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EAN : 9782843449376
140 pages
Le Bélial' (30/08/2018)
3.51/5   147 notes
Résumé :
Collection Une Heure Lumière - 15
Londres, fin du 19e siècle. La ville est polluée par l'industrialisation. Samuel Prothero, aliéniste reconnu et membre du club des inventeurs, est sollicité par l'ingénieur Jeffery Richmond. Celui-ci est le concepteur des attracteurs, des machines destinées à purifier l'air londonien. Mais son invention attire aussi les fantômes, en particulier celui de sa sœur décédée dans des conditions étranges...
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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
3,51

sur 147 notes
C'est tout moi, ça. J'achète les livres de la collection UHL du Bélial' et je les laisse prendre la poussière sans les lire. C'est pas bien.

Bon, j'attaque le rattrapage avec Les attracteurs de Rose street. Mon premier Lucius Shepard (là aussi j'ai du retard). Un court roman du temps de la reine Victoria qui fleure bon le brouillard de particules londonien, les calèches et la curiosité des hommes bien nés pour le monde qui les entoure.
C'est fou comme j'ai eu l'impression de lire un roman fantastique britannique de la fin du 19eme siècle. Vous êtes sûrs que Shepard est américain ? Un coup de chapeau également au traducteur Jean-Daniel Brèque qui retranscrit parfaitement l'atmosphère des romans de cette époque. Tout y est : le narrateur Samuel Prothero, aliéniste ambitieux mais pas snob qui accepte de prêter ses talents au riche mais taciturne Jeffrey Richmond. M. Richmond dont la maisonnée renferme de lourds secrets qui n'ont pas été sans me rappeler ceux de M. Rochester dans Jane Eyre. Mais des secrets dont émanent un parfum de fantastique qui va prendre de plus en plus d'ampleur au fur et à mesure de l'avancée du récit.
L'auteur passe allègrement d'une ambiance Londres des bas-fonds à la Dickens à du quasi vaudeville . En revanche le tampon steampunk me semble abusé ; les machines de Richmond sont seules à le justifier, mais pas plus que la machine à explorer de temps de H.G. Wells.

Le récit se déploie lentement, faisant avancer l'intrigue principale à la même vitesse que les relations entre les personnages, ladite intrigue se devant d'accélérer sur la fin pour ne pas se prendre dans la face la 4eme de couverture de ce court format. Des questions resteront sans réponses sur ce dont Samuel, Jane et Jeffrey ont vraiment été témoins. Un aspect nécessaire de ce genre d'histoire selon moi.
Je lis peu ce genre de récit, mais une fois de temps en temps c'est bienvenu. Ici le timing était parfait. J'ai beaucoup aimé.
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Lucius Shepard fait partie des auteurs que j'ai envie de découvrir depuis quelques temps déjà. Et quoi de mieux pour une première lecture d'un auteur qu'une novella ?! Cette rencontre avec Shepard fut un bien agréable moment qui m'a donné envie de lire d'autres textes de l'auteur.

Il y a bien un côté steampunk dans « les attracteurs de Rose street », les machines créées par Richmond ont une importance capitale dans le récit et leur description amène en tête des images assez rétro-futuristes. Mais cet aspect steampunk m'a semblé bien moins marqué que le côté gothique du récit. On y retrouve plein d'ingrédients classiques du roman gothique. Comme tous les récits relevant de ce registre « les attracteurs de Rose street » joue beaucoup sur l'ambiance. Shepard semble s'amuser à transposer ces ingrédients gothiques dans une ambiance victorienne très marquée par la révolution industrielle. Ainsi le château mystérieux est remplacé par un ancien bordel non moins énigmatique, la brume est remplacée par la pollution… Comme dans nombre de romans gothiques, tout le récit est teinté d'une sensualité trouble, impression renforcée par l'aspect psychologique du roman qui est bien fouillé pour un texte de ce format. Les personnages auraient pu être d'avantage développés, tout comme l'intrigue d'ailleurs, mais pour un texte de cette taille la caractérisation des personnages est soignée et l'histoire très bien menée.

« Les attracteurs de Rose street » est encore une publication intéressante de la collection Une heure-lumière. Et ce court roman m'a convaincue du talent de Shepard. Je compte bien me procurer d'autres livres de cet auteur.
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La collection Une Heure-Lumière des éditions le Bélial' a une forte coloration science-fiction, toutefois, une fois de temps en temps, il est possible de trouver une novella fantastique ou fantasy, c'est le cas des Attracteurs de Rose Street.

