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Critique de adeline80


Une sacrée mamie raconte l'histoire d'Akihiro et de sa famille. La mère de ce dernier travail dans un restaurant et élève seule ses deux enfants. La tante des deux enfants vient de plus en plus à la maison et Akihiro ne comprend pas pourquoi. Un jour, ils accompagnent tous leur tante à la gare et juste avant que les portes ne se referment sur sa tante présente dans le train la mère d'Akihiro le poussera au côté de celle-ci. Quel choc pour Akihiro qui comprendra alors que sa mère à décider de l'envoyer auprès de sa grand-mère qui habite à la campagne. Car élever deux enfants dans une période de misère ce n'est pas possible. Akihiro découvre alors un milieu qui est totalement différent du siens, un milieu encore plus pauvre que celui de la ville mais où les moyens de s'en sortir sont plus nombreux.
Une sacrée mamie témoigne d'une époque très pauvre du Japon dix ans à peu près après la seconde guerre mondiale. C'est une époque dur où les gens doivent travailler pour survivre et n'ont pas le droit de se laisser aller à des émotions telle que la tristesse ou le découragement. On retrouve dans ce manga les valeurs traditionnelle du japon tel qu'il peuvent encore aujourd'hui exister : a rigueur au travail par exemple. Les adultes sont parfois durs avec les enfants mais les sentiments filiaux n'y sont pas absents. Et on retrouve de l'amour partout où se pose nos yeux. La grand-mère d'Akihiro fait face à l'adversité avec humour.
Les enfants de ce manga restent des enfants et ont des comportements d'enfants. Un enfant n'aura pas de mal à s'identifier à ceux présents dans le manga. Ce manga à un peu des aires du petit Nicolas de Goscinny et de Sempé. Une grande différence pourtant, la violence physique envers les enfants est fréquente dans ce manga et il faudra, je pense, exercer une médiation autour de ce point.
Cette série est à mettre en toute les mains : lecteurs de bande dessinée ou non.
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