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Citations sur Wilt, Tome 3 : Wilt prend son pied (21)

Il n’y a rien qui me plaise davantage que le raisonnement d’une personne éminemment intelligente faisant fi du bon sens pour arriver à des conclusions erronées.
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l'extermination de toute forme de vie sur la terre est devenue possible, et même probable, en raison de la distorsion masculine du développement scientifique à des fins militaires.
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Wilt (...) se demanda pour la millième fois ce qui faisait qu’un comité transforme toujours des hommes et des femmes cultivés, relativement intelligents et possesseurs de titres universitaires, en gens acerbes, ergoteurs et ennuyeux, dont le but unique est de s’écouter parler et de prouver aux autres qu’eux seuls possèdent la vérité.
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- D'emblée, ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi vous étiez là ?
- Et moi donc, répondit Wilt. Je suis arrivé vendredi soir pour donner mon cours comme d'habitude et tout d'un coup, sans crier gare, on me gaze, on me fait des piqûres, on m'habille comme si on allait me passer sur le billard, on me trimballe à droite et à gauche avec une saloperie de couverture sur la tête et on me pose des tas de questions stupides sur du matériel de transformation dans ma voiture...
- Du matériel de transmission, précisa le colonel.
- Si vous voulez, continua Wilt, et on me dit que si je n'avoue pas que je suis un espion russe ou un fanatique chiite, on va me faire sauter la cervelle. Et ça n'est là qu'un hors-d'oeuvre. Parce que, après ça, je me retrouve dans une chambre à vomir, avec une bonne femme habillée comme une putain qui jette sa clé par la fenêtre, me fourre ses nénés dans la bouche, pour finir en tentant de m'étouffer avec son con, et vous voulez que je vous donne une explication ?
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A l'intérieur de la base, tout à changé. Le général Belmonte, souffrant toujours du choc d'avoir vu un pénis géant se circoncire lui-même puis se transformer en fusée et exploser, a été placé en maison de retraite pour anciens combattants en Arizona.
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p.294-5.
Wilt, l'œil dans le vague, regarde par la fenêtre pendant  que la liste s'allonge. Il  n'a jamais considéré le monde comme un endroit doué de logique et il tientles basés aériennes américaines pour particulièrement absurdes ; mais de là à être pris pour un espion soviétique par un cinglé de Yankee qui joue ostensiblement avec un révolver, il y a une marge qui franchit le seuil de la folie pure et simple.
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Alors qu'il se précipitait vers la grille d'entrée, il fut interpellé par trois agents.
- Vous allez où comme ça ? lui demanda l'un d'entre eux.
Le directeur, livide, le regarda fixement.
- Je suis le directeur, répondit-il. Le directeur de cette prison, ajouta-t-il en montrant le bâtiment. C'est clair ?
- Vous avez vos papiers, monsieur ? demanda l'autre. Je ne dois laisser entrer ni sortir personne. J'ai des ordres.
Le directeur fouilla dans ses poches et ne put en extraire qu'un peigne et un billet de cinq livres.
- Écoutez, brigadier... commença-t-il.
Mais l'agent était déjà en arrêt : non pas devant le peigne, mais devant le billet de banque.
- A votre place, je n'essaierais pas un truc pareil.
- Quel truc ? Je n'ai rien d'autre sur moi.
- Vous avez vu ça, chef ? disait l'agent. Y en a qui essaie de m'acheter...
- Vous acheter ? Qui est-ce qui a parlé de vous acheter ? explosa le directeur. Vous m'avez demandé si j'avais mes papiers et, quand j'ai eu fini de vider mes poches, vous m'accusez de vous acheter. Demandez au gardien de service, bon Dieu, il me connaît.
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[...] Il tomba sur sa secrétaire, Mrs Bristol, complètement paniquée.
- Oh ! Mr Wilt, fit-elle en se précipitant sur lui au moment où il entrait dans son bureau. Venez vite. Elle est encore là et ce n'est pas la première fois.
- Ce n'est pas quoi, la première fois ? répéta Wilt [...].
- Que je l'ai vue ici, bien sûr.
- Vue qui où ?
- Elle. Là, dans les toilettes.
- Elle, dans les toilettes ? dit Wilt avec le secret espoir que Mrs Bristol n'était pas repartie dans un de ses grands numéros.
Une fois, en effet, elle était littéralement entrée en transe lorsqu'une fille de Gâteaux 3 lui avait annoncé, en toute innocence, qu'elle avait cinq petits pains dans le four.
- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, ajouta-t-il.
Mrs Bristol non plus, semblait-il.
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Wilt, resté en dehors de toute cette controverse, s’était demandé en silence, comme il le faisait maintenant, d’où vient cette curieuse idée très récente que les mots peuvent changer les choses. Un cuistot est un cuistot, n’en déplaise au titre de « Savant culinaire » dont on l’affuble. Quant à l’employé du gaz, lui donner du « Spécialiste en liquéfaction et gazéification » ne change rien au fait qu’il n’a jamais suivi qu’une formation d’employé du gaz.
.../...
— On n’est plus dans le coup, mon vieux, soupira Braintree. La réalité, c’est que les ordinateurs sont là et bien là, et que les enfants savent s’en servir, et pas nous. Langage compris.
.../...
Je leur ai quand même fait passer un mauvais quart d’heure, à toutes ces enflures ; de toute façon il faut bien qu’il y ait quelqu’un pour les ramener sur terre de temps en temps. Ils ne vivent que dans les nuages, là où tout est net et hygiénique parce que c’est un monde qui n’est peuplé que de mots. Comme ça rien ne s’y passe jamais. Vu ?
.../...
— Essayons de remonter de là à ses comportements précédents. Vous n’avez rien remarqué de particulier ? Le capitaine Clodiak nia de la tête. — Non, rien. Il n’est pas homosexuel, plutôt bien élevé, il n’a pas tendance à draguer les femmes ; je dirais même qu’il a des complexes, peut-être est-il un peu dépressif. Rien que je puisse classer comme inhabituel chez un Anglais.
.../...
L’être humain civilisé est un mythe, une créature légendaire qui existe seulement dans l’imagination des auteurs de romans, où ses fautes et ses faiblesses sont expurgées et son sens du devoir et du sacrifice magnifié.
.../...
« Fous philanthropes » est exactement la bonne formule pour désigner les Américains avec leurs bases aériennes, leurs armes nucléaires, et leurs imbéciles diplômés du Département d’État qui sont capables de confondre un bon père de famille, parfaitement insignifiant, avec un stalinien pur et dur, membre du K. G. B. – et qui arrosent ensuite la planète entière à coups de milliards de dollars pour tenter de défaire les conneries qu’ils ont faites.
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Seulement cette fois, l'abus de bière et l'irrationalité du monde faisaient monter dangereusement en lui le désir d'agir avec détermination.
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