze chiens pour Noël de Lizzie Shane.
Pour venir en aide à ses grands-parents, propriétaires d'un refuge pour chiens, Ally quitte New York sans une hésitation.
À Pine Hollow, la jeune femme espère bien retrouver un peu de la magie de Noël. Mais elle ne tarde pas à déchanter : la ville a décidé de suspendre ses subventions au refuge. Celui-ci n'a d'autre choix que de fermer.
Pour Ally, le coupable a un nom : Ben, conseiller municipal que le hasard ne cesse de mettre sur sa route. Ally et ses grands-parents ont moins d'un mois pour trouver une famille à leurs douze pensionnaires à quatre pattes.
Et si en se révélant un allié inattendu dans cette mission presque impossible, Ben échangeait son statut d'ennemi juré pour celui d'homme idéal ?
Douze chiens pour Noël est une romance de saison sympathique. Il y a une vraie histoire, la romance ne s'installe pas immédiatement ce qui rend l'ensemble plus crédible.
Ally est une jeune femme attachante qui arrive dans la ville habitée par ses grands-parents pour les aider. Ils tiennent un refuge pour animaux et Ally souhaite s'y investir.
Malheureusement, la municipalité ne peut plus le financer. A cause de la voix de Ben il va fermer ! Ce dernier est un homme un peu aigri, ce qui se comprend car depuis deux ans il élève sa nièce Astrid comme sa fille. Sa soeur et son beau-frère sont décédés, leur succéder dans le rôle de parent est difficile.. Il m'a parfois agacé de part son comportement mais il est logique de réagir comme il le fait.
Le personnage d'Ally est beaucoup plus sympathique, j'ai tout de suite accroché avec cette femme énergique.
Quand à Astrid, la petite fille, elle est très importante et apporte de la fraicheur.
N'oublions pas, évidemment, les chiens. Ils ont un rôle important ici car ils doivent trouver une famille à tout prix. J'adopterais bien certains d'entre eux, moi ;) Mais mon chat ne serait pas d'accord lol
Douze chiens pour Noël est un roman gentillet, bien évidemment un peu prévisible dans les grandes lignes et la fin. Toutefois, quand on connait le genre, ce n'est pas très gênant.
Pas de coup de coeur mais un joli quatre étoiles bien mérité :)
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Ally est photographe de mode à New York. Alors qu'elle passe un week-end chez ses grands-parents, âgés de quatre-vingts ans, elle apprend que sa grand-mère s'est démis l'épaule. Elle décide de rester à Pine Hollow, pour passer les fêtes et pour aider ses aïeux à gérer leur refuge pour chiens abandonnés, le temps de réfléchir à son avenir. Elle utilise son talent pour améliorer le site internet et mettre en valeur les animaux, en attente d'adoption. Hélas, trois semaines avant Noël, la Ville vote la fin des subventions. le refuge doit fermer le 1er janvier, alors que douze chiens n'ont pas de famille.


Ally se rend, immédiatement, à la mairie pour exprimer sa colère et se battre pour la survie du refuge, créé il y a vingt ans. Elle pénètre, furieusement, dans le bureau de Benjamin West, conseiller municipal. Elle découvre, avec stupeur, qu'il s'agit de l'homme avec qui elle s'est disputée le matin même, après qu'elle ait renversé, involontairement, son café sur sa chemise. Ben culpabilise, car son vote a été déterminant pour l'avenir du refuge. Il propose à Ally de l'aider à placer les chiens, en publiant des annonces dans le journal municipal.


Derrière l'homme, que la ville surnomme Scrooge, se cache un oncle qui se débat avec les responsabilités. Depuis la mort de sa soeur et du mari de cette dernière, il y a deux ans, il élève leur fille, Astrid. Attentif au bien-être de sa nièce, il est noyé par les obligations qu'il s'impose. Pour lui, Katie était la mère parfaite, aussi il est submergé par la pression, il ne sent pas à la hauteur et veut toujours mieux faire. Il est très touchant, car il oeuvre pour le bonheur de la petite fille et il est à l'écoute de son chagrin. C'est un père de substitution émouvant et attendrissant. Astrid est une enfant adorable. Elle est très attachée à Ben et elle est épanouie, malgré sa peine. Elle aime les animaux et aide, elle aussi, Ally à trouver un foyer aux chiens du refuge.


