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3,91

sur 4258 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Livre lu dans le cadre du club de lecture du mois d'octobre.

Pour moi qui suis novice en classiques, je dois avouer que ce roman est une vraie découverte, et plutôt une très bonne.

Ce roman nous raconte donc la vie de Victor Frankenstein et du monstre qu'il a créé et qui va lui apporter tant de malheurs. Je ne vais pas m'étendre sur le résumé puisque beaucoup connaissent cette histoire célèbre de deux siècles.

Pour ma part j'ai beaucoup aimé le style et le genre, c'est un roman précurseur pour l'époque à laquelle il a été écrit et je trouve ça vraiment agréable à lire.
Je n'ai pas beaucoup aimé le personnage de Victor Frankenstein qui a mon sens est un modèle d'égoïsme et égocentrisme. Il fait des choix qu'il n'assume pas, il est irresponsable et très apitoyé sur le sort qu'il s'est lui-même provoqué.
Par contre j'ai eu énormément d'empathie pour son monstre, il m'a émue et touchée, même s'il commet des actes répréhensibles, il donne vraiment de l'impression d'agir sous le coup du désespoir et du chagrin. Jusqu'au bot du roman ça aura été un personnage qui m'a surprise et que j'ai admiré par son charisme, ses sentiments, son empathie, sa franchise et sa sincérité. Pour moi c'est un être entier et je trouve que malgré l'aspect physique horrifiant, il est d'une beauté d'âme qu'aucun humain ne pourrait égaler.

Enfin pour moi ce sont 4 étoiles, la seule chose qui m'a manquée serait probablement l'action. On assiste tout le long du roman a une succession de personnes qui nous raconte leur histoire et donc il y a peu de mouvement, mais cela reste un très beau roman.
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Les femmes ne sont pas si nombreuses dans la science-fiction. C'est donc tout à fait étonnant de constater qu'une jeune anglaise de 19 ans a écrit en 1816 un des premiers « classiques » du genre.

Il faut dire que Mary avait de qui tenir, son père était l'écrivain William Godwin et sa mère, Mary Wollstonecraft, était la célèbre pionnière du féminisme britannique, auteure de « Défense des droits de la femme ».

Le texte de Mary Shelley ne ressemble cependant pas beaucoup au monstre retenu par le cinéma et l'imagerie populaire. C'est l'ambiance de la littérature anglaise du 19e siècle, dans un ouvrage qui ne vise pas qu'à avoir peur de la « créature », mais amène aussi la réflexion sur la vie et la responsabilité scientifique.

Plus tard, des monstres réels ont été créés par la science et des Nobel ont été effrayés par ce qu'ils avaient mis au monde. de nos jours, les docteurs Frankenstein font couramment des greffes de coeur, de rein et même de visage et s'aventurent même dans le bricolage génétique…

Un roman de science-fiction rédigé à la lueur de la chandelle, un texte fondateur, à lire pour se rappeler les origines et mesurer le chemin parcouru…
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Deux siècles se sont écoulés et Frankenstein est toujours aussi présent dans nos esprits.
Précurseur de la science-fiction, ce classique de la littérature fantastique, écrite par une jeune anglaise de 19 ans, est une oeuvre qui a été transposée et transformée à de nombreuses reprises.

Le docteur Victor Frankenstein va vite être dépassé par le fruit de son expérience. L'éveil du monstre et la laideur de sa créature va plonger Victor dans une profonde accalmie. Il va l'abandonner, le laissant découvrir le monde de son fait. Contrairement aux idées reçues, cette monstruosité n'est pas dénuée de paroles, il s'exprime avec éloquence et finesse. Mis au ban de la société, lui qui n'aspire qu'à vivre en toute quiétude avec les humains, cette ignoble injustice va déclencher une haine farouche contre son géniteur.

