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4,34

sur 427 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quelle délicatesse et quelle douceur pour clore le cycle du Yamoto ! Si on y est rentré par un amour contrarié, dans Mitsuba, on le quitte, dans Yamabuki, avec un amour serein et tendre.

Cet amour, c'est celui que partagent Monsieur et Madame Toda depuis 56 ans. Aujourd'hui, ils sont vieux tous les deux et ont une vie tranquille, faite de promenades, de moments en famille et de repos. Elle nous la fait vivre et y entremêle ses souvenirs de leur passé, leur rencontre si romanesque, leurs quelques difficultés, leur entente profonde, leurs sourires complices...

Magnifique histoire d'un amour heureux et simple, ce livre est aussi une réflexion sur le couple : la passion et les apparences, l'intérêt des mariages arrangés, les mensonges et les compromissions... Il nous présente plusieurs personnages qui pourraient nous servir de modèle : les Toda bien sûr, mais aussi leur nièce Zakuro, leur vieille voisine espiègle ou la belle-mère si sage et droite.

Mais, au-delà de ces leçons, la poésie et l'émotion nous emportent dans un monde fait de devoirs et de souffrances, mais aussi de fleurs et de mots doux.

Challenge Petits plaisirs 7/xx et 1ère lecture du challenge Variétés.
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De temps en temps, une lecture douce et lumineuse comme la fleur du yamabuki fait du bien.
Ce roman en est la preuve vivante.
Il met en scène un vieux couple complice, dont l'épouse narre l'histoire. Celle-ci a connu un premier mariage raté, et puis la rencontre inattendue dans un train d'un « samouraï », comme elle dit, a guidé sa vie et guide aussi celle de sa jeune nièce.

Comment rencontre-t-on la personne qui fera partie de sa vie durant des années ?
Comment savoir si ce sera « la bonne » ?
Faut-il se fier aux recommandations de l'entourage ou mieux vaut-il suivre son coeur ?
Et si l'on n'a pas d'enfants, que va-t-il se passer ?

Beaucoup d'interrogations se posent dans le chef de la narratrice et des personnages principaux, et Aki Shimazaki nous fait réfléchir à sa façon, sans nous brusquer mais sans non plus cacher la vérité.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman qui, ligne après ligne, nous fait suivre le destin de ce couple attachant, et en même temps nous pose les bonnes questions.
Amour, fidélité, vérité, démonstration des sentiments, pudeur…

Et vous, si vous renaissiez, voudriez-vous revivre avec votre conjoint ?
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Oooh, quelle belle histoire d'amour !
Une histoire d'amour qui m'a fait rire et m'a fait pleurer.
Merci Aki Shimazaki :)


Un peu court, n'est-ce pas ?
J'en conviens.
Je ne suis pas inspirée...

