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Dans ce troisième opus de cette délirante série, Wilt est tour à tour soupçonné de trafiquer de la drogue, d'être un espion à la solde des russes et de tromper sa femme. Inutile de dire qu'avec son bagout habituel il s'en sortira indemne, pour ne pas dire grandi. Et je ne dévoile pas de punch ici car il n'y a pas de doute pour le lecteur qu'il saura retomber sur ses pattes. C'est plutôt les satires féroces des forces de police anglaise, de la police militaire américaine et de la copine féministe enragée et aveuglée de sa femme qui retiennent l'attention et dilatent la rate. J'ai ri de ces situations impossibles, des réparties cinglantes, de l'imbécilité érigée en système. Les diaboliques quadruplées de Wilt ajoutent du piquant, sa femme d'inattendus moments de tendresse et ses collègues de l'université un point de vue jouissif sur l'instruction moderne. Un joyeux moment de lecture !
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Cela faisait un petit moment que je n'avais pas lu cette série, un petit coup de pouce du destin m'a aidé à sortir ce troisième tome. Ayant beaucoup aimé les deux premiers je pensais passé un bon moment mais j'ai beaucoup moins aimé ce troisième opus.

Pourtant le personnage de Wilt est toujours aussi loufoque mais ici ce tome se concentre plus à la base sur le travail de celui-ci avec un inspecteur venu visiter sa classe entre autre, une situation plus qu'embarrassante avec une collègue va également survenir avec une de ses collègues.

La partie ou Wilt est pris pour un espion cependant m'a laissé complétement de marbre, de même que lorsque les théories marxistes sont évoquées.

Il y a quelques moments plus sympathiques à lire lorsque notre personnage revient à la maison mais cela reste anecdotique dans ce troisième tome.

Le moins bon des tomes pour moi pour le moment, je continuerai cependant cette série en espérant que le quatrième tome relèvera le niveau.
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Déjà le troisième volume de la série des Wilt que je lis et c'est toujours un grand moment de rigolade !

Les personnages évoluent et se bonifient. Eva a toujours envie de bien faire, mais son envie est proportionnelle aux catastrophes qu'elle provoquent. Wilt a enfin acquis une position élevée dans la hiérarchie, pour le meilleur comme pour le pire : entre des professeurs dépressifs et désabusés, des hystériques ou ceux qui tentent des méthodes d'enseignement aussi originales que sans effet, il n'a pas une seconde pour souffler. Et s'il trouve décidément toujours le moyen de se retrouver au coeur d'événements qui lui échappent, il semble bien qu'il ait accepté cette fatalité et qu'il soit aguerri à se défendre en toute situation.
Home, sweet home ? Nooon, voyons, pas chez les Wilt. Les quadruplées ont décidé de multiplier les bêtises, les cris et les questions au carré en grandissant, ce qui ne contribue pas à apaiser son stress. Un criminel à qui il donne des cours particuliers en prison menace de le tuer s'il ne fait pas ce qu'il lui demande ? C'est la goutte d'eau qui va faire déborder le vase et le rendre parano, lui faire faire les choses les plus irrationnelles, au point qu'il va sérieusement éveiller les soupçons de la police et des officiers de la base américaine, qui vont le mettre sur écoute, le suivre et penser à le liquider. le problème, c'est qu'ils ne savent pas qu'avoir à faire à Henry Wilt, c'est immédiatement se mettre Eva dans les pattes, Eva plus à même de déclencher la prochaine guerre nucléaire que n'importe quelle crise de Cuba. Et qu'elle pourrait rabattre le caquet de Nixon comme de Brejnev. Énervante, pour sûr, elle l'est. Mais en même temps, on s'attache vraiment à ce personnage comique malgré elle, qui par ses actions rocambolesques m'a fait pleurer de rire.