Il faudrait être insensible pour ne pas ressentir de la compassion face à cet être sans nom, qui court sans cesse les rues, recherchant la moindre étincelle de tendresse et d'affection chez les hommes.
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Parfois, la littérature tient à peu de choses. L'éruption du volcan Tambora en 1815 a complètement bouleversé le climat en Europe notamment, dans les années 1816, 1817 (cf "1816, l'année sans été" de Gillen d'Arcy Wood). Entraînant des périodes quasi glacières sur les Alpes. C'est à cette époque que les amis Shelley et Byron parcouraient la Suisse en vacances. le mauvais temps les obligeant à rester très souvent cloîtrés dans leur chalet, avec comme passe-temps favori, de s'inventer des histoires extraordinaires. Ce serait pendant une de ces soirées que serait né, de l'imaginaire de Mary Shelley, le personnage de Frankenstein et de sa créature. Se nourrissant de la littérature romantique, gothique et fantastique, avec l'esprit scientifique en vogue à l'époque de ce début de XIXe siècle. Restait à peaufiner l'intrigue, avec l'aide de Percy Shelley. Relayé ensuite par le cinéma et le célèbre physique de Boris Karlov. Et voilà comment naît un mythe !
Que reste-t-il aujourd'hui de l'oeuvre littéraire proprement dite ? L'intrigue est très moralisante. A l'instar de Prométhée, l'homme peut-il jouer au Démiurge ? Les bons sentiments, le bien, le mal… répétés à outrance alourdissent le récit. Beaucoup trop de longueurs sur des thèmes existentiels finissent par nuire à l'action. De mon point de vue, ce romantisme-là ne passe plus pour le lecteur d'aujourd'hui.
Reste tout de même, à la suite des errances des protagonistes, un aperçu de l'Europe pendant la période charnière entre XVIIIe et XIXe siècle, d'harmonieuses et envoûtantes descriptions de paysages grandioses, et une intrigue qui malgré tout, conserve un certain intérêt.
A lire pour s'immerger dans l'époque.
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Victor Frankenstein, un jeune savant, décide de quitter sa Suisse natale pour étudier la chimie en Allemagne.
Dans son laboratoire, il découvre le secret qui permet de donner la vie à la matière inerte.
C'est au terme d'un travail acharné et solitaire qu'il donne vie à une monstrueuse créature à l'hideuse apparence humaine.
Epouvanté par l'éveil de la créature, Victor croit sombrer dans la folie, cloué au lit pendant plusieurs mois par une fièvre démente, veillé par son fidèle ami Clerval.

C'est en rentrant au pays, anéanti par la nouvelle du meurtre de son petit frère Charles, qu'il retrouve la trace de sa création.
Assailli par un sombre pressentiment, Victor doit se rendre à l'évidence; la terrifiante créature est terriblement malfaisante, répandant la mort et le malheur dans les pas de son créateur.
Alors qu'il arpente les montagnes, la créature abhorrée se présente enfin à lui. N'aspirant qu'à la reconnaissance de son Dieu, elle se livre à coeur ouvert au récit de son existence.
Surhumaine de par sa taille gigantesque et sa résistance physique, la créature l'est aussi par son intelligence, sa finesse d'esprit et sa sensibilité. Après s'être laissé émouvoir, Victor découvre avec horreur qu'il est le meurtrier de son petit frère bien-aimé.

Le maître ou l'esclave ? Les rôles semblent s'inverser pour Victor qui réalise avec horreur que la créature n'a d'autre dessein que d'assouvir son projet de destruction sur lui et ses proches, animé désormais par la désir de vengeance.
S'engage alors entre les deux ennemis un duel impitoyable aux confins de la Terre, dont chacun pressent le funeste dénouement.

