AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Au bord de l'eau (Yokoyama) tome 2 sur 8
EAN : 9782070402687
960 pages
Gallimard (02/05/1997)
4.36/5   89 notes
Résumé :
Éblouissant d'invention et de truculence, cette «œuvre de génie» - dira son éditeur Jin Sheng-tan - met en scène une bande de hors-la-loi et d'insurgés de toutes origines sociales. Férus d'arts martiaux, mais fort habiles aussi en bien d'autres domaines, ils se recrutent parmi les vagabonds du monde «des rivières et des lacs» et d'autres insoumis en délicatesse avec la justice ou les autorités. Ils forment, au fil des rencontres et des hasards, des duels et des bata... >Voir plus
Que lire après Au bord de l'eau, tome 2 : Chapitres 47à 92Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Classique de la littérature chinoise, ce roman fleuve avec ces 92 chapitres et pas loin de 2000 pages, nous raconte les aventures d'une bande de 108 brigands se soulevant contre l'empereur. Ce roman est peuplé de personnages haut en couleur, d'art martiaux, de farces, de fourberies. C'est un grand roman d'aventures. Suite des aventures du premier tome
Commenter  J’apprécie          81
Suite et fin de ce prodigieux voyage.
vous avez déjà lu plus de mille pages, vous abordez avec délices, les mille suivantes.
Et dans quelques temps, vous rêverez d'autres "mille" jamais écrites.
Une lecture comme celle que l'on découvre dans l'enfance ou dans l'adolescence, avec cette ardeur si particulière.
Un conte, une épopée, une fresque, pour celles et ceux qui n'ont pas oublié que la lecture est aussi un rêve...
Commenter  J’apprécie          30
Ce second tome est plus long et plus poussif que le premier, quoiqu'il soit moins épais de 200 pages.
Les récits colorés des aventures de personnages fripons, dépravés et bagarreurs cèdent la place vers le milieu du second tome à une série de batailles rangées qui se ressemblent toutes. L'humour est la première victime de ses batailles.
L'exotisme et la découverte de la culture et de la civilisation restent néanmoins et valent le détour à eux seuls.
Commenter  J’apprécie          20
Suite des aventures des 108 brigands qui luttent contre la corruption de l'empire.
Finalement pardonné il vont lutter contre lees envahisseurs.
Grâce à eux la paix va régner à nouveau.
Mais les conspirateurs vont tout faire pour discréditer les rescapés de la guerre.
Un monde à part avec des idéaux qui nous déstabilisent...
Commenter  J’apprécie          10
A lire pour les mêmes raisons que le premier tome, pour continuer l'aventure chinoise.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
p.858/ Humblement conscients d'être autrefois venus de divers horizons, mais présentement réunis en cette grande salle ; nous retrouvant tous frères conformément à l'ordre des constellations, et regardant le Ciel et la Terre comme nos père et mère ; cent huit hommes nous sommes, sans deux faces semblables, mais tous férus d'honneur ; cent huit, sans deux coeurs identiques, mais tous purs et de gloire épris. Les joies, nous ne les voulons que partagées, mais les peines, partagées également ; et si nous n'avons pu naître le même jour, nous ne voulons que mourir tous ensemble ! Puisque nos noms sont inscrits dans les cieux, ne laissons sur la terre qu'honorable renom ; et puisque nos affinités d'un jour sont sincères, notre courage et notre bravoure seront toute la vie sans pareils.
Commenter  J’apprécie          50
Lecteur, sachez-le, de tous les hommes qui sont sur cette terre, ce sont les moines qui sont le plus tenaillés par la luxure !
Pourquoi ces propos ? Car enfin, profanes comme religieux sont tous sans exception nés de semence paternelle et de sang maternel ! Alors, pourquoi les moines devraient-ils être tiraillés plus que les autres par la lubricité ? Eh bien, on a déjà parlé plus haut de certaines conditions nécessaires — "bel âne riche, jeune et libre" — et les plus libres de tous, ce sont les moines ! Ayant trois repas par jour avec les bons mets et les offrandes apportés par les fidèles ; logés dans les chambres des grands temples et vastes sanctuaires ; libres de tous les soucis du monde, avec bons lits et chaudes couvertures dans leurs celles, rien qui les tracasse : ils peuvent penser à "cela" toute la sainte journée !
Commenter  J’apprécie          40
— ...Enfin, brute noiraude, combien avez-vous capturé d'ennemis... je dis, d'ennemis vivants ?
— Vivants ? Diable, ce serait foutrement suant ! Quand j'en voyais un vivant, ma foi, je le coupais en deux !
— Eh bien, vous avez enfreint mes ordres, brute épaisse, et vous devriez normalement être décapité ! Cependant, vous vous êtes distingué en tuant Zhu le Dragon et Zhu le Léopard, et ce mérite compense en quelque sorte votre faute ! Mais sachez que, la prochaine fois que vous contreviendrez à mes ordres, vous n'aurez nulle grâce à attendre !
Le Tourbillon-noir conclut en riant :
— Même si ça n'ajoute rien à ma gloire, en tout cas, j'ai pris du bon temps en tuant tout ce monde !
Commenter  J’apprécie          50
Quand les préparatifs furent terminés, le supérieur choisit un jour heureux ; il ordonna aux néophytes de sonner les cloches et de battre le tambour. Alors les religieux, au nombre d’environ six cents, se rendirent processionnellement dans la chapelle ; ils étaient tous revêtus de la chape. Arrivés au pied de l’autel de la loi, ils joignirent les mains, firent une révérence profonde et se rangèrent sur deux files. Un moment après, le youên-waï, pour accomplir les cérémonies d’usage, prit de l’encens consacré dans une cassolette d’argent, se prosterna devant l’autel et adora le dieu Foë. Lou-ta vint à son tour, précédé des néophytes du monastère. Dès qu’il fut parvenu au pied de l’autel, un bonze, de ceux qui exerçaient les fonctions d’administrateur, lui ordonna d’ôter son bonnet ; puis il divisa les cheveux du brigadier en neuf touffes égales, qu’il lia avec des cordons de soie ; prenant ensuite chaque touffe l’une après l’autre avec la main, le purificateur les coupa tour à tour. Celui-ci se disposait déjà à couper les moustaches, mais le brigadier s’écria aussitôt : « Ah, si vous m’en laissiez un peu, vous m’obligeriez beaucoup. » A ces mots, les religieux ne purent s’empêcher de rire.

