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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Accueil : « Vous avez 8 jours de retard sur la publication de votre chronique de 'Propriétés privées'. »
Je n'aime pas voir ça, j'ai ma petite fierté d'élève/citoyenne disciplinée.

J'ai commencé la lecture de ce recueil le 16 février. Et j'ai traîné sur la première nouvelle, interminable - pas moyen d'accrocher.
Pause.
J'ai repris un mois plus tard avec la 2e, vite agacée par le style, beaucoup trop ampoulé pour moi en ce moment. Je l'ai finie, malgré une histoire de conflit de voisinage (tiens !?). Bonne surprise : l'intrigue est finalement drôle et malicieuse, mais ça décolle lentement.
La 3e m'a vite donné l'impression d'étouffer chez moi, d'être envahie par un parasite - la chair de ma chair, qui s'accrocherait à la maison comme une bernique à plus de 30 ans, se ficherait ouvertement de ma gu3ule, avec un père mollasson qui le soutiendrait pour ménager la chèvre & le chou et éviter les vagues. Au secours !

En bref : si le confinement imposé depuis plus d'une semaine vous met déjà à cran, à cause de - en vrac - votre conjoint, vos enfants, vos voisins, et parce que vous supportez mal la promiscuité et le bordel sans-gêne des autres en général, ce recueil risque d'aggraver vos symptômes d'énervement.
Si vous vous êtes muni d'une arme comme beaucoup de gens aux Etats-Unis avant d'être enfermé, débarrassez-vous pour quelque temps du flingue ou du bouquin, ça pourrait mal finir.

Trop anxiogène, à reprendre plus tard. 🤪

• Merci à Babelio & à Belfond pour cette proposition de découverte. J'encourage ceux qui ne connaissent pas l'auteur à lire 'Big Brother' et 'Il faut qu'on parle de Kevin'.
______

♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=GbJqYz3_wzk
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Il y a un mois seulement mais qui me semble aujourd'hui être une éternité tant de choses ont changé dans mon quotidien j'ai été très content de devenir propriétaire, propriétaire de ce recueil de nouvelles de Lionel Shriver dont je découvre pour la première fois la plume. Un grand merci à Babelio et à Belfond pour l'envoi de ce dernier.

En ce moment et certains d'entre vous n'auront pas manqué de le remarquer je ne me suis pas connecté sur Babelio et j'ai également je dois le dire diminuer mes lectures, la raison à des résultats scolaires tout juste passables et très décevants. Ainsi j'ai fait le choix de limiter mes lectures et de stopper du moins pour quelque temps mes visites journalières sur Babelio afin de remonter mes résultats. C'est avec plaisir et sans le moindre remords que je me suis lancé dans cette lecture dont le titre ne pouvait que me parler en tant qu'étudiant en droit, propriétés privées pourtant je dois bien dire je pense être un peu passé à côté. Je ne suis jamais vraiment « entré » dans aucune des nouvelles ou des deux novellas que nous a proposée ici l'auteure.

Le tout se laisse lire relativement bien, le style de l'auteur n'a rien de désagréable bien au contraire