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Critique de Taylor


Eh oui elle revient. Mise au placard, Zoé est transférée à Bercy. Quelques temps plus tard, on la retrouve au centre névralgrique des Finances à l'aube d'un remaniement ministériel. Quelle n'est pas sa déception en voyant arriver Coconne qui est sa nouvelle assistante. On aurait pu penser que dans les hautes sphères de l'Etat, ses fonctionnaires releveraient le niveau, eh bien que nenni.

Ne noiricissons pas le tableau (déjà bien gris), il y en a qui tienne la barre du navire tandis que d'autres s'échinent à le faire couler (c'est le syndrome du Titanic sans doute).

Zoé doit de nouveau faire face à l'incompétence crasse du secrétaire d'Etat mais aussi élever ses enfants (Emma et Arthur) tout en évitant de satelliser les super mamans bobo-bio et parfaites qui lui prodiguent moultes conseils (ou lui font la morale) sans compter sa mère, son père et sa soeur.

Alors oui, on peut dire qu'elle est plus que débordée. Une fois de plus, l'auteur nous dépeint avec humour les coulisses de nos gouvernants. Je reste persuadée que même si certaines situations sont grossies pour l'histoire, le reste est très proche du réel.

Je sais bien que les incompétents sont partouts et pas seulement dans la fonction publique mais quand ils sont à des postes où cela se voit, c'est gênant et cela donne beaucoup plus de travail pour les gens de l'ombre.

J'ai beaucoup ri et trouvé une Zoé plus mature. J'ai une pensée émue pour Paul, son directeur qui durant le livre a vu son rythme cardiaque particulièrement malmené. Je donne également une mention spéciale au séminaire de cohésion d'équipe qui m'a fait mourir de rire.

Vivement les nouvelles aventures de Zoé dont je ne me lasse toujours pas.
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