Ben, Ally, Astrid et tous les habitants qui les soutiennent parviendront-ils à trouver le maître idéal pour Partridge, Maximus, Harry et tous les autres ?


Habituellement, je ne lis pas de romances de Noël, mais j'ai été attirée par la présentation de celle-ci, en raison de la présence des chiens. J'ai tourné les pages, avidement, me répétant, mentalement, que j'étais accro à cette histoire. J'ai aimé les personnages. Ally est une jeune femme qui se débat pour le bien-être de ceux qu'elle rencontre, qu'ils soient à quatre pattes ou à deux, âgés ou très jeunes. Elle est enthousiaste, généreuse, pleine d'énergie et elle a du caractère. Ben, sous ses airs bougons, a un coeur en or ; son perfectionnisme est lié à son envie d'honorer la mémoire de sa soeur et à celle de rendre sa nièce heureuse. Cette dernière est une fillette attachante et équilibrée. J'ai aussi apprécié la place offerte aux animaux de refuge. J'ai adoré ces chiens au caractère bien défini. J'avais envie de les câliner et j'espérais fortement qu'ils trouvent la maison idéale pour eux. Enfin, j'ai été séduite par la manière de traiter les relations entre les protagonistes. L'évolution des liens est progressive et n'est pas le thème unique de l'intrigue. L'urgence est l'avenir des animaux.


J'ai adoré Douze chiens pour Noël.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
- Ce n’est pas parce qu’il ne s’agit pas du pire scénario que ce n’est pas difficile. La difficulté n’est pas relative. Cela ne devient pas plus facile parce que quelqu’un d’autre connaît pire. C’est juste difficile. Tu n’as pas besoin de minimiser tes difficultés.
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Cupcakes, brownies, pain d'épice, quel que soit le choix, il devait être prêt à le défendre, au vu des dernières études sur la nutrition des enfants, sinon il serait mis en pièces par le groupe. Étaient-ils sans gluten ? Avaient-ils été préparés sur une surface qu'aucune espèce de fruit à coque n'avait touchée depuis une décennie ? Combien de grammes de sucre ? Combien de calories ? Les oeufs provenaient-ils de joyeuses poules bio, élevées en plein air, dont la qualité de vie équivalait à la sienne ? Un ancêtre de la vache qui avait produit le lait avait-il reçu des antibiotiques ?
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Enfin, le concept était le même. Vendre le produit. Trouver le meilleur angle pour le rendre attirant. Et dans le cas présent, le produit était ce bouledogue baveux - le plus ancien résident du Refuge pour nos Amis à quatre pattes. Ce chien errant était arrivé au refuge trois ans plus tôt et le pauvre partridge n'avait toujours pas trouvé un foyer, malgré tous les efforts des grands-parents d'Ally pour mettre en valeur son charme unique.

Certes, il arborait un net prognathisme, ses yeux étaient de tailles différentes et il bavait quand il était excité... ou quand il avait faim... ou en dormant... en fait, un peu tout le temps, mais il avait droit à autant d'amour que tous les autres résidents du refuge. Et Ally était déterminée à prendre la meilleure photo pour le site web, afin que quelqu'un en tombe amoureux.

A condition qu'il cesse de lécher l'appareil photo.

- Allez, chéri. Aide-moi. Tu me remercieras plus tard.
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Nos parents ne se sont jamais posé de questions sur le bio, les écrans, les trucs sans hormones de croissance. Si tu utilises une boite en plastique, es-tu en train de tuer l'environnement? Tout a des répercussions aujourd'hui, il n'y a plus de sagesse traditionnelle. Il n' y a pas de bonne réponse.

p. 151
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Mais la vie n'était pas affaire de sécurité. La vraie vie commençait quand vous arrêtiez de vouloir tout contrôler et sautiez dans le vide.
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