Une intrigue fantastique sur un fond scientifique
Samuel Prothero est aliéniste – il étudie les problèmes mentaux et cherche à adoucir la peine des aliénés – et vit à Londres à la fin du XIXe siècle. Il recherche la bonne compagnie afin de se faire une place dans la société. Parmi les membres du Club des Inventeurs qu'il veut rejoindre, une personne semble quelque peu à l'écart des autres membres influents : ce Jeffrey Richmond l'attire chez lui pour lui demander d'utiliser ses qualifications professionnelles afin de résoudre un problème personnel. Il le mène à ce qu'il désigne comme des « Attracteurs » : astucieux, ceux-ci servent à capter l'humidité ambiante du quartier de Rose Street afin de désépaissir le fameux smog qui inhibe la vie londonienne. L'invention est bien trouvée et adaptée à l'esprit de l'époque. Toutefois, et c'est là le coeur du problème, l'invention de Richmond a son revers de la médaille : il a de fâcheuses conséquences en rapport avec le décès récent de la soeur de ce dernier. Pour résoudre cette affaire, l'aliéniste Prothero doit donc mêler science et goût pour le surnaturel.

Une ambiance victorienne à souhait
Comme convenu en lisant le titre et la quatrième de couverture, l'ambiance victorienne est au rendez-vous. On peut même dire que les premières pages débordent d'éléments caractéristiques pour bien se positionner sur cette époque spécifique. Tout d'abord, l'auteur décrit avec force détails la misère des rues londoniennes, et notamment ce quartier en marge qu'est Rose Street, plus privilégié que Whitechapel, mais pas au point de bien y vivre quand on est miséreux au XIXe siècle. de plus, ce qui nous met le pied à l'étrier dans cette histoire est la propension de cette société à être conservatrice : le milieu bourgeois est dans l'entre-soi, se recommande en son sein et adopte des théories au détriment des classes populaires (vive le XIXe siècle !). Enfin, l'ambiance se révèle volontairement gothique où des bâtiments bourgeois projettent leur ombre terrifiante sur des quartiers malsains. Pour le coup, Aurélien Police a encore diablement bien capté (c'est le cas de le dire) la substantifique moelle du récit avec une couverture qui joue d'abord sur l'aspect architectural.

Une novella à fond sur les problèmes psychiatriques
Pourtant, le coeur de cette novella n'est ni son contexte victorien, ni son intrigue « fantômesque », mais bien le fonctionnement psychologique des personnages. En effet, les secrets qui sont progressivement dévoilés sur certains d'entre autres en disent bien plus sur la misère humaine et sur la pauvreté de certains rapports sociaux. Pour aborder ces sujets, on sent que l'auteur convoque un peu de freudien et un peu de lacanien, tant on parcourt les méandres malsains des fantasmes parfois lubriques des personnes rencontrées. Dans cette optique, sont convoqués à la fois des aspects terrifiques dignes d'un récit d'horreur et des esprits fantomatiques, qui d'abord viennent bousculer la rationnalité des personnages, mais ensuite servent surtout à confronter le lecteur à des situations dérangeantes. du coup, la psychologie des personnages est particulièrement approfondie et cet aspect qui colle à l'esprit de l'époque est sûrement le plus réussi. Cela est d'autant plus le cas que la chute de cette novella résoud l'intrigue d'une façon tout à fait bien trouvée et qui confronte un des protagonistes à ce qui justement le hantait.

En conclusion, petite déception pour ces Attracteurs de Rose Street même si la fin est parfaitement maîtrisée ; pour autant, il faut que la collection Une Heure-Lumière poursuive dans cette voie de proposer de tout au sein des littératures de l'imaginaire (Science-Fiction comme Fantasy et Fantastique).

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J'avais repéré ce titre de Lucius Shepard, ainsi qu'un autre de Laurent Kloetzer, parmi le catalogue de la formidable collection Une heure lumière des éditions Bélial. En arrivant à ma librairie préférée pour les acquérir, cerise sur le gâteau, un inédit de Ken Liu en cadeau pour l'achat de deux.

Revenons au sieur Lucius et à son livre. le plaisir débute dès la couverture, aussi magnifique qu'angoissante, d'Aurélien Police. Soit dit en passant, les superbes illustrations sont aussi une caractéristique de cette collection Une heure lumière. Celle-ci nous insuffle d'emblée l'ambiance brumeuse et gothique qui va accompagner notre lecture.
Lucius Shepard a placé son intrigue dans le Londres du XIXème siècle (c'est d'ailleurs ce qui m'a fortement attirée dans le résumé). le narrateur, Samuel Prothero, est un jeune homme de vingt-six ans, né au Pays de Galles, aliéniste - profession encore sujette à caution et méfiance à l'époque (cf. l'excellent L'Aliéniste de Caleb Carr pour une version américaine). Nouveau venu au Club des Inventeurs à Londres, il compte se servir des hautes relations qu'il pourra s'y faire pour ouvrir une clinique dans laquelle soigner les maladies mentales et non simplement parquer les fous dans des asiles sordides.
Parmi les privilégiés du Club, Richmond y est admis quoique meprisé. Ce dernier requiert l'aide de Samuel pour une affaire singulière concernant un être proche. Mû par la curiosité, le jeune idéaliste accepté et se retrouve chez Richmond, dans un quartier des bas-fonds londoniens. Héritée de sa soeur, il s'agissait d'une maison close du temps de sa propriétaire. Surprise de notre héros. Et pas la dernière. Suite à l'invention d'un procédé pour dépolluer le ciel de la capitale, les attracteurs du titre, Richmond n'a pas récupéré seulement de la suie et des particules. Mais également des fantômes, dont sa soeur. La "patiente" de Samuel.

