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Wilt tome 4 sur 5

Christiane Ellis (Traducteur)David Ellis (II) (Traducteur)
EAN : 9782264043689
272 pages
10-18 (05/10/2006)
3.82/5   196 notes
Résumé :
Par un maître de l'humour british, le quatrième volet des aventures de Wilt, héros délicieusement raté, loser magnifique et éternelle victime. Situations cocasses, rebondissements multiples, quiproquos en tous genres Tom Sharpe nous revient, plus en verve que jamais. Le moins qu'on puisse dire, c'est que la perspective des vacances n'enchante pas Wilt : Eva, sa gargantuesque moitié, vient de lui annoncer qu'ils sont tous invités, quadruplées comprises, à passer l'ét... >Voir plus
Que lire après Wilt, Tome 4 : Comment échapper à sa femme et ses quadruplées en épousant une théorie marxisteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Wilt épisode 4.
Et encore une belle tranche de rigolade offerte par Tom Sharpe. Notre héros, champion du monde des gaffeurs respire à plein poumons. Il a réussit à envoyer Eva et les quadruplés en vacances aux States. Une parenthèse de liberté s'ouvre devant lui. Mais voilà Sharpe au stylo, emmerdements à gogo.
C'est toujours aussi barré, drôle, absurde. Oui, on peut rire sans retenue en lisant. Sharpe s'en charge avec un évidente malice. Il nous amuse avec des personnages qui pourraient paraitre improbable, et pourtant ça marche. Amis végétariens, rire vaut un bon steak, Wilt et sa famille de foldingues s'en charge aisément. Bon appétit.
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Wilt 4 : un roman feel-good !
Malgré un titre français tout à fait raté, et peu représentatif (le titre anglais Wilt in Nowhere était beaucoup mieux), ce tome 4 est excellent. Il peut se lire même sans connaître les précédents. Surtout, vous allez certainement pouffer pendant la lecture et votre entourage vous demandera certainement des éclaircissements ! Vous répondrez que vous lisez du grand guignol ultra savoureux, mais attention ce n'est nullement grotesque (comme peut l'être le roman légèrement raté de J.M. Erre, le grand n'importe quoi). L'enchaînement des péripéties ne peut pas être anticipé, vous ne devinerez rien à l'avance, car vous n'êtes pas Tom Sharpe.
Pour ceux qui connaissent Wilt, vous vous convaincrez que sa succession est bien assurée : ses quadruplées sont pires que lui, quatre bombes à retardement.
La traduction est convenable, même si page 221 de l'édition 10/18, on trouve une confusion de personnages : ce n'est pas Wilt qui téléphone à Eva, mais Flint…
Mention bien à la postface de Ch. Dalzon, maître de conférences à Saint-Quentin-en-Yvelines.
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En faisant sortir les Wilt de leur quotidien (attention, je n'ai pas dit vie routinière, ce serait un mensonge éhonté et antinomique avec les Wilt !) pour partir avec eux en vacances, Tom Sharpe décide de nous prouver une fois de plus à quel point cette famille est atypique et sème le désordre partout où elle passe, sans le vouloir. Enfin, concernant mari et femme, c'est vrai. Mais les quadruplées ont grandi et sont devenues des vraies pestes détestables. Autant elles m'avaient fait rire dans les deux tomes précédents, mais dans celui-ci, elles se sont attirées mon antipathie. Véritablement méchantes, leur capacité à nuire est impressionnante. Quand elles ont la bonne idée d'enregistrer une dispute de l'oncle Wally et de sa femme au sujet de leurs rapports sexuels, puis de l'enregistrer sur cassette et de le diffuser via les hauts parleurs de la résidence de campagne pour que tous les voisins entendent leur vie intime, on mesure leur vice et la rapidité de leur expulsion par leurs hôtes.

Mais surtout, l'auteur prend encore une fois le prétexte de ce tome pour écorcher la société et s'en prendre cette fois à l'Amérique, pour dénoncer son racisme, l'hypocrisie de son puritanisme, son capitalisme exacerbé, la notion de toute puissance militaire que certains habitants ressent(ai)ent et en même temps sa mentalité entrepreneuriale. Critiques donc mais aussi ironie quant à la vision d'Eva, symbole d'une génération, qui voit en ce pays l'incarnation d'un paradis rêvé. A la recherche cette fois d'un paradis perdu, Henry Wilt va aller de déconfitures en mésaventures dans ses escapades anglaises qui l'embarquent dans l'affaire d'un incendie criminel triplé d'un meurtre, d'un notable pédophile et d'une amante dégénérée et manipulatrice. A cela, rajoutons un séjour à l'hôpital où il passe de la gériatrie à la psychiatrie, avec un gros trou de mémoire, avec une Eva hystérique, que les autorités américaines auraient aimé inculper pour trafic de stupéfiants. Et l'inspecteur Flint est encore une fois mêlé à l'histoire, persuadé de pouvoir enfin le coincer...Tom Sharpe a un regard cynique sur les espérances que les vacances procurent et la réalité de certaines d'entre elles.

