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Critique de bagheera


Sam Shepard a été batteur d'un groupe de rock. Il disait ceci : "quand on se plante, c'est pas grave, ça crée une nouvelle pulsation". Il a aussi écrit des livres, des pièces de théatre et des nouvelles. Motel Chronicles raconte le désert, son père, les Austin Healey volées à travers les vitres desquels on vomissait... Tout ce qui constitue sa personne, son oeuvre et le désert du côté de Santa Fé est là, brut de stylo, prêt à être dévoré comme on mort dans des ribs sortis du BBQ, aux confins de nulle part. Shepard, c'est la vie lente, celle de l'herbe qui pousse dans un pneu de tracteur abandonné, un récit accablée par la maladie d'une amie et le silence d'un père peu locace. Parfois, les mots s'enchaînent sans que l'on perçoive clairement la poésie, mais le but est atteint car une fois le livre refermé, on connait mieux cette Amérique dont on ne parle guère, celle d'une middle class californienne d'où parfois émerge un talent brut et innovant. Il a y Shepard ou Eston Elis, et d'autres encore.
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