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Citations sur Chroniques de Zombieland, tome 2 : Alice et le miroir.. (32)

Par où commencer ?
Par le déguisement ? Par mes peines de coeur ?
Non. Je n'ai pas envie de commencer par là où j'en suis maintenant.
Pas envie de terminer comme ça non plus.
Commençons par une vérité, alors : tout ce qui nous entoure est soumis au changement. Aujourd'hui il fait froid. Demain, la chaleur sera là. Les fleurs s'épanouissent puis se fanent. Ceux que nous aimons, nous pouvons finir par les haïr. Et la vie... eh bien, la vie peut être parfaite un instant et devenir un vrai désastre l'instant suivant. J'ai appris cela à la dure quand mes parents et ma petite soeur adorée ont péri tous les trois dans un accident de voiture, et mon coeur s'est brisé.
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Tout change. Le monde. Les saisons. Le temps. Les gens. Rien ni personne ne reste identique.
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Je me suis précipitée sur lui pour me jeter à son cou ; je l’ai serré dans mes bras et lui ai planté un petit baiser sur la joue.
- Toi…, ai-je commencé.
Sans savoir pourquoi, je n’ai pas pu aller plus loin.
Il savait ce que je voulais dire ; à son tour, il m’a serré dans ses bras et m’a rendu mon baiser.
- Avec plaisir, belle blonde.
Puis j’ai retrouvé mes esprits pour lui lancer :
- Tu vaux mieux que je ne le croyais.
J’ai froncé les sourcils, perplexe, car ces mots me paraissaient étrangement familiers.
- Je sais, m’a-t-il répondu
- Et tu es tellement modeste, avec ça…
Il a ri doucement.
Soudain, Cole s’est interposé entre nous.
- Tu t’es dirigée vers lui en premier ? m’a-t-il dit, avec une voix étrange.
Avec un grand sourire, je me suis jetée à son cou.
- Tu es là toi aussi !
- Tu t’es dirigeé vers lui en premier…, a-t-il répété.
J’ai reculé et cligné des yeux, un peu indécis.
- Je ne t’avais pas vu.
- J’étais juste derrière lui.
- Cole ? l’ai-je interrogé, de moins en moins sure de moi.
- La vision… m’a-t-il
C’est à ce moment que j’ai remarqué ses nouvelles blessures.
Comme moi Gavin a cligné des yeux
- Oui, c’était ça. La vision que nous avons eue toi et moi. En parti en tout cas.
Et il n’y avait rien de romantique dans ce qui venait de se passer.
- Il m’a sauvais la vie. Je lui dois une fière chandelle. Je le remerciais, tout simplement.
- J’ai compris. Maintenant.
Cole s’est massé la nuque avant de souffler :
- Donc… j’ai rompu avec toi pour rien.
- Ce n’était pas la seule raison. Tu avais peur que je…
- Ne me cherche pas d’excuses. Je suis désolé. Tellement désolé.
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- On t’a déjà dit que les coups et blessures étaient passibles de prison
- Vraiment ? Alors, arrête-moi.
Il s’est rapproché encore de moi. Soudain j’ai senti son souffle sur ma peau, son odeur de bois et de santal, ma chaleur de son corps.
- Et si je te prenais plutôt sur mes genoux pour te coller une bonne fessée ?
- Et si je te faisais remonter tes bijoux de famille dans la gorge d’un bon coup de genoux ?
- Si tu dois vraiment t’occuper de cet endroit précis de mon anatomie, je préfèrerais que tu le fasses avec tes mains.
- Tu peux toujours rêver. Hors de questions que mes mains aillent faire quoi que ce soit dans ce secteur.
Un silence. Puis :
- Je parie que je peux te faire changer d’avis, m’a-t-il murmuré d’une voix éraillée.
- Je parie que je peux te faire changer de dentier, lui ai-je rétorqué.
Et, sens réfléchir, j’ai de nouveaux lancé mon poing. Mais Cole y étais préparé cette fois, et il a intercepté mon coup en milieu de trajectoire. Ses pupilles étaient dilatées – un signe d’excitation chez lui. Autre signe : il haletait presque. On aurait vraiment dit qu’à la place de chercher à lui casser la figure, j’étais en train de déboutonner son jeans.
- Frappe-moi de nouveau, m’a-t-il murmuré du même ton rocailleux, et je verrai ça comme une invitation.
Je n’étais pas loin de me retrouver dans le même état que lui. Je tremblais d’une ardeur incontrôlable et luttais pour reprendre mon souffle.
- Une invitation à faire quoi ?
Il a desserré la main qui retenait mon poing, mais ses doigts sont restés en contact avec ma peau. C’était désormais une caresse bien plus qu’une menace.
- Je suppose qu’on pourrait chercher à le savoir ensemble.
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- Quelle sont mes instruction ? ai-je demandé.
Il s’est arrête devant moi. En prenant bien soin d’éviter mon regarde, il a tiré de la poche de son treillis un bandana noir dont il a recouvert mes cheveux.
- Reste avec Mackenzie et Gavin, et sois prudente.
- Pardon ? a lance Frosty depuis le fond de la salle.
Exactement : pardon ? Comme Frosty, j’avais cru que Cole voudrais me garder à ses côtés.
Ce dernier à décrocher un œil noir à son ami, et je pense qu’ils se sont défiés du regarde en silence
- Il me tarde d’y aller, me suis-je exclamée pour regagner son attention.
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La peur des araignées s’appelle l’arachnophobie, la peur des espaces clos la claustrophobie, et la peur d’Ali Bell s’appelle la logique.
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- Donc, c’est officiel, nous sortons de nouveau ensemble ?
- Tu mériterais une fessée rien que pour avoir dit ça. Nous n’avons jamais cessé d’être ensemble. Tu te montrais seulement capricieuse.
Il m’a embrassé le cou.
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Ali-gator ? Vraiment ? Comme surnom, je crois que j'aurais préféré quelque chose comme trésor ou mon chou... N'importe quoi qui ne me compare pas à un lézard obèse, en fait.
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De nouveau, j’ai lancé mon poing ; de nouveau, il a esquivé mon coup.
— Tu crois que ça m’a été facile de me tenir à distance de toi ?
— Oui !
— Mon père m’a dit qu’il ne se mêlerait plus de notre relation à condition que je me tienne à distance de toi pendant dix jours entiers. Seulement dix jours. Sans contact. Il espérait que le besoin de te voir s’estomperait. Tu sais combien de jours j’ai tenu, Ali ? Neuf. Nous sommes le neuvième jour. L’envie de toi était trop forte. Je n’ai pas pu tenir une nuit de plus.
J’ai arrêté de frapper, haletante. Que répondre à ça ?
Il m’a fixée du regard.


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Tic, tac. Tic, tac.
Le son s'est infiltré dans mon cerveau, au rythme de mon nouveau cœur. Je me suis rapprochée du miroir autant que possible, jusqu'à ce que le lavabo m'empêche d'aller plus loin. Autour de mes yeux et de mes lèvres, je venais de découvrir des traces noirâtres; plus bas, sur ma poitrine, au niveau de mon cœur, j'ai vu une marque noire de la taille de mon pouce.
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