Grim Lovelies, tome 2 : Midnight Beauties

--- Retour dans un univers passionnant ---

Dès les premiers chapitres, j'ai retrouvé cette ambiance si particulière qui m'avait séduite ; un mélange de magie, de créatures féeriques et de société secrète. Cependant, je me suis rapidement aperçue que je ne maîtrisais qu'une part infime de cet univers.

Alors qu'Anouk se met en tête de devenir une sorcière, nous la suivons dans les épreuves qu'elle doit endurer pour réussir. Les Enfants des Neiges, les bains de charbons, la clé que chaque prétendante doit trouver pour accéder au titre de Mada : encore une fois, Megan Shepherd fait montre d'un véritable talent pour nous ouvrir les portes de son monde. J'ai donc dévoré cette première partie en quelques heures !

--- L'ennemi de mon ennemi est mon ami ? ---

C'est sur ce principe que se base la suite du récit. Or, si j'aime les alliances improbables qui se révèlent souvent explosives, je dois avouer que les choix de l'auteure m'ont laissée perplexe sur ce point. Comment Anouk peut-elle oublier aussi facilement les manigances de Rennar à son égard ? En bref, j'ai trouvé qu'elle lui cédait trop facilement, qu'elle ne tirait pas des leçons du passé. Certes, Rennar sait se montrer persuasif, mais tout de même !

Malgré cela, j'ai su apprécier les jeux de pouvoir que cette collaboration a fait naître, bien qu'ils aient été de courte durée.

--- Une intrigue foisonnante, peut-être même un peu trop ---

Il est impossible de s'ennuyer avec Midnight Beauties, tant les revirements sont nombreux. Et c'est peut-être ça le hic, finalement. J'aime être surprise, cela ne fait aucun doute, mais l'intrigue se compose de rebondissements qui cachent eux-mêmes d'autres rebondissements. le scénario emprunte donc de multiples chemins, et je me suis sentie perdue par moments.

A contrario, l'auteure précipite parfois la résolution de l'un ou l'autre problème, utilise des raccourcis sans s'appesantir sur les détails. Résultat : j'ai perçu comme un déséquilibre entre les transitions, parfois trop rapides, et le coeur de l'action qui s'éternise. Ajoutez à cela un rythme effréné qui m'a laissée à bout de souffle, et vous comprendrez pourquoi j'ai décroché à plusieurs reprises.

Heureusement, l'histoire reste globalement cohérente, ce qui m'a permis de raccrocher les wagons à l'approche du dénouement, mais non sans peine.

--- Anouk, héroïne parmi les héros ---

Je m'en rends compte à l'instant, les personnages de cette saga sont très, très nombreux. Entre Anouk et ses amis familiers, la Haute et ses Souverains, les Charmants et les Gobelins, ça en fait du monde. Pour autant, cela ne m'a pas dérangée. Bon, il est vrai que j'avais tendance à confondre Cricket et Petra qui semblent faites du même bois, mais ce n'est pas bien grave. En fait, tous les protagonistes ont l'âme d'un héros ; ils sont courageux et prêts à suivre Anouk jusqu'au bout du monde !

C'est donc cette dernière qui se trouve au coeur de toutes les attentions. La petite bonne d'autrefois qui doit sauver l'humanité. Quelle évolution, n'est-ce pas ? Si l'on excepte ses rapports avec Rennar, j'ai adoré suivre cette jeune fille pas comme les autres, la regarder grandir, prendre le pouvoir et l'utiliser avec une innocence qui fait défaut aux Souverains de la Haute.

Ah oui, j'ai failli oublier mon plus grand bémol : le pseudo triangle amoureux mis en place par l'auteure. En un mot ? Inutile !

--- On a frôlé la catastrophe pour le dénouement ---

Il est à l'image de ce deuxième tome : grandiose, mais un peu too much. Alors qu'on sent la fin approcher, l'auteure rajoute un, deux, trois rebondissements. Ça n'en finit plus, raison pour laquelle mon intérêt a progressivement diminué.

Par chance, j'ai su prendre mon temps, faire quelques pauses quand j'en ressentais le besoin afin d'appréhender avec justesse toutes les conséquences de cette guerre. Et quelles conséquences !
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Dans ce deuxième tome, Anouk est la seule de sa famille de Familiers à avoir gardé son apparence humaine, et elle doit maintenant sauver Londres en compagnie du prince Rennar.

