Dans ce deuxième tome de Virtus : le sang des gladiateurs, une grande partie des prisonniers japonais ont survécu au massacre du Colisée, et sont conduits en bateau vers leur nouvelle destination sur ordre de l'empereur : un centre destiné à faire d'eux des guerriers impitoyables.
J'ai légèrement préféré ce tome au premier, car il s'attarde plus sur les personnages après leur incursion sanglante et brutale dans la Rome antique, mais globalement, les mêmes défauts sont toujours là.
Les dessins sont encore plus crus, encore plus violents, et le réalisme des anatomies demeure discutable, quoique les femmes s'en sortent mieux à cet égard. Et surtout, on a cette fois non plus un, mais deux commentateurs sportifs. Si, si, vraiment.
Les personnages doivent s'affronter à tour de rôle pour leur survie, ce qui tient toujours du prétexte pout mettre en avant de nouvelles disciplines de combat. Il y a en effet, au sein du groupe, un pratiquant de kendo ou aïkido, je ne sais plus, un ancien sumo, un maître de ballet… Autant d'incohérences avec le tome 1 où, à l'exception du judoka, tous s'apparentaient à une belle bande de bras cassés incapables de se défendre.
Quant à la dimension historique, elle reste négligeable. Certes, le but est de renverser l'empereur et de rendre à Rome sa gloire d'antan, mais ils pourraient tout aussi bien se trouver dans le Japon féodal ou au Capitole pour préparer les prochains Hunger Games que ça ne changerait pas grand-chose à l'intrigue, où sang, mort et violence ne font que se succéder en boucle.
Le cliffhanger final m'inspire tout de même un brin de curiosité pour la suite, mais je ne pense pas que je la lirai, parce qu'à l'exception de cet ultime suspens, ce manga m'a plutôt ennuyé, en plus d'être particulièrement malaisant.
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