Takane & Hana, tome 12

Lu en version numérique dès sa sortie : c'est dire à quel point je l'attendais. Et je suis déçue : après l'excellent 11e tome, on lit clairement un volume de transition où j'ai trouvé que l'humour, pour la première fois, tombe à plat. Pourtant, ce 12e tome, dans la continuité du précédent, commence bien. Mais ensuite il n'y a plus qu'un seul thème : l'humiliation de Takane. Or après les derniers événements, ça vient comme un cheveu sur la soupe. le père d'Hana a toujours été veule, irresponsable et agaçant, en plus d'être intéressé, et paraît mal placé pour la leçon de morale qu'il fait quand même... et pour la première fois, je n'ai pas ri.
Je mettrais bien "pas apprécié" mais la couverture du 13e tome montre que ça va sans doute évoluer, d'autant que Rino et Luciano restent cohérents, les amis d'Hana aussi. Mais ce 12e tome, hormis le début, n'apporte qu'une succession de scènes extravagantes sans faire avancer l'histoire autrement que dans la frustration et la répétition. Vraiment un tome de transition (sauf le début), et décevant après le final à la fois sublime et grotesque du tome 11, qui plaçait la barre très haut et laissait présager que la romance allait s'engager ou qu'on allait enfin mieux connaître la famille Takaba dans son ensemble (et le mystère autour des parents de Takane). C'est remis à plus tard.

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