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Citations sur Sinners, tome 1 : Vicious (59)

Le désir, c’est quand on veut qu’une personne vous fasse du bien. L’amour, c’est quand on veut lui faire du bien.
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Je t'aime depuis l'instant où tu m'as dit que tes amis t'appelaient Millie. Et je crois que j'ai tout de suite su que je ne t'appellerais jamais comme ça. Parce que tu n'allais pas être mon amie. Tu allais être la femme de ma vie.
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Je n’avais jamais parlé à personne de mes insomnies. Mes failles, je les gardais pour moi. Comme mes sentiments. Car contrairement à ma réputation, je n’étais ni un monstre ni un psychopathe indifférent à tout. J’aimais des tas de choses. Mes amis. Les Raiders. Mon métier d’avocat. Conclure des affaires lucratives. Voyager. Faire de l’exercice. Et baiser. Oh oui, baiser, j’aimais vraiment ça. J’ai jeté un regard du côté d’Emilia qui continuait à dormir profondément dans son fauteuil. Merde… Ce qu’elle pouvait être belle… J’ai profité de ce qu’elle dormait pour l’observer tranquillement. J’adorais ses lèvres. Et son corps.
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- Demande-moi ce que je veux, a-t-il murmuré en me regardant dans les yeux.
Cette démonstration publique de tendresse m'a totalement bouleversée, mais j'ai tenté de résister à la vague d'espoir qui me submergeait. J'avais trop peur d'être déçue.
- Qu'est-ce que tu veux ? ai-je demandé en cherchant son regard.
Et soudain, on n'était plus à New-York dans une galerie bondée, mais dans ma chambre d'adolescente, seuls au monde, indifférents à tout ce qui n'était pas nous.
- Toi, a-t-il répondu simplement.
Dans un soupir douloureux, il a fermé les yeux.
- Merde, Emilia. Tout ce que je veux, c'est toi. D'accord ?
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Ma grand-mère disait que la vie est comme la floraison des cerisiers. D'une beauté à couper le souffle, mais éphémère. C'est avec elle que j'ai compris qu'il fallait profiter des joies de l'amour et de la vie. Et surtout de la présence de ceux que l'on aime, parce qu'elle n'est pas éternelle.
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Le désir, c’est quand on veut qu’une personne vous fasse du bien. L’amour, c’est quand on veut lui faire du bien.
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Je n’aurais donc eu aucun scrupule à éjecter qui que ce soit de ma vie, et surtout pas une simple assistante.
— Tiffany ? Oui, c’est moi. En arrivant au bureau vous prendrez vos affaires et vous irez chercher votre dernier chèque. Vous êtes virée. J’envoie par avion quelqu’un pour vous remplacer.
Je ne couchais pas avec elle.
Elle avait un contrat standard.
Au revoir. 
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-Pourquoi cette obsession pour les cerisiers en fleur ? ai-je demandé.

Je me posais cette question depuis dix ans. Des cerisiers en fleurs, ou des fleurs de cerisiers, elle en avait toujours mis partout. Sur ses manuels, sur son sac à dos, sur ses vêtements, sur ses chaussures, sur ses mains et sur ses bras. Ce n’étais d’ailleurs pas un hasard si la nuance de ses cheveux rappelait celle des cerisiers du Japon.

-Ils symbolisent pour moi la beauté éphémère… Et je les rattache aussi à l’un de mes plus beaux souvenirs s’enfance.

Elle eut un sourire rêveur et attendri.

-Quand j’étais petite, ma grand-mère m’emmenait chaque printemps à Washington D.C pour le festival des cerisiers en fleur. J’attendais ce moment toute l’année. On avait pas assez d’argent pour passer une nuit à l’hôtel, ni pour aller au restaurant de barbecue, mais quand même, c’était génial.

Elle a soupiré.

-L’année de mes sept ans, elle a eu le cancer. Elle a beaucoup souffert. Avant de mourir, pour m’expliquer qu’elle ne reviendrait plus, elle m’a parlé du sakura du Japon. Là-bas, la floraison des cerisiers est très courte, mais d’une beauté à couper le souffle. Et quand la pluie et le vent font tomber les fleurs, le sol est couvert d’un tapis de pétales roses, et c’est encore plus beau. Ma grand-mère disait que la vie est comme la floraison des cerisiers. D’une beauté à couper le souffle, mais éphémère. C’est avec elle que j’ai compris qu’il fallait profiter des joies de l’amour et de la vie. Et surtout de la présence de ceux que l’on aime, parce qu’elle n’est pas éternelle.

Elle a fermé les yeux et elle s’est tue.

Mais j’ai compris qu’elle pensait au moment où je l’avais éloignée de ceux qu’elle aimait.
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— Fermez la porte et asseyez-vous, Floyd. Vous aussi, mademoiselle LeBlanc.
Ils ont fait ce que je leur demandais et j’ai pris une profonde inspiration. Je sentais que j’allais bien m’amuser.
Le moment était venu de rappeler à ce Floyd qu’on n’empiétait pas sur le territoire de son patron.
— Qui suis-je ? lui ai-je demandé.
Il s’est agité sur son siège en se massant la nuque et en jetant un regard inquiet du côté d’Emilia.
— Le P-DG de Fiscal Heights Holdings, a-t-il déclaré.
— Mauvaise réponse.
J’ai noué mes deux mains en me renversant sur le dossier de mon fauteuil et en me tapotant les lèvres du bout de mes index.
— Mademoiselle LeBlanc, qui suis-je ?
— Un sadique ? a-t-elle répondu tout en contemplant ses ongles.
Floyd a ouvert une bouche horrifiée. J’ai senti mon sang bouillonner dans mes veines, mais je me suis forcé à sourire. Au fond, je jubilais. J’adorais quand elle faisait sa peste.
— Faux, mademoiselle.
Je me suis tourné vers Floyd.
— À vous.
— Baron Spencer, a-t-il répondu.
— Mademoiselle LeBlanc ?
Elle allait sûrement m’envoyer paître, mais ça ne me dérangeait pas. Je savais où je voulais en venir et j’étais sûr d’y arriver.
— Le pire voisin du monde ?
Ce jeu commençait vraiment à me plaire.
— Floyd ? Dernière chance pour vous…
Le pauvre Floyd s’était mis à transpirer. Il avait l’air paniqué, abattu. Je savais que si Jaime, Dean et Trent apprenaient que je m’étais amusé à terroriser un comptable, ils allaient me le faire regretter. Mais ça n’aurait pas été la première fois qu’ils me tomberaient dessus pour avoir maltraité psychologiquement un employé.
— Vous êtes mon patron, a déclaré Floyd.
Enfin ! Ce n’était pas trop tôt. 
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J'aimais Emilia. Je l'aimais tellement que j'étais certain que rien d'autre que la mort ne pourrait nous séparer.
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