Bref, une cascade de rires, de situations rocambolesques, une satire sociale délicieuse et une plume affûtée qui vous font passer un bon moment de lecture avec cette famille qu'on préfère avoir en livres qu'en voisins.
Lien : http://wp.me/p12Kl4-r9
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Je garde de très bons souvenirs des premiers tome de cette saga, malheureusement je dois avouer que le troisième tome et le quatrième sont en deçà des premiers.

En regardant mes précédents avis je vois que ma première lecture de Tom Sharpe date de 2015 soit il y a 8 ans, j'ai sorti le tome 4 de ma bibliothèque car je voulais une lecture divertissante mais ici je n'ai pas eu l'esquisse d'un sourire.

J'ai même trouvé les situations plus que surjouées notamment avec les quadruplées, alors oui c'est une des marques de fabrique de l'auteur mais j'ai trouvé ici qu'il allait dans la facilité.

Ce n'était peut-être pas le bon moment pour moi pour cette lecture, je ne crois pas avoir le cinquième tome dans ma bibliothèque mais je ne suis cependant pas certaine de lire celui-ci à voir si je le retrouve ou non.

Je suis pourtant assez cliente de l'humour anglais et loufoque de l'auteur mais ici je n'y est pas trouvé mon compte.

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A tous les bibliothécaires et libraires auxquels les lecteurs demandent : "Vous n'auriez pas un livre drôle à me conseiller ?", donnez-leur celui-ci ! Les aventures de Wilt sont franchement hilarantes et, pour peu que l'on accepte du loufoque et de la caricature, on sourit et même on rit franchement.

Wilt, professeur dans un centre de formation pour adultes, essaie de trouver une excuse pour éviter d'aller passer les vacances chez l'oncle de sa femme, un militaire américain en retraite, raciste et anti-communiste. de plus, ses quatre filles adolescentes risquent de ne pas être des modèles de jeunes filles bien élevées ! Non, c'est décidé, il va réaliser ce dont il rêve depuis longtemps : partir à pied dans la campagne anglaise, au hasard, à la découverte des petits villages et des auberges accueillantes. Bien sûr une successsion de quiproquos et de rebondissements vont le conduire à être mêlé à un crime, tandis que sa femme et ses filles vont être prises pour de dangereuses trafiquantes de drogue et les situations comiques vont se succèder en égratignant au passage les travers des Anglais et des Américains!