Portez-vous bien, tous et toutes ! Prenez soin de vous et des autres, et belles lectures :)))
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Comment ne pas être ému, attendri et admiratif par cette magnifique histoire de vies mêlées, enchevêtrées, faites de joies, de questions, de regrets, cette jeunesse dans le Japon meurtri de l'après guerre et sa reconstruction? le respect mutuel intense de ces deux êtres, le poids du miaï, le respect des traditions du Japon, la vieillesse heureuse et tendre d'un couple sachant concilier modernité au travers de l'écoute de leur nièce Zakuro, et traditions en s'adaptant au fil des jours , au cours de lentes promenades méditatives! Tendresse, espoir, repos pour ces deux personnes que la mort n'effraie pas! Aprés un amour au long cours de plus de Cinquante six ans!....
Un ouvrage doux, délicat et profond dont on savoure chaque page avec bonheur, en remontant le fil des souvenirs de l'héroïne ,Aïko Toda qui a connu le coup de foudre pour celui qu'elle a décidé d'épouser dés leur premier rendez- vous, suite à un miaï raté, dans un train.....
Elle nous narre avec poésie et simplicité son arrivée à Tokyo auprès de sa tante pour l'apprentissage de la cérémonie du thé, la maîtrise de l'art de l'Ikabana, la symbolique des fleurs, la relecture touchante du message plié de son futur mari Tsuyoshi Toda qui lui dit" Vous êtes comme la fleur de yamabuki, vous êtes la femme que j'attendais depuis toujours."....
Cet ouvrage est un bijou reposant comme des fleurs de yamabuki , exaltant l'amour , à travers une prose limpide qui fait du bien....un livre dépouillé, simple, sobre, maîtrisé, bâti à l'aide de phrases courtes et percutantes au plus près de l'intimité de ses personnages....qui nous renseigne aussi au fil des jours de pluie et des promenades sur le passé relativement récent du Japon,la peur de perdre les traditions artistiques à cause de l'esprit militariste et de la guerre, l'aspect des villes en ruine : Hiroshima, Osaka, Kobe, Nagoya, la fierté des traditions séculaires, la brièveté de la jeunesse,les illusions et les compromissions.....les mensonges, le respect d' Aïdo pour sa belle - mére, sage et droite.....une réflexion apaisée sur le couple , et les Wakas: ces poémes classiques japonais de trente et une syllabes qui jalonnent cet écrit de trés grande qualité......
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C'est dans le train de Tokyo où elle se rend pour y devenir maîtresse de cérémonie du thé, que Aïko, vingt quatre ans, rencontre Tsuyoshi Toda. L'homme l'avait regardée et était descendu à son arrêt, mais Aïko avait trouvé un petit mot avec les coordonnées et le message "Je m'appelle Tsuyoshi Toda. J'ai le coup de foudre pour vous. Est-ce possible de vous revoir ?". Avec quelque hésitation - elle est divorcée -, elle l'avait appelé et Aïko et Tsuyoshi s'étaient mariés peu de temps après. le couple n'a pas eu d'enfant, en cause, la stérilité d'Aïko que lui reprochait son premier mari, mais qui n'a jamais empêché Tsuyoshi de lui demander sa main et de l'aimer d'un amour sincère et profond. A la veille de fêter leur cinquante-six ans de mariage, Aïko se remémore sa vie et son union, au sortir de la guerre, puis dans un pays en pleine expansion économique, leur vie à l'étranger, avant de connaître la crise économique, mais malgré cela, une vie avec cet amour toujours présent et constant.

Dans ce cinquième récit de la pentalogie Au Coeur de Yamato, Aki Shimazaki revient sur la vie de l'épouse de Tsuyoshi, le mentor du jeune Tanakashi, de la compagnie Goshima, amoureux malheureux de Yûko, qui avait fini par épouser l'héritier de la banque Sumida. le récit se concentre sur l'épouse discrète, Aïko, soutien sans faille de son mari, qui le suit dans toutes les affectations à l'étranger, toujours discrète, qui, après un mariage malheureux avec un homme qui lui reproche sa stérilité, va connaître un amour heureux, profond, un amour partagé, délicat dans lequel les deux époux se respectent, et affrontent les difficultés ensemble.
Un récit sensible, poétique et émouvant qui clôt un cycle romanesque dans lequel les histoires d'amour étaient contrariées, par les conventions sociales, par les drames de l'Histoire, ou des orientations sexuelles tues et réprimées et qui trouve avec Yamakushi une illustration heureuse et harmonieuse.
Un grand plaisir de lecture et d'émotions.
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Un autre charmant petit roman d'Aki Shimazaki, où il sera question d'amours, de coup de foudre et de vieillesse.

Le Japon a perdu la guerre et ses habitants ont travaillé fort pour qu'il se relève. On ne bosse pas seulement pour une entreprise, mais aussi pour le pays.

Dans ce roman, on trouve aussi les mariages arrangés qui ne sont pas toujours réussis, le drame de la stérilité et le vécu du couple vieillissant.