Je vous laisse découvrir les péripéties du roman. Lucius Shepard y instaure une ambiance délicieusement en phase avec les canons du roman gothique XIXème siècle. La quatrième de couverture renvoie au Frankenstein de Mary Shelley. C'est vrai dans une certaine mesure avec le personnage de Richmond dépassé par son invention.
Au-delà de toutes références, il signe avec Les attracteurs de Rose Street une histoire exaltante. Mon libraire m'avait vanté son style. En effet, l'écriture est très soignée, et également en phase avec le contexte. Les descriptions de l'auteur, qu'il s'agisse des populations miséreuses ou des perruches ficelées dans des corsets pour trouver un époux auprès des membres du Club, possèdent une extraordinaire puissance évocatrice. C'est bien simple, on y est, on voit et on sent chaque endroit, chaque personne.

Jusque-là je ne connaissais Lucius Shepard que de nom. Cette première incursion dans son univers n'a fait que m'encourager à en découvrir plus. Je m'attends donc à de nouvelles lectures passionnantes, pleines de fantastique et d'une grande qualité littéraire.
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J'ai profité de l'offre du Bélial (pour deux livres achetés dans la Collection Heure-lumière, un Hors série est offert du 6 septembre au 31 octobre 2018) pour découvrir de nouveaux auteurs. du coup, ce n'est pas deux mais quatre livres que j'ai achetés! Et Les attracteurs de Rose Street était en premier sur ma liste en raison de son contexte historique, l'une de mes époques préférées : le Londres victorien.

Samuel Prothero est un jeune aliénaliste d'origine galloise (un spécialiste des maladies mentales, soit l'ancêtre du psychiatre, si vous préférez) qui débute sa carrière. Fraîchement débarqué à Londres, il décide d'intégrer le très prestigieux et très sélect Club des Inventeurs pour se faire connaître et développer son réseau. C'est alors qu'il rencontre Jeffrey Richmond, un riche inventeur controversé au sein de la bonne société londonienne et qui ne jouit pas d'une luxuriante réputation. Mais, ce dernier a un projet pour le jeune Samuel et pour cela, il est prêt à le payer grassement. Ne serait-ce pas l'occasion pour le jeune aliéniste de trouver les subsides nécessaires à l'ouverture de sa propre institution?

Les Attracteurs de Rose Street de Lucius Shepard est une première pour moi car je ne connaissais pas du tout son auteur. Et je dois dire que son univers foisonnant et l'ambiance oppressante qui caractérisent cette novella m'ont beaucoup plu. La seconde de couverture évoque un univers austenien et steampunk, je ne suis pas d'accord avec cette affirmation :
– Certes, un éminent représentant du Club des inventeurs, du nom de Charles Mellor, souhaite marier sa fille à Samuel mais c'est tout. L'ironie mordante dont Jane Austen faisait preuve dans Orgueils et Préjugés pour dépeindre ses contemporains en est complètement absente.
– Quant au côté steampunk, il ne se résume qu'aux machines inventées par Jeffrey Richmond : les fameux attracteurs. Ces derniers ont pour dessein de purifier l'air de la ville de Londres en aspirant les fumées et les particules des industries. Mais, en fait de pollution, ce sont surtout les âmes des défunts que les attracteurs vont attirer. La novella passe très vite sur cet aspect et les machines ne sont pas au coeur de l'intrigue. de plus, qui dit « steampunk » (dont la société est développée grâce aux technologies basées sur la vapeur) suggère aussi « uchronie », ce qui n'est pas le cas dans l'ouvrage de Lucius Shepard.
– Pour finir, la seconde de couverture fait référence au roman Frankenstein de Mary Shelley. Je ne suis pas totalement contre cette affirmation car il y a un peu du Docteur Frankenstein dans le personnage de Jeffrey Richmond : l'inventeur dont la création/créature lui échappe.

