La dixième victime

L'intrigue n'est pas inintéressante, mais aurait pu être mieux développée.
J'ai apprécié le côté "roman d'anticipation" (assez rare pour un ouvrage de la collection Carré Noir), la peinture caricaturale du monde de la production (le trio hiérarchisé Martin - Chet - Cole fait très souvent sourire), et le personnage de Polletti (bien plus complexe que je ne l'aurais imaginé).
La lecture demeure plaisante, et la fin quelque peu inattendue.

"Du Sheckley dans toute sa puissance pour le style, pas forcément pour le fond…
On reconnaît l'humour de l'auteur, sa tendance à la dérision (comme sur les plans de protection ou le suivi par radio…), sa plume délirante qui surfe sur l'action et l'originalité et offre quelques moments sympas...
On retrouve aussi sa tendance à partir un peu là où le texte le mène – à savoir qu'il ne doit pas trop savoir où il va au départ… Et au final non plus, peut-être – il arrive à une conclusion qui se tient mais qui ne vaut pas l'idée de départ.
Et puis surtout, on a l'impression qu'il tape à la ligne, payé au mot, et plus c'est long, plus il est payé. Alors parfois, souvent, on a de l'inutile qui allonge un paragraphe, un chapitre…
Distrayant mais pas majeur."

A oublier bien vite.