Du créateur ou de la créature, qui est le (la) plus à blâmer ?
Frankenstein, qui s'est substitué à Dieu en créant et en lâchant dans le monde une abomination sans penser aux conséquences terribles pour la race humaine ?
Ou
L'être misérable, qui abandonné à son sort, n'a eu d'autre choix que d'apprendre à survivre dans un environnement hostile. Alors qu'à l'origine, son coeur gonflé d'espoir n'aspirait qu'à l'amour et au partage, il fut cruellement rejeté par les humains qui ne lui ont témoigné que du dégoût. Condamné à un exil forcé, voué à une solitude éternelle, son âme s'est remplie de haine.

J'ai découvert avec plaisir ce classique dont l'histoire me fascine depuis l'enfance. J'ai par ailleurs toujours cru que Frankenstein était le nom de la créature et non du scientifique. Ce texte qui date de 1818 a été écrit par une jeune femme anglaise, Mary Shelley, à qui il faut reconnaître l'incroyable talent d'avoir créé un des premiers romans de science-fiction. Je vous recommande ce roman fantastique qui vous fera frissonner d'horreur jusqu'au bout !
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Le personnage de Frankenstein a tout pour intriguer. Son histoire est au carrefour entre la science-fiction (puisque le personnage est tout de même créé par un scientifique qui essaie de découvrir un moyen de creer un être à partir de morceaux de cadavre) et le fantastique (car il s'agit quand même de la naissance d'un monstre dont l'existence parait plus lié à la magie qu'à de la science bien crédible). Et c'est en plus un des premiers livres du genre puisque publié dès 1818. Et quand on ajoute que l'auteure... prend un e à la fin, ça en fait réellement un ouvrage unique dans l'époque et le genre.

J'ai vu il y a peu le film Mary Shelley et cela m'a donné envie de me plonger dans cette lecture qui me faisait de l'oeil depuis un moment. Je connaissais déjà l'anecdote du "concours littéraire" pour écrire une histoire d'horreur entre Mary, son compagnon Percy et le poète Lord Byron. Mais le film permet surtout de découvrir toute la vie de Mary, sa mère la philosophe féministe Mary Wollstonecraft, morte quand elle n'était que bébé, son père William Godwin, écrivain politique, romancier et éditeur, son compagnon Percy Shelley poète renommé. Avec un tel entourage, Mary ne peut que désirer écrire mais elle est tellement brassée d'influences qu'elle ne sait par où commencer. Elle adore les récits gothiques et d'épouvante, mais aussi les grandes romances. D'abord édité anonymement avec la préface de Percy Shelley, tout le monde croit forcément que l'oeuvre est de lui et non de Mary. Une seconde édition sortira en 1831,cette fois-ci avec le nom de l'auteur.

Beaucoup d'amateurs de fantastique et de SF ressortent décu de la lecture de ce livre. Ils oublient sans doute à quel point il a fallu d'innovation et de courage à Mary Shelley pour sortir ce genre de livre à une époque où ces récits étaient vus comme une littérature très mineure (un peu comme aujourd'hui pour certains vous me direz) alors que, par son entourage personnel, Mary se sentait prédestiné à écrire de la "grande" littérature. On a tendance à dire que Frankenstein est sans doute l'un des premiers ouvrages de science fiction, mais l'auteure ne s'attarde pas du tout sur tout l'aspect scientifique de la chose. La création du monstre est peu décrite, le professeur Frankenstein prétextant qu'il ne veut pas dévoiler ses secrets pour que d'autres ne fassent pas l'erreur de limiter. La transformation assez rapide du monstre grognant en un homme, certes repoussant, mais pouvant s'exprimer parfaitement correctement (voire de façon précieuse) est également troublante et semble défier toute science et tout réalisme, que la science-fiction s'évertuera par la suite à beaucoup plus rechercher.

C'est que Mary Shelley ne veut pas démontrer ses talents de scientifiques mais d'écrivain. Elle veut parler remords, vengeance, grands sentiments. Elle veut effrayer son lecteur par les conséquences des actes que l'on pense réaliser pour sa gloire et qui finissent par devenir votre malédiction. Ce genre de récit ne peut que décevoir les amateurs des genres qui cherchent à plus connaitre l'apparence du monstre, qui veulent du suspense, de l'action. Il ne faut pas oublier non plus que si ce récit à des imperfections, c'est aussi parce que c'est celui d'une toute jeune fille d'à peine 20 ans !