A lire d'une traite, le sourire aux lèvres !
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
p.260.
L'une des formes de l'ironie reflète une vision du monde dans laquelle prévaut l'incertitude. À la fin de Wilt 1, Henry Wilt accepte enfin les contradictions engendrées par sa double nature. Voulant à la fois la liberté, source de danger, et le confort simple de la vie de l'homme ordinaire, Wilt se résigne à redevenir l'homme sage qu'il n'était plus en assumant ses aspirations contradictoires. En effet, le contraire de la sagesse est de prétendre qu'il est possible de maîtriser son destin par la seule volonté. Wilt constate, grâce à un parcours initiatique, que c'était une imposture. Dans ce roman, l'inspecteur Flint ne parvient pas à ce stade de réflexion. Il demeure la victime de Wilt et de sa capacité d'ironiste lors d'interrogatoires durant lesquels il tente de faire avouer à Wilt des délits qu'il n'a pas commis. Il apprend ainsi, à ses dépens, que le monde est plus complexe qu'il ne semble. Dans Wilt 4, l'inspecteur Flint finit par évoluer. Comme Wilt l'avait fait dans les romans précédents, celui-ci reconnaît qu'il y a une part de l'homme qui reste inconnue et qu'il ne faut surtout pas essayer de comprendre. La sagesse de Wilt deviendrait-elle contagieuse ? Toujours est-il que Wilt 4 se termine sur une note d'optimisme qui, après la peinture des travers les plus sombres de l'être humain, ne peut que réjouir le lecteur.
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p.82-3.
Samantha avait parfaitement jaugé la personnalité du révérend.
« Dieu » ? fit-elle en prenant un air ahuri. Mais c'est quoi, ça, « Dieu » ?
Le révérend fut ahuri à son tour. Visiblement, personne ne lui avait jamais posé une telle question.
- Dieu ? Eh bien, je dois dire... Je dois dire..., bredouilla-t-il.
Mrs Cooper trancha.
- Dieu est amour, dit-elle d'un ton pénétré.
Les quadruplées la regardèrent avec intérêt. Voilà qui promettait d'être amusant.
- Est-ce que vous faites Dieu ? Lança Emmeline.
- Faire Dieu ? Tu as bien dit « faire Dieu » ? demanda Mrs Cooper.
La tante Joan eut un sourire contrit. Elle n'avait pas la moindre idée de ce qui allait suivre. Rien de plaisant, sans aucun doute. En fait, la conversation prit même un tour excessivement déplaisant.
- On fait l'amour ; donc si Dieu est amour, on fait Dieu, expliqua Emmeline avec un sourire de séraphin. Les gens n'existeraient pas si on ne faisait pas l'amour. C'est comme ça qu'on fait les bébés.
Mrs Cooper la contempla, horrifiée, incapable de trouver une réponse. Le révérend en trouva une.
- Ma chère enfant, lança-t-il très fort et un peu imprudemment, tu ne sais pas de quoi tu parles. Ce sont les paroles de Satan. Des paroles diaboliques !
- Ce n'est pas vrai. C'est affaire de logique, et la logique n'a rien de diabolique. Vous avez dit que Dieu est amour, alors j'ai dit...
- Tout le monde a entendu ce que tu as dit ! tonna Eva. Et on ne veut plus t'entendre. C'est compris, Emmy ?
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p.119-20.
- Je crois que le mot est « stationnaire », chef. Vous avez dit « orbite statuaire ». C'est « orbite stationnaire ».
Le shérif contempla son adjoint d'un œil torve. Il commençait à s'énerver.
- « Stationnaire » est impossible, Baxter. Wilma se déplace à plus de quatre mille huit cents kilomètres à l'heure. Forcément, vu la vitesse de rotation de la Terre. Enfin, c'est un nombre de cet ordre. T'as qu'à calculer toi-même : la Terre fait une rotation complète en un jour, et sa circonférence est de trente-neuf mille kilomètres. C'est une simple division. Fais le calcul tout seul. Alors si t'as un satellite qu'a planté ses fesses au-dessus de Wilma... Non, oublie « planté ses fesses », ça me rappelle trop de choses désagréables. Un satellite perché là-haut, à des hauteurs vertigineuses, aussi vertigineuses que la connerie des mecs qui mènent cette opération... Il faut bien que ce petit bijou se déplace à toute allure pour rester au-dessus de Wilma, non? (Baxter acquiesça.) Donc, quand je dis « statuaire », je sais ce que je dis. L'opération doit coûter des millions de dollars. Elle est donc forcément statuaire, approuvée par le gouvernement. Et dire qu'on essaie de réduire le déficit fédéral !
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- Allez donc voir à la morgue ! Vous y trouverez sûrement un macchabée avec des vêtements à sa taille. Maintenant, laissez-moi dormir !
L'inspecteur emprunta le couloir et demanda la direction de la morgue. Mais, arrivé là et ayant exposé les raison de sa venue, il fut traité de détrousseur de cadavres et priés de décamper immédiatement.
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p.28.
Mais Eva avait d'autres chats à fouetter. Samantha lui donnait pas mal de fil à retordre : elle refusait catégoriquement de partir en Amérique. La cousine d'une copine lui avait raconté qu'elle était allée à Miami et qu'elle avait vu un homme se faire abattre en pleine rue.
- Ils portent tous des armes à feu. Et le taux de criminalité est effrayant, avait-elle dit à sa mère. C'est une société hyper violente.
- Je suis certaine qu'à Wilma les choses sont différentes. D'ailleurs, l'oncle Wally est un homme qui a beaucoup d'influence, et personne n'oserait le contrarier.
Mais Samantha n'en était pas convaincue :
- Papa dit que c'est un vieil enfoiré qui se la pète et qui croit que les États-Unis gouvernent le monde.
- Peu importe ce que dit ton père. Et n'emploie pas de tels mots à Wilma.
- Quoi ? « Qui se la pète » ? D'après papa, c'est exactement le terme qui convient. Les Américains font péter des bombes sur l'Afghanistan et tuent des milliers de femmes et d'enfants.
- Et ils ratent les véritables cibles, renchérit Emmeline.
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Par les temps qui courent, avouez qu'on lirait bien une bonne comédie réussie ? J'ai ce qu'il vous faut.
« Wilt » , de Tom Sharpe, c'est à lire en poche chez 10/18.
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