Commenter  J’apprécie          20
Kin-lièn se leva et rapporta bientôt dans un grand vase le vin qu’elle avait fait chauffer ; puis, demandant à son beau-frère s’il n’était pas trop légèrement vêtu pour la température, elle passa les doigts sur ses épaules et sur tout son corps comme pour s’en assurer. La chasteté de Wou-song souffrait beaucoup ; il paraissait triste et ne répondait rien. Alors Kin-lièn, relevant les manches de sa robe, saisit quelque menu bois et se prit à dire : « Mon beau-frère, vous ne savez pas faire le feu. Je vais m’en charger pour vous... » Wou-song était décontenancé ; il gardait le silence. Kin-lièn s’abandonne à sa passion, qui était ardente comme la flamme. Elle ne voit pas l’embarras de Wou-song ; elle verse encore une tasse, y trempe ses lèvres ; puis, avec ce regard expressif, particulier aux femmes libertines : « Si vous savez aimer, lui dit-elle, vous achèverez ceci. » Wou-song étend la main et prend la tasse, mais c’est pour la renverser par terre et s’écrier : « Ma belle-sœur, vous foulez aux pieds toutes les bienséances. » Puis, il la repousse ; et, la regardant d’un œil sévère, il continue : « Votre beau-frère est un homme qui a des cheveux sur la tête et des dents dans la bouche ; mais il est si grand, si grand qu’il touche à la voûte du ciel. Il n’appartient pas à la race des chiens et des porcs, qui sont dépourvus de raison et ne connaissent ni la justice, ni la pudeur. Ma belle-sœur, gardez-vous d’agir de la sorte. Autrement, quoique mes yeux reconnussent toujours qui vous êtes, mes poings pourraient bien l’oublier. » A ces paroles, Kin-lièn devint rouge jusque dans le blanc des yeux. « Je voulais plaisanter, dit-elle, vous interprétez mal les choses et vous calomniez les intentions. » Elle se leva, prit le plateau et descendit dans la cuisine.

Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : littérature chinoiseVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (282) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Chefs-d'oeuvre de la littérature

Quel écrivain est l'auteur de Madame Bovary ?

Honoré de Balzac
Stendhal
Gustave Flaubert
Guy de Maupassant

8 questions
11090 lecteurs ont répondu
Thèmes : chef d'oeuvre intemporels , classiqueCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..