En digne fille de ses parents, Mary a publié un ouvrage dont elle aurait voulu que sa mère soit fière si elle avait pu le lire. Un ouvrage philosophique, humain et dont la figure du monstre et la relation monstre-créateur auront influencé les récits du genre pour des siècles et des siècles.
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Voilà un autre classique que je m'étais promise de lire un jour. Je peux maintenant le rayé de ma liste. Une lecture sans grande surprise (évidemment), avec toutes les adaptations cinématographiques, mais, je suis contente d'avoir redécouverte cette oeuvre dans sa version originale. Shelley est douée d'une plume qui sait raconter, imager et transporter son lecteur. Je me suis prise au jeu très facilement. Une bonne histoire très bien écrite... A lire, pour les puristes ! ;)
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De Frankenstein je ne connaissais que le titre et les très grandes lignes de l'histoire. Un homme érudit, passionné de sciences, Victor Frankenstein (et oui Frankenstein n'est pas le nom de la créature mais celui de son créateur…. Mais cela je le savais 🙂 ) se prend pour Dieu et crée un être à qui il donne la vie…. Mais, tout comme l'homme pour Dieu, son oeuvre n'est pas parfaite, loin de là et horrifié par le colosse au visage monstrueux qu'il a créé, il l'abandonne et s'enfuit. le monstre tente de nouer des liens avec ceux qu'il croise mais à sa vue tout le monde prend peur et le rejette. Se prenant d'affection pour une famille vivant isolée, il leur vient anonymement en aide mais finira également par être honni mais découvrira que l'amour existe. de rage devant tant d'incompréhension et d'injustice, il se retournera contre son créateur, Victor Frankenstein (on s'en prend toujours à ses parents quand quelque chose ne va pas…), lui demandera de lui donner une femme telle Eve, avec qui il pourra vivre heureux, loin du monde et des hommes. La promesse que lui fera Victor dans un premier temps et qui ne sera pas tenue aura des conséquences sur ses proches et finira par une course poursuite jusqu'aux territoires glaciaires.

Très grosse surprise pour moi ! J'ai découvert un roman à plusieurs tonalités : dans un premier temps un roman épistolaire entre Robert Walton et sa soeur, celui-ci lui narrant sa rencontre avec Victor Frankenstein qu'il recueille à bord de son voilier (l'action se situe en 17..) celui-ci devenant ensuite le narrateur pour conter les raisons pour lesquelles il a été retrouvé errant sur la banquise à la poursuite de celui qu'il a mis au monde et qui est la source de tous ses tourments.

A la suite d'un assassinat, le roman prend la tournure d'une enquête : qui a tué le frère de Victor, Justine (une servante), accusée du meurtre sera jugée et exécutée, mais n'est-elle pas la première victime collatérale de son oeuvre créatrice ? Puis s'en suit un voyage de plusieurs années à travers pays et mers où les morts se succèdent, châtiments d'un fils envers son père pour de multiples raisons et pour finir par un retour aux lettres de Robert Walton à sa soeur pour l'épilogue.

Publié en 1818, Mary Shelley n'a que 21 ans (1797-1851), ce roman écrit lors d'un séjour en Suisse où elle séjourneMARY SHELLEY PORTRAIT avec celui qu'elle épousera plus tard, Percy Shelley, et Lord Byron (poète) et son épouse Mary ainsi qu'un médecin nommé Polidori. Pour occuper les journées (la météo étant peu clémente) ils décident de se raconter des histoires terrifiantes. Mary Shelley en fera un cauchemar dont elle s'inspirera pour créer Frankenstein .