Pour en revenir à l'ambiance, les références aux romans gothiques anglais de la fin du XVIIIème – début XIXème siècle sont manifestes. Mais, les codes en sont légèrement bousculés : exit la jeune fille ingénue qui se retrouve coincer dans une vieille bâtisse perdue au fin fond de la campagne et qui devra en découvrir les secrets pour se libérer. Samuel est invité par Jeffrey à Londres, dans sa maison et ancien lupanar de six étages pour enquêter sur les circonstances de la mort de sa soeur, ancienne tenancière des lieux. S'ensuit un huis-clos étouffant et auréolé de mystères. Samuel ne peut évidemment pas sortir de cette maison sans s'exposer à des risques. En effet, elle se situe dans un quartier malfamé de l'East-End, celui de Saint Nichol. Quant à l'intérieur de la demeure, ce n'est pas mieux. Elle est en effet envahie de spectres attirés par les machines inventées de Richmond. Comme l'a dit notre Lutin, si vous voulez vous mettre dans l'ambiance, lisez donc cette novella à la lueur d'une bougie (ce que je n'ai évidemment pas fait, froussarde comme je suis!). Enfin, les secrets que Samuel va être amené à découvrir ne le libéreront pas, bien au contraire mais, je ne vous en dirai pas plus!

En conclusion, j'ai beaucoup aimé Les attracteurs de Rose Street : la plume de Lucius Shepard est très agréable à lire. Les personnages sont finement travaillés, l'intrigue ne manque pas d'intérêt et l'ambiance est immersive à souhait. Il s'agit de ma troisième novella lue dans la collection Heure-lumière de l'édition Bélial et je n'ai jamais été déçue jusqu'à présent.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
20 septembre 2018
"Les attracteurs de Rose Street" parvient aisément à prendre le lecteur dans ses rets et laisse une image durable dans l’esprit de celui qui s’y aventure. En refermant pareil ouvrage, on ne peut que souhaiter que l’éditeur ait en réserve d’autres inédits d’une telle qualité.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Je vis un vieillard sur un perron, sa bouche édentée ouverte sur un sourire d'anticipation, occupé à étriper la carcasse écorchée d'un animal aussi gros qu'un shetland. Je vis deux prostituées prodigieusement grasses se rouler dans la boue, s'arracher les vêtements, leur chair pâle souillée d'immondices. Je vis ce qui ressemblait à un cadavre d'homme gisant à l'entrée d'une ruelle, un rat reniflant ses pieds nus, et, tout près de la maison de Richmond, je vis un enfant en haillons, les membres frêles comme des allumettes, que fouettait une créature au crâne rasé, vêtue d'un tablier impuissant à dissimuler ses mamelles et dépourvue d'un pantalon qui aurait pu cacher des jambes poilues et couvertes de croûtes. Toute cette misère grotesque, au sein de bâtiments en brique effrités et noircis par la suie, dont les étages se perdaient dans le brouillard, faisait de ces rues le fond d'un ravin comme il en court dans doute dans l'un des districts périphériques de l'enfer.
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On eût dit que la décoration avait été confiée à un sybarite : les murs étaient recouverts de tableaux et de tapisserie dépeignant des femmes toutes plus ou moins déshabillées, les chandeliers en or avaient la forme de corps féminins ; ce n'était partout que charme et volupté - en d'autres termes, un lieu tout à fait éloigné de la personnalité de l'homme qui, ayant ôté son macfarlane, se tenait assis, terne comme une blatte, sirotant un brandy dans son costume de tweed marron.
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Un fantôme n'est qu'une relique d'humanité, un lambeau de l'âme déchirée, pris au piège et s'agitant sur un clou métaphysique.
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"Faire la charité est un acte irresponsable, reprit-il. Tel est mon jugement. Aussi répréhensible que de commettre un meurtre. Même si nous regrettons profondément la pitoyable condition des indigents, nous ne pouvons laisser leur affliction nous distraire de la voie du progrès, de crainte d'être rabaissés à leur niveau.
- Je suis bien rétribué, je puis vous l'assurer, dis-je avec fermeté. Quand à la question que vous soulevez là, je crois que le véritable progrès se définit par la disparition de la pauvreté et non par sa perpétuation au nom de concepts dépassés d'empire et de classe sociale.
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"Faire la charité est un acte irresponsable, reprit-il. Tel est mon jugement. Aussi répréhensible que de commettre un meurtre. Même si nous regrettons profondément la pitoyable condition des indigents, nous ne pouvons laisser leur affliction nous distraire de la voie du progrès, de crainte d'être rabaissés à leur niveau.
- [...] Quant à la question que vous soulevez là, je crois que le véritable progrès se définit par la disparition de la pauvreté et non par sa persécution au nom de concepts dépassés d'empire et de classe sociale."
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Videos de Lucius Shepard (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lucius Shepard

Entretien avec Lucius Shepard aux Imaginales
Entretien avec Lucius Shepard enregistrée aux Imaginales (Epinal, mai 2013) L'audio de la rencontre : http://www.actusf.com/spip/Imaginales-2013-Conference,1...
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