N'étant plus affectée par un quelconque sortilège de métamorphose en animal (pour une raison qui ne sera jamais évoquée, autre que celle donnée à la fin du premier tome), l'intrigue a le temps de naître dans le cadre temporel, mais pas dans le rythme du récit. le début est long à être mis en place, les semaines passées au Cottage sont presque zappées de l'histoire, c'était donc très compliqué de s'attacher aux filles du Cottage, si ce n'est Esmé ainsi que Petra, qu'on retrouve tout au long du récit et qui a le droit de briller dans ce tome

Après la partie du Cottage, l'histoire s'enchaine très bien, j'ai retrouvé le rythme que j'avais tant apprécié dans le premier tome (c'est-à-dire sans ellipse trop fréquente, contrairement à la première partie). Les personnages sont tout autant attachants et on prend le temps de les apprécier bien plus qu'avant. J'ai eu un petit coup de coeur pour le prince Rennar, c'est un personnage très intéressant avec de multiples facettes mais aux objectifs bien trop manichéens.

Le personnage de Anouk est appréciable à suivre, mais sans plus. Sa personnalité est un peu plate et sa naïveté qui la rend touchante devient rapidement agaçante notamment lorsqu'elle perd sa magie et qu'elle ne réussit pas à trouver sa clef, la réponse est si évidente qu'il est rageant de la voir autant chercher . Son couple avec Beau est très peu impactant, leur romance était déjà actée avant même le début du premier tome (même s'ils ne s'étaient pas encore déclarés), ce qui fait de Beau un des seuls personnages à qui il est difficile de s'attacher tant sa personnalité est effacée pour son amour pour Anouk et les véhicules.

Ce deuxième tome était vraiment très sympa à lire, malgré un début long à mettre en place. Une fois au coeur de l'action, on se laisse guider par un récit très agréable, même avec ses petites notes négatives et une fin plate. Une très belle cloture pour cette duologie.

Je tiens à remercier les Editions Castelmore pour cet envoi.
Le confinement a été pour certains une occasion de vider leur pal, de lire à foison et de rattraper leur retard dans leurs chroniques. Pour moi c'est tout l'inverse, j'ai eu une grosse panne de lecture et je ne voulais faire rien d'autre qu'animal crossing.
Mais on va essayer de se reprendre, j'ai déjà repris un peu goût à la lecture grâce aux Faucons de Raverra et je me décide enfin à entamer mes chroniques en retard.

Midnight beauties, ça fait un moment que je l'ai fini (avant le confinement c'est dire...) et je dois dire que j'avais peur de cette suite. J'avais bien aimé le tome 1 dont la chronique se trouve ici ! Et j'avais peur de la tournure qu'allait prendre ce tome 2. Je ne sais pas pourquoi je me suis inquiétée car je l'ai encore plus adoré que le précédent !


Attention spoiler !


Dans le tome 1 nous avions laissé Anouk dans une bien fâcheuse posture. Tous ses amis étaient redevenus des animaux, la bataille contre le prince Rennar a été perdue et la jeune fille se retrouvait coincée dans l'ancien appartement de la sorcière qui l'avait élevée. La jeune fille n'avait plus qu'un objectif : devenir une sorcière pour sauver ses amis, mais elle est loin de pouvoir commencer son apprentissage, étant séquestrée dans sa propre maison.

Mais un jour, le prince Rennar vient lui demander son aide. C'est tout le monde de la magie qui est en danger, les sorcières de Londres sont passées à l'attaque et ont réveillé une puissance colossale. Une trêve est instaurée entre les deux ennemis pour s'unir et sauver tout le monde.



Il n'est plus question de fuite et de course poursuite ici, mais d'apprentissage, de politique et de plans d'attaque. J'ai adoré ce tome, on y découvre de nouvelles créatures, la façon dont les sorcières deviennent sorcières, un univers magique insoupçonné. Ce monde est assez cruel d'ailleurs, l'autrice n'épargne pas ses lecteurs sur le côté macabre de son univers et ça me plaît.

Le rythme du livre est assez éreintant, les évènements s'enchaînent, ainsi que les rebondissements, à une vitesse folle. On n'a pas le temps de souffler et parfois on se demande comment les personnages s'y retrouvent sans être étourdis.

La partie politique avec ses manigances, ses alliances improbables et ses trahisons, est vraiment sympa. J'ai aimé qu'Anouk ne soit pas seulement une fille qui part toujours dans l'action. Elle a aussi un cerveau et elle s'en sert. Bien qu'elle reste assez novice dans ce petit jeu d'influence et de pouvoir, elle se fera avoir plus d'une fois mais en tirera des conséquences.