Je ne peux pas dire que j'ai été terrifiée par le récit (ni par le monstre) mais je suis passée par plusieurs états : dans un premier temps j'ai trouvé très présomptueux et lâche ce Victor Frankenstein qui se pense capable, tel le Créateur, de « mettre au monde » un homme pour ensuite l'abandonner à son sort, incapable qu'il est d'assumer son échec (quel pleutre inconscient et immature) malgré ses « connaissances scientifiques » et de livrer à lui-même une créature, tel un nouveau-né, au monde. J'ai été ensuite attendrie par ce Monstre, par sa volonté à aider, à apprendre le langage, les mots, à s'instruire, à éprouver des sentiments et se rapprocher des autres. Certes sa vengeance sera terrible, il sera sans pitié jusqu'à unMARY SHELLEY dénouement digne des grandes tragédies.

Depuis ma lecture et en y repensant je trouve qu'il soulève également bon nombre de thèmes et peut-être même être le symbole universel de la responsabilité de ce que l'homme crées ans toutefois en mesurer toutes les conséquences (bombe atomique par exemple). Un roman gothique qui aborde donc bien des réflexions sur la création, la responsabilité des actes mais également, les apparences (le Monstre n'est jugé que sur son apparence), la vengeance, les remords.

Quelle imagination pour une si jeune fille dont je connaissais l'histoire (j'avais vu il y a quelques temps un très joli film Mary Shelley de Haifaa al Mansour retraçant la génèse de ce roman) et dont l'enfance mais également sa vie a été imprégnée de deuils (mère, enfant, époux).

Je ne pensais pas trouver une écriture aussi fluide et moderne, une construction aussi variée, une réflexion aussi intéressante (et énigmatique) sur le devenir de l'homme, en tant qu'être humain, qu'il ne serait, dans sa forme négative, que le résultat d'avoir été renié par le Créateur et chassé du Paradis (Eve étant, bien entendu, la source de tous ses malheurs….. bon je me calme), devenu capable du mal mais pas de son fait mais par son rejet par son géniteur et les humains. Un roman qui se veut une référence gothique mais que je trouve également très philosophique….

Finalement j'ai eu beaucoup de compassion et de compréhension pour la Créature et compris son désarroi face à un monde qui l'exclut, le rejette alors qu'il ne souhaitait que vivre heureux, amoureux, loin du monde et de ses turpitudes. Et en plus j'aime beaucoup la couverture…..
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Je différais depuis longtemps, la lecture de Frankenstein.
Je viens de combler cette lacune.
Victor Frankenstein parvient à créer un être vivant, déjà adulte, de proportions gigantesque et bien repoussant. Ce faisant, il fabrique le matériau de son malheur et de ses souffrances. Plus grave: il prépare l' anéantissement des êtres qu'il aime le plus au monde.
Ces récits enchâssés les uns dans les autres, nous interrogent sur la responsabilité du créateur face à sa création qu'il abandonne sitôt fabriquée et mise en vie!
Mary Shelley, par la voix des deux protagonistes (le créateur et la créature) explore soigneusement et implacablement ce terrifiant gâchis entraîné par un acte scientifique abominable.
Cette histoire hallucinante voit s'affronter deux désespoirs qui se nourrissent l'un l'autre jusqu'à la folie: le monstre, rejeté par les humains et qui se voit refuser une compagne à sa semblance, Victor qui est pris dans le piège de la colère de sa créature.
La poursuite finale, dans les glaces du Pôle Nord, revêt un aspect particulièrement funèbre.
Il me semble tout de même (ou est-ce seulement mon ressenti?) que Mary Shelley manifeste plus d'empathie pour la créature qu'a l'encontre de Victor Frankenstein.
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Roman d'horreur ou drame ? Considéré comme le premier roman de science-fiction, classer ce livre n'est pas aussi aisé que ce qu'on peut imaginer.
Ce récit est avant tout celui de l'hubris d'un homme qui a joué à Dieu sans en mesurer les conséquences.
Une relecture de ce classique qui j'ai fortement apprécié.
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