C'est le dernier opus de la série « Au coeur du Yamato » et comme pour les autres volets, j'ai bien apprécié l'écriture fine de l'autrice.
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Et voilà j'ai fini "Au coeur du Yamato". Un fin de toute beauté ! Un vieux couple amoureux, une héroïne à laquelle je ne m'attendais pas et me voici embarquée dans "Yamabuki" , la corète du Japon, joli arbuste aux fleurs d'un beau jaune. Oui je confirme, j'en ai un dans mon jardin, la corète est un arbuste qui ne donne pas de fruit. Comme l'héroïne du roman.
Mais cette stérilité n'empêche ni l'amour ni le bonheur.
Un beau texte, tendre, chaleureux et doux. Un couple heureux d'être ensemble. Un vieux couple, un amour qui dure.
Une très belle fin pour clôturer cette série.
.
J'ai le cycle suivant "l'ombre du chardon" à la maison. Je vais attendre un peu. Pour l'instant cette auteure ne m'a jamais déçue.
A noter que cette auteure me plaît autant qu'elle plaît à ma scientifique de fille !
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C'est un vieux couple, amoureux.

Aïko se souvient, son premier mariage, arrangé, divorcée après cinq ans de monsieur H qui la délaissait et la nommait ironiquement 'Yamabuki', 'fleur stérile'.
Elle se souvient du billet laissé dans le train par l'inconnu. 'J'ai le coup de foudre pour vous, est-ce possible de vous revoir ?' Cet inconnu qu'elle a épousé et accepté de suivre lors de ses mutations dans des pays lointains.

Elle s'interroge sur les couples qu'elle rencontre, le divorce de sa nièce Zakuro. Alors elle chante cette vieille chanson: 'La vie est brève, tombez amoureuses, jeunes filles avant que le carmin de vos lèvres ne passe'
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Aki Shimazaki sait toujours me toucher avec ses merveilleux romans. Yamabuki ne fait pas exception, car c'est un roman magnifique.

On fait la connaissance de Aïko et c'est l'occasion pour elle de faire le point sur sa vie, sur son mariage avec Tsuyoshi. "Toda lui dit "Vous êtes comme la fleur du Yamabuki, vous êtes la femme que j'attendais depuis toujours"" Voila cinquante six ans qu'ils partagent leur vie et l'on découvre au fil de leur souvenir, leur rencontre, leur mariage, leur vie commune a l'étranger... "La vie est complexe, n'est ce pas ? Même s'il y a des moments où le couple envisage la séparation, il arrive parfois des événements qui le font recommencer à vivre en harmonie." Aïko nous parle aussi de son premier mariage, son divorce.

L'écriture de l'auteur est encore une fois magnifique : simple et pleine de pudeur. Elle arrive a faire passer tellement d'émotion. "Tsuyoshi n'exprime pas beaucoup ses sentiments. C'est typique des Japonais. Je ne l'ai jamais entendu me dire "Je t'aime"."
C'est aussi un beau témoignage sur le Japon d'après guerre, ou tout est a reconstruire.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Yamabuki Au coeur du Yamato 5è volet.

La vie s'écoule tranquillement à présent pour Aîko Toda et son époux Tsuyoshi. Voilà cinquante six ans qu'ils sont mariés. Mr Toda a travaillé chez Goshima, il a beaucoup voyagé, beaucoup travaillé avec son épouse à ses côtés. Si ils n'ont pas eu d'enfants, il s'est occupé de ses jeunes frères et soeurs et de leurs enfants.
Ce dernier volet offre au lecteur une tonalité très différente des précédents. Par petites touches comme à son habitude, Aki Shimazaki nous présente un couple qui a vécu en symbiose , partageant les bons et les mauvais jours main dans la main. Beaucoup d'amour et de tendresse émanent de leurs gestes quotidiens.
L'émotion est une fois encore au rendez-vous.
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