Bien qu'Anouk soit une héroïne qui bouge, j'ai préféré d'autres personnages que j'ai trouvés plus charismatiques. Notamment Petra qui est vraiment une personne haute en couleur qui ne mâche pas ses mots. C'est ce que j'ai aimé chez elle, contrairement à Anouk qui essaie de plaire à tout le monde en oubliant ses propres envies. Petra est quelqu'un qui sait ce qu'elle veut et n'hésite pas à se lancer dans ce qu'elle pense être juste sans se poser de questions.


Le bémol pour moi de ce livre : la romance ou le triangle amoureux que l'autrice nous a créé. Il est, pour moi toujours, inutile et franchement il ne fait pas rêver.
J'ai déjà un gros problème avec le personnage De Bo que je trouve inutile et sans intérêt, il ne sert à rien sauf à se plaindre qu'Anouk ne soit pas tout à lui. Donc partant de ce constat il est difficile pour moi d'avoir de la sympathie pour leur histoire d'amour.
Dommage, mais pour moi, il n'y aurait pas eu de romance ça aurait été mieux.


En bref, j'ai beaucoup aimé ce tome 2, encore plus que le 1. L'univers des sorcières est vraiment prenant et fascinant et j'ai passé un agréable moment aux cotés d'Anouk et ses amis. En revanche j'aurais bien vu une suite à ce tome...
Lien : https://le-coin-lecture-emil..

A la fin du tome 1, Anouk est la seule des cinq Familiers à avoir pu conserver sa forme humaine. Etant donné que Cricket était le chat, Luc la souris, Hunter Black le loup et Beau le chien, elle déduit qu'elle était la chouette.
Elle décide de se rendre dans une école de sorcières dans la Forêt Noire. Trouver le chemin fut déjà compliqué, mais une fois là-bas, quelle déception!
les dix postulantes ne reçoivent pas de cours mais doivent chercher leur "clé", c'est-à-dire leur objet ou ingrédient magique. Et les jours sont comptés car les jeunes filles sont brûlées vives à date fixe tous les ans devant tous les Souverains.
Or il ne reste que deux mois à Anouk et le maître des lieux lui a arraché sa magie et l'a séparée de Beau, qui l'a accompagnée sous sa forme de chien.
Le jour de l'épreuve, Petra, la fille transgenre de la Mada Zola, réussit tandis qu'Anouk échoue mais est sauvée par Rennar, ce qui est contraire aux lois.
Contrainte de l'épouser, elle doit se rendre à Londres où règnent la magie noire et l'anarchie. Seuls les Familiers, Viggo et Petra peuvent l'accompagner.
C'est dans cette terrible circonstance qu'Anouk va comprendre et retrouver le chemin de la magie!
Ce tome 2 se dévore d'un trait, tout comme le premier d'ailleurs!
Vous l'aurez compris, j'ai adoré! Je ne vous dévoile pas toute la fin pour vous laisser la découvrir par vous-mêmes.

Ce 2ème tome fut l'occasion de m'attacher aux personnages contrairement au 1er où j'étais déçue de leur relation.
J'ai fais abstraction de cette part du roman qui m'a déplu pour me concentrer sur l'histoire. Et elle a bien évolué.

Certaines relations sont toujours dérangeantes pour moi, dans ce sens, que ce roman, je l'ai trouvé au rayon ado à partir de 12 ans...
Anouk est obligée de se mariée pour vaincre le mal qui menace Londres, Luc obligé d'embrasser un autre personnage pour sauver ses amis...

Anouk doit devenir une véritable sorcière afin de contrer la fin du monde orchestrée par la noirceur.
Pour cela, elle va devoir, avec l'aide de ses amis s'allier à ses ennemis.

Mouton de poussière a bien changé. Si dans le 1er opus, elle peu sûre d'elle, dans le second, elle fait preuve d'une force insoupçonnée.

Luc est personnage important. J'ai trouvé une grande ressemblance dans les contes racontés à Anouk avec ce que la bande vit.

L'auteur ne nous perds pas, malgré la multitude de personnages. L'écriture est quelques fois redondante. C'est dommage, l'ouvrage aurait pu être allégé.
En revanche, je suis mitigée sur la fin qui laisserai penser un 3ème tome.