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Critique de Annette55


Ce quatrième tome me laisse un sentiment troublant .
L'idée dérangeante que la lecture lisse du début de l'ouvrage cachait quelque chose de tragique ou déstabilisant !
Yûko a épousé en avril 1981 Takashi Sumida, le fils du président de la banque du même nom.
Sereine et comblée, elle découvre une boîte d'allumettes décorée de Tsukushi, figure symbolique qu'elle trouve " artistique et érotique " lors de l'anniversaire de sa fìlle Mitsuda.
Treize ans après son mariage elle s'aperçoit brutalement qu'elle ne connait pas son époux.....

Est- il possible que les apparences et les convenances, le poids des origines sociales et la maîtrise continuelle de soi, comme un rituel dans cette société japonaise si opaque cachent secrets et mensonges, non- dits et dissimulations ?
Afin de préserver conventions et statut au sein d'une grande famille ?
On sent confusément que quelque chose nous échappe au cours de cette lecture mais Quoi ?

Bien sûr, les apparences sont à sauver à tout prix , coûte que coûte dans une société froide, où les doubles vies sont enfouies au coeur d'un silence impénétrable, oú tradition et modernité se heurtent de plein fouet.
La famille idéale japonaise ne serait- elle qu' hypocrisie et sauvetage des apparences, renonciations et secrets , frustrations ?

Une fois de plus, l'auteur nous surprend par sa finesse.
Simplicité , profondeur et sensibilité se mêlent .
Poésie et beauté, élégance et pudeur donnent à ce récit intimiste , bouleversant teinté de mystère jusque dans les dernières pages un charme envoûtant .
Douleur et Lumiére ! Un ravissement !
Quel bonheur les romans japonais ! J'ai lu et chroniqué le tome 5 il y a quelque temps sur ce site.

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