Bref, une fois de plus, j'ai été happée par le tourbillon de la famille Wilt qui vous embarque pour une tornade de rire, de situations toutes plus improbables les unes que les autres. J'ai savouré avec autant de plaisir la plume mordante de Tom Sharpe qui sous couvert de fiction dresse un portrait ironique et même cynique des forces de l'ordre, des militaires, des conservateurs et surtout des services de contre-espionnage. Les sujets de Sa Majesté en prennent pour leur grade, le tout avec un humour féroce, tantôt cru, tantôt subtil et bien tourné ! C'est rock'n'roll british et autant vous dire que ça swingue.
Les volumes 4 et 5 m'attendent mais je vais faire une pause avant de les entamer et je ne sais pas encore si je les chroniquerais. Au bout de trois volumes, j'espère vous avoir convaincu que la série vaut le coup et je voudrais éviter l'effet de répétition qui pourrait se produire à écrire sur tous les tomes.
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Sortant à peine de la lecture de Wilt 2, traduit par Christine Guérin chez 10/18, le choc est rude en lisant la traduction du tome 3 par Henri Loing pour le même éditeur. Un problème récurrent se constate très vite : la concordance des temps et l'utilisation des temps laissent songeur. Pour relater les aventures de Wilt, on passe ici du présent au passé, ou l'inverse sans aucune logique. le traducteur vous fait un paragraphe au passé simple, imparfait, plus-que-parfait, et au paragraphe suivant, qui relate la même action, on passe au présent. C'est comme ça tout au long du roman.
On aurait aimé aussi quelques notes de bas de page renvoyant au tome 1 ou au tome 2, à destination des lecteurs qui commenceraient par le tome 3.
Sinon, on retrouve les codes des tomes précédents : le Tech, les aventures loufoques déclenchées par un simple quiproquo ou une simple phrase décalée. Attention, on sent la répétition, un peu comme dans les livres Dexter, certes d'un tout autre genre.
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C'est avec plaisir que j'ai retrouvé la famille Wilt, Henry, Eva et leur quatre gamines débordantes d'énergie et d'inventivité (et avec un solide sens de la répartie). Et fort heureusement en leur compagnie n'est pas un long fleuve tranquille ! L'auteur prend un malin plaisir à les confronter aux situations les plus improbables ; nous offrant de fait quelques scènes d'anthologie (si je devais n'en retenir qu'une ce serait la réaction de Wilt après avoir ingurgité, à l'insu de son plein grè, un stimulant sexuel).

Au niveau des personnages secondaires on retrouve notre brave inspecteur Flint, mais cette fois il a le droit à un peu de répit en se tenant éloigné de la famille Wilt. C'est son collègue, l'inspecteur Hodge, qui va faire les frais de la confrontation avec les Wilt ; inutile de préciser qu'il n'en sortira pas indemne !

Je craignais de m'ennuyer un peu mais c'était sans compter sur le talent de Tom Sharpe, à l'absurde des situations viennent s'ajouter des dialogues hauts en couleurs (et parfois tès imagés). Franchement je me suis autant marré que lors des deux précédents opus et c'est avec plaisir que je continuerai le voyage en compagnie de Wilt.

Sous titré Wilt prend son pied, ce troisième opus vous fera assurément prendre le vôtre. Difficile de rester à l'humour so british de l'auteur, tantôt tout en finesse, tantôt brut de décoffrage. Fous rires assurés…
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Le génial Tom Sharpe et son héros sont de retour, pour notre plus grande joie, même si pour Wilt une pluie de catastrophes s'abat sur lui. Cette fois-ci, il est suspecté de meurtre après le décès d'un étudiant, mis sur écoute et alors qu'il se rend dans un camp militaire (pour arrondir ces fins de mois, il donne des cours à des gradés) il est soupçonné d'être un espion.Il sera aussi question de crocodile gonflable qui va subir les pires outrages.
Je sais rien n'est crédible, mais Sharpe à ce talent de mettre en scène de façon imparable les choses les plus extravagances. Comme vous le voyez la santé mentale de Sharpe s'arrange. Il dézingue avec une force comique hilarante les travers de ces contemporains, préparez vos mouchoirs car vous allez pleurer de rire. Avec cet humour british totalement assumé on se prend une sacrée cure de bonne humeur et à l'époque actuelle ça ne se refuse pas.
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Le troisième opus de la série des Wilt est dans la même veine que les précédents. On peut en résumer l'esprit par cocasse et décalé.

Henry Wilt est à la fois professeur et responsable du département des "Humanités" au Tech, un établissement d'enseignement technique qui semble être dédié à la formation des cas les plus désespérés de Grande Bretagne. Les étudiants de "Plâtres 1", "Boulangerie 2" et "Secrétaires 3" semblent tous être des cas sociaux, décérébrés, violents et sans espoir d'amélioration. Les professeurs sont pour les plus intelligents de grands désabusés, ou pour le pire des allumés de l'enseignement aux méthodes aussi innovantes qu'inefficaces.

