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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Que dire d'un homme qui affirme, «  J'ai besoin de maîtresses afin que notre mariage reste stable » ? Je vous laisse découvrir le reste de ses propos incongrus du même genre .....Nous sommes en présence de Gôro, un coco japonais, DonJuan arrogant de son état, la cinquantaine, « riche, gentil et généreux »,avec «  un mariage stable », deux enfants ados et plus, et deux maîtresses. Il aime s'exhiber avec du beau monde. Il aime controller la vie de tout le monde.Il est Monsieur le Président, s'il vous plait ........mais l'homme parfait, n'est pas si parfait que ça et il y a toujours une fin à tout.....

Shimazaki est une orfèvre des mots. Elle confectionne des petits bijoux littéraires avec un matériel minimaliste: une prose simple et concise, le thème d'une fleur à plusieurs sens,le fil rouge de ses récits et la dimension psychologique enfouie, reliée au passé. Elle les orne avec des couleurs, des petits mets japonais qui vous mettent l'eau à la bouche,.......toujours tout en délicatesse. Elle me fascine aussi par ses références aux différentes écritures syllabiques japonaises et l'idéogramme chinois, utilisés pour écrire le japonais, le Hiragana, le Katakana et le Kanji qui reviennent ici à propos de « Suisen », le narcisse, titre du livre. Je l'ai quand même un tout petit peu moins aimé que ses autres livres......peut-être qu'à la longue le style lasse. J'en déciderais au prochain .....

« -Vous connaissez l'histoire de Narcisse ? Amoureux de son reflet dans l'eau, il y est tombé et s'est noyé. »
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Confession d'un masque. Dégonflage d'une baudruche. Exécution d'un fantoche. 

Suisen est un coup d'épée dans l'eau .

Un intermède grotesque dans la pentalogie, et le seul des cinq livres, à mon sens, à être dépourvu d'intérêt. Comme son personnage principal et narrateur.

Comme Narcisse  -Suisen, en japonais-  épris de son image et condamné à s'y noyer faute de se connaître, Gorô Kida, (entrevu et déjà profondément antipathique dans Azami),  est incapable de se voir tel qu'il est, refuse de  reconnaître  l'enfant blessé qui est en lui, et se contente pendant les trois quart du récit d'être  l'hagiographe consternant de son lamentable personnage de play boy creux, présomptueux, infatué de sa personne et d'un égoïsme tyrannique.

Avant de se faire le critique consterné de ce qu'il est vraiment...mais sans nous toucher pour autant.

L'auteur pourtant sait à merveille capter les complexités de ses personnages, et sait faire béer  leurs failles derrière un discours factuel et neutre. Ici , elle échoue tant la charge, à tous les sens du mot, est lourde..

Gorô, le sujet, n 'est guère reluisant, on l'a dit, son univers- une compagnie familiale de whisky japonais- sans grand intérêt , et son exécution en cinq actes n'a pas le brio d'une comédie puisque c'est la victime qui raconte, ni le tragique d'un drame, tant la victime échappe à notre compassion, ou même à notre empathie..

On s'ennuie donc un peu. Et on a hâte de retrouver les autres personnages et locuteurs subtils, complexes et raffinés,  À L'ombre du chardon.

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Quand j'ai constaté dans ce troisième tome que la parole était donnée à un personnage apparaissant surtout dans " Azami", je n'étais pas ravie car il était détestable. Il s'agit de Goro, un élève de la même école primaire que Mitsuo. C'est grâce à lui que ce dernier a revu Mitsuko.

Détestable, oui. le riche japonais qui s'en vante, né comme on dit avec une cuillère d'argent dans la bouche. Aucun affect, les gens sont vus comme des objets à acheter. Il est marié, a deux enfants dont il veut diriger la vie...et deux maîtresses. Il offre une caricature de lui-même et le lecteur se dit: autant d'arrogance, d'indifférence, ce n'est pas possible!

Mais bien sûr, Il y a une faille chez ce personnage, il est "un enfant blessé ", comme le lui a affirmé sa petite amie pauvre du lycée , Sayoko, qu'il a lâchement abandonnée pour un mariage arrangé. Est-ce que pour autant cette faille peut justifier son comportement ignoble? J'en doute...J'ai en tout cas moins aimé ce livre que les autres.

