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Citations sur Borderland (10)

Les gens jugent les autres à travers le prisme étroit de leur petit monde. Ils accusent les autres d'atrocités qui sont en fait le reflet de leurs propres personnalités.
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C'était le problème avec certaines femmes, pensa-t-il, elles endossent des rôles qui ne sont pas taillés pour elles.
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Le vin de palme arriva au moment du dîner – un repas somptueux composé de riz récemment récolté et de viande fumée cuite à cœur dans une sauce aux champignons sauvages. Les deux hommes rinçaient chaque bouchée d’une lampée de vin de palme, pourtant ce dernier n’était pas encore parvenu à délier leurs langues. Au contraire, un silence solennel imposé par l’attention qu’ils portaient à la nourriture régna encore longtemps après le repas.
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Lorsqu'ils arrivèrent à Wologizi même, les bruits n'avaient pas cessé. Au contraire, ils s'étaient intensifié, ils le défiaient, ils testaient sa détermination.
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Il y a des moments où un regard transcende l'ordinaire pour devenir un moyen de raconter toute une histoire.
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William écoutait leurs voix, captivé par leur chaleur. Elles paraissaient si familières, comme tirées d'un passé lointain, qu'il fut envahi par un sentiment de nostalgie. Par moments, il aurait voulu avoir grandi à Wologizi, il aurait voulu y vivre pour toujours, être l'un d'entre eux.
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Par un jour opressant de la saison sèche, un homme descendit du bus et traversa la rue principale de la ville frontière de Wologizi. Il s'approcha d'un jeune homme penché au-dessus d'une citerne remplie d'eau. Le jeune homme regardait son reflet depuis un certain moment déjà, et le visage qui le salua dans l'eau claire portait un sourire béat. l'étranger boitait, mais avec le temps il avait appris à dissimuler intelligemment son handicap en se pavanant, si bien que le jeune homme qui avait entendu le bruit de ses pas et s'était maintenant retourné vers lui supposa qu'il était arrogant. (p.9)
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Vous êtes parti du mauvais pied, Monsieur Mawolo.
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Par un jour oppressant de la saison sèche, un homme descendit du bus et traversa la rue principale de la ville frontière de Wologizi. Il s’approcha d’un jeune homme penché au-dessus d’une citerne remplie d’eau. Le jeune homme regardait son reflet depuis un certain moment déjà, et le visage qui le salua dans l’eau claire portait un sourire béat. L’étranger boitait, mais avec le temps il avait appris à dissimuler intelligemment son handicap en se pavanant, si bien que le jeune homme qui avait entendu le bruit de ses pas et s’était maintenant retourné vers lui supposa qu’il était arrogant. En fait, le jeune homme était moins fasciné par sa valise ou même son costume trois pièces taillé sur mesure que par sa façon de marcher. C’était la démarche pleine d’assurance d’un homme tout à fait conscient de l’effet que son apparence avait sur les gens.
L’étranger s’assit sur un banc, sous un arbre au feuillage épais, non loin du jeune homme, puis il poussa un long soupir qui trahit aussitôt sa satisfaction. Wologizi répondait à ses attentes, car lorsqu’il observa la rue poussiéreuse, il put voir plusieurs vieillards : deux d’entre eux étaient étendus dans des hamacs, les autres étaient couchés sur des nattes, faisant passer les heures suffocantes à l’ombre d’un arbre à pain. Ce spectacle le fascina – la ville frontière était endormie, sous l’emprise de la chaleur. Durant le voyage qui l’avait mené jusqu’à cette ville, l’étranger avait caressé l’idée de se laisser envoûter, comme ces vieillards, par le charme léthargique de la chaleur, sans se soucier du reste du monde. Comme pour confirmer cette idée, une légère brise se mit à souffler à sa droite, depuis l’endroit où se trouvait le jeune homme, et se dirigea lentement vers lui. Il ferma les yeux pour savourer pleinement ce moment.
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Des nuages de poussière balayaient les rues, chuchotant des blasphèmes, rassemblant leur forces en attendant de rejoindre le ciel.
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