Dans cet épisode, une étudiante (de la section 3 des secrétaires) est retrouvée morte dans les toilettes des professeurs, vraisemblablement victime d'une overdose. Un nouvel inspecteur chargé des stups prend l'affaire en main avec en cible de mire le dénommé Henry Wilt qui traine une lourde réputation d'emmerdeur au niveau du commissariat local. Les plus anciens flics se méfient comme de la peste de cet hurluberlu qui les as mené en bateau et pour certains au delà de la crise de nerfs. Cette fois encore la trajectoire de Wilt fait des embardées. Empêtré dans sa vie professionnelle comme dans sa vie privée dans des situations rocambolesques il va déclencher catastrophes sur catastrophes. Son pouvoir de destruction s'amplifie encore par la puissance dévastatrice de sa femme Eva et de ces quadruplées qui ravageront ainsi une base militaire américaine.

En arrière fond de l'histoire, on découvrira sous la plume pleine de sarcasme de Tom Sharpe, la stupidité paranoïaque des militaires et de ses services de contre-espionnage, l'aveuglement acharné de la police, l'absence de sentiment d'une aristocratie britannique plus soucieuse des apparences que de sa progéniture, le refoulement sexuel de l'ensemble qui entraine par voie de conséquence des débordements frénétiques touchant même les plus jeunes têtes blondes.

On passe tour à tour de l'humour le plus fin au plus gras. Avec Tom Sharpe personne n'est épargné pour notre plus grand plaisir.

10 juillet 2012
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Un troisième tome dans la droite lignée des précédents : Tom Sharpe utilise la même formule à chaque fois, et ça fonctionne toujours autant !

Situations cocasses et improbables, dialogues hilarants d'absurdité, personnages décalés et paumés, l'univers de Wilt n'en finit pas de nous faire mourir de rire.

Le scénario est sensiblement le même d'un tome à l'autre, l'auteur variant seulement les lieux et quelques protagonistes. On pourrait croire qu'on s'en lasserait à la longue, mais non : pour peu qu'on soit friand de cet humour noir et frôlant la folie et le surréalisme, on est toujours heureux de retrouver Wilt.

Seul bémol sur ce tome, des maladresses d'écriture (on passe du passé au présent sans transition ni grande logique), qui me semblent plutôt provenir de la traduction que du style de l'auteur lui-même (puisque je ne l'avais pas remarqué sur les deux tomes précédents, traduits par d'autres personnes). Cela perturbe un peu la lecture, sans en ôter toutefois le plaisir, heureusement !
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Wilt supervise l'enseignement des « Humanités » dans un lycée technique anglais, le Tech. Il est soupçonné d'avoir trempé dans la mort suspecte par overdose d'une élève par deux policiers qui se livrent à une guerre sans merci. Pour mieux surveiller celui qu'ils prennent pour un dangereux trafiquant de drogue, ils truffent sa voiture d'émetteurs. Or, pour arrondir ses fins de mois, Wilt donne des cours particuliers à un groupe d'officiers de la base militaire américaine voisine. Les émetteurs sont détectés, Wilt est pris pour un espion soviétique par un responsable de la sécurité paranoïaque qui est presque décidé à le faire disparaître s'il n'avoue pas tout.
Un roman désopilant, écrit par un maître de l'humour britannique le plus loufoque et le plus picaresque. Dans une mécanique infernale parfaitement bien huilée, les catastrophes s'enchainent les unes aux autres sur une suite de quiproquos les plus improbables pour le malheur de ce pauvre Wilt et pour le plus grand plaisir du lecteur. le style est alerte, rythmé et agréable à lire. On ne lâche pas ce petit chef d'oeuvre. Sharpe est le digne héritier des plus grands. (Wodehouse en plus moderne et en plus déjanté)
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Le troisième tome est un peu décevant...

Henry WILT est fidéle à lui-même. Eva WILT également, mais peut-être finit on par se lasser par ces personnages à qui il arrive toutes les misères du monde et sur qui Tom SHARPE se plait à défouler ses angoisses.

Ici une jeune fille est retrouvée morte, sûrement d'overdose, dans le tech, lycée où enseigne Henry. Evidemment WILT sera interrogé, filtré, et l'histoire recommence. le commissaire a cependant transmit l'enquête à quelqu'un d'autre, de beaucoup moins rigolo, même s'il part tout seul sur de fausses pistes. Il n'est jamais confronté directement à WILT mais l'entend grâce à une technologie évoluée se mettre de la crème déshydratante dans le pénis (oui, je ne vous en dit pas plus, il faut que vous le lisiez pour vous faire votre opinion. Messieurs, attention, c'est un chapitre douloureux).

Bref, c'est ici une nouvelle façon de voir WILT, que j'ai pour ma part trouvé moins interessante et moins amusante. Je ne me priverai cependant pas du quatrième tome, mais je vais laisser s'écouler un peu de temps.
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