Quand il se retrouve brutalement seul, les souvenirs affluent, ceux de la petite enfance, celui aussi de Sayoko, qui lui avait offert une cravate avec un motif de narcisse, suisen en japonais. Narcisse noyé en lui-même, qui ne voit pas les autres...
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Après la philosophie, c'est la psychologie qu'aborde Aki Shimazaki avec un titre génialement choisi, 'Suisen', évoquant le mythe de Narcisse se noyant dans son reflet.

A 11 ans, bien que maîtrisant la technique du piano, le professeur de Goro lui reproche de jouer sans y mettre son coeur. de même c'est le coeur vide qu'il utilisera ses techniques de séductions envers ses maîtresses, un coeur d'orphelin que n'a jamais pu combler une belle mère.

Je n'ai pas retrouvé la légèreté, la crédibilité des premières oeuvres de l'auteure.
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Je suis restée un peu sceptique après cette lecture. Lecture facile, tout roule je voudrais dire. Un homme qui croyait sa vie installée, avec notoriété, richesse, femme et maîtresses, va devoir affronter certains écueils.

Ceci dit, l'ensemble m'est apparu assez fade, à l'eau de rose, poétique, certes, mais avec des mots japonais non traduits (à l'inverse de ce que nous avait habituée l'auteur avec ses glossaires de fin de volume), et fort convenu.

Je reste sur ma faim.
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A l'image de son personnage,Aki Shimazaki nous le présente de façon rigide et descriptive. Gorô ,dirrige l'entreprise florissante crée par son père. Imbu de sa personne il n'accorde d'importance àu'à la position sociale et n'a de relation avec les autres que dans un rapport de pouvoir. Il traite les femmes comme des objets mis sur son chemin pour le servir et l'aimer puisque "Les femmes aiment aimer, et les hommes être aimés." Il va cependant subir la perte et voir en quelques jours s'éffondrer tout son univers comme un château de cartes. "enfant blessé, homme râté", Gorô finira pourtant par se rappeler qu'il a un coeur...J'ai trouvé ce portrait caricatural . Très peu d'émotion, la psychologie des personnages est à peine effleurée. Peut-être que je n'ai pas su apprecier ce roman.
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Qui a lu Azami retrouve dans Suisen les personnages principaux.
Le récit porte la voix du narrateur Goro, homme d'affaires à la tête de la société fondée par son grand-père.
Le lecteur découvre l'arrogance d'un personnage dont le seul souci est de séduire les femmes.Marié, père de deux enfants, le livre raconte l'apothéose de Goro qui entretient deux maîtresses dont une belle actrice Yuri puis sa chute car nul n'est dupe de ses tromperies.que ce soit dans son entreprise ou dans son foyer.
Personnage uniquement narcissique, on croit lire une caricature puis alors qu'il est « ruiné « , abandonné de tous, Goro ne semble pas particulièrement affecté, orgueil? Carapace? Blessure d'enfance? Incapacité à éprouver des sentiments ?
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”L'ombre du chardon” d'Aki Shimazaki. Un homme marié retrouve par hasard un ami d'enfance qui lui fait rencontrer une entraîneuse et ancienne camarade de classe, désormais mère d'un enfant métis et sourd-muet. Un roman en cinq volets qui chacun se focalise sur un personnage, permettant de dévoiler l'intrigue peu-à-peu, sous différents angles et points de vue. Une histoire à la fois simple et complexement imbriquée, qui parle d'amour, de jalousie, d'ambition et de regrets, sans grands émois ni violence ouverte, dans une langue sobre mais malheureusement non dépourvue d'imprécisions linguistiques (l'autrice écrit en français). Touchant, mais moins fort que sa première pentalogie ”Le poids des secrets”.
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Un personnage pas très sympathique mais auquel on finit par trouver quelque humanité quand tout son monde s'écroule autour de lui. Avec force psychologique, l'auteur nous raconte l'ascension puis la dégringolade d'un homme égocentrique. C'est rapide et plutôt plaisant à lire même si je suis restée sur ma faim à la fin, et peut-être cela laisse t'il la porte ouverte à une suite ou pour que le lecteur imagine sa propre suite. Pas mal.
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Troisième tome d'une pentalogie consacré cette fois à Goro. Découvert dans Azami, il est toujours aussi détestable, macho, imbu de lui-même, trop caricatural peut-être à nos yeux d'occidentaux.
Déçue par ce volume, qui ne fait pas dans la demi-mesure et manque de la subtilité des deux premiers volumes.
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