Cinquième tome dans le maître des livres, et j'ose le dire : enfin ! un regain d'intérêt dans cette série ! Depuis le deuxième tome, je désespérais de revoir dans ce manga ce qui m'avait tant accroché dans le premier, c'est chose faite et ce n'est pas trop tôt !
Bien sûr il y a toujours les bons sentiments un peu cucul made in manga , mais bon, pas à outrance non plus. Mikoshiba est malade donc ce bibliothécaire de génie passe un peu au second plan, jusqu'à la fin du tome où son passé vient à nouveau le titiller d'une manière qui intrigue le lecteur. Malgré ça, le mangaka a réussi à construire un scénario intéressant en mettant en scène la jeunesse de la propriétaire de "La Rose Trémiaire". On découvre que derrière ses airs de vieille dame toute sage, cette femme était en fait assez avant-gardiste car elle s'est opposée à sa famille en voulant étudier à l'université et en refusant le mariage arrangé. Bien entendu,
Shinohara Umiharu met en scène ces moments de jeunesse de telle façon qu'il amène son lecteur à ne pas avoir de vision trop manichéenne sur le sujet.
Et, pour que le tableau soit complet, la propriétaire raconte également sa découverte des livres pour enfants qui arrive grâce à un beau garçon... Qui a dit que l'amour des livres ne se partageait pas ? Cette fois, c'est grâce à un roman de
Jules Verne que le personnage apprend à porter un regard différent sur ce qui lui arrive.
Y'a plus qu'à lire le tome suivant !