Récit autobiographique qui raconte les événements autour de sa naissance. On découvre les fetes traditionnelles qui entoure sa naissance en Chine : le premier bain, le troisième jour, le premier mois... La vie de sa famille n'est pas facile, des difficultés financières. On remarque que les traditions sont très présentes à cette époque comme, par exemple, offrir un présent quand on rend visite!
Dans la deuxième partie, on s'éloigne un peu de l'événement de sa naissance, et il raconte les "heurts" entre les différentes religions : les taoistes, les bouddhistes et les chrétiens principalement. le révérend est montré comme quelqu'un de fourbe, et son disciple aussi qui "profite" de la religion chrétienne pour l'argent et montrer un certain pouvoir. A la fin du roman, une anecdote est raconté avec le seigneur Ding et le révérand mais on ne saurait sans doute jamais la fin, l'auteur est mort avant de le finir... Un peu frustrant!
J'ai trouvé le roman très intéressant, on découvre les aspects de la vie chinoise ( et mandchoue) au début du XXe siècle, avec une pointe d'humour. L'épisode que j'ai le plus apprécié, c'est lors d'une fin de visite quand le cadeau retourné est un aliment périmé!!
J'ai quand même préféré 3 générations sous un même toit, plus "complet"!
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Beaucoup de plaisir ,à suivre ,Tianci, ce petit garçon trouvé, adopté par un père bon, honnête, .doux, une mère sévère, rigide, les relations entre eux seront tendues mais pas dénuées totalement d'affection.
Son entrée à l'école ne se fera pas sans difficulté quand on découvre ,qu'il est un enfant naturel, son physique hélas ne l'aide pas et lui attire des moqueries supplémentaires.
Tianci ne manque de rien, une enfance privilégiée qu'il perdra, lui qui se considère comme un bon à rien. Va-t-il s'en sortir?
L'auteur Lao She nous dresse le tableau de la société chinoise des années trente.Des pauvres qui côtoient les riches , il ne dépeint pas seulement le coté sordide de la pauvreté mais au contraire la joie et la solidarité au sein de cette communauté.
Enfin, bref il faut le lire pour se faire une idée de cet écrivain chinois que je ne connaissais pas ,mon premier livre mais surement pas le dernier
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Dans un contexte politique en pleine ébullition; la longue marche est commencée, Mao devient le chef du Parti communiste chinois; le peuple se débat dans son quotidien.
C'est ce dernier, que l'auteur va nous faire découvrir par cet enfant dont on ne sait que faire, si ce n'est l'abandonné.
Une enfance partagée par les difficultés d'une sociétés de tradition voyant son environnement se restreindre aux volontés d'une politique dite "populaire".
Adopté par amour, élevé avec coeur et convoitises, les jours se font bien souvent luttes et combats contre ces vanités d'hommes et d'idéologie.
Intéressant à parcourir dans ses lignes et cette existence d'ailleurs dans un siècle de révolutions.
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Je pensais découvrir la Chine dans ce roman et j'en sors désolée. Peut-être un problème de traduction, mais j'ai été choquée de retrouver des expressions communes aux deux cultures, je pensais que tout était totalement différent entre l'Asie et l'occident.
Les personnages ne sont pas attachants, le "fils tombé du ciel" est trop pâlot pour cela, il est décrit comme un personnage sans caractère et on ne parvient pas à s'attacher à son sort.
Le fait que le roman ne se situe pas dans le temps laisse aussi très perplexe car on n'a aucun repère. Je suis globalement déçue de cette lecture, j'essaierais ultérieurement de découvrir les coutumes chinoises par le truchement d'un autre écrivain.
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Tianci n'avait jamais fait de mal à personne mais sa mauvaise réputation grandissait de jour en jour. Il n'y a guère que l'homme qui puisse, dés ses premiers instants, avoir une triste réputation. Personne n'a jamais vu un cochon déshonoré dés sa naissance.
On ne peut, comme à la criée, que vendre ce que l'on a sur l'étalage, s'agirait il d'un enfant naturel sans ascendance connue ou même mieux, d'un balluchon.
C'est parfois d'une situation désespérée que jaillit l'espoir.
Dans la vie, bien souvent, les responsabilités nous échappent, comme l'eau qu'on puise avec un panier percé
C'est en apprenant que l'on mesure son ignorance.
Olivier BARROT présente le roman de Lao She, "Messieurs Ma père et fils". Ce roman s'inspire du séjour londonien de Lao SHE.