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Critique de Eve-Yeshe


J'ai donc choisi ce recueil de nouvelles pour faire la connaissance de Lionel Shriver, dont le roman « il faut qu'on parle de Kevin » a été encensé.

L'auteure aborde le thème des propriétés privées sous divers angles : la propriété dans le sens maison, mais dans un sens beaucoup plus poussée :appartient-on à quelqu'un quand on l'épouse, comme c'est le cas dans la première Novella « le lustre en pied » où on trouve Jillian et Baba, un duo amis depuis dans années, qui ont été amants à certaines périodes, mais l'amitié peut-elle résister quand la future épouse déteste Jillian, et somme son « futur » de mettre un terme à cette relation… Un bel exemple de lâcheté masculine…

La deuxième « le sycomore à ensemencement spontané » évoque la solitude du veuvage et la capacité à ne pas s'y enfermer, surtout quand le jardin dont s'occupait amoureusement le mari est soudain envahi par les pousses du sycomore du voisin. Celle-ci est plutôt drôle. Est-ce que l'arbre du voisin vous appartient un peu quand il vous envahi (peut-on le faire tailler?)

Quand j'ai abordé la troisième, avec le fils de la maison qui joue les Tanguy s'incruste, ne fait rien tout le jour et spécule sur la sénilité future de ses parents pour prendre possession totalement de la maison, les parents étant, dans un premier temps, relégués au sous-sol, c'était trop pour moi. S'il s'était agi d'un livre version papier, je l'aurais fracassé, mais je tiens trop à ma liseuse…

J'ai donné une chance encore à « Repossession » dans laquelle Helen, comptable fiscaliste, qui achète une maison sur un coup de tête et dont l'ex propriétaire a été expulsée et tout se met à aller de travers, comme si des fantômes y avaient élu domicile. Jusqu'où peut-on aller pour garder sa maison ? très loin dans le cas d'Helen.

La relation d'un homme qui a inventé « un truc génial » révolutionnant la dialyse et qui a oublié d'être un père : que faire lorsque celui-ci est proche de la mort et exige la présence du seul de ses enfants à ne pas être parti à des milliers de kilomètres ? celle-ci est assez drôle, car « le baume à lèvres » est le héros de l'histoire ou du moins un symbole, un « truc génial » qui peut pourrir la vie…
J'ai continué bravement ma lecture en râlant et trainant des pieds, mais la dernière Novella m'a achevée, j'ai abandonné car ma liseuse était à nouveau en péril et c'eût été dommage pour elle…

« Il faut qu'on parle de Kevin » est dans ma PAL depuis des lustres et je crois qu'il bien qu'il va y rester encore quelques temps.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Belfond qui m'ont permis de découvrir ce recueil et son auteure.

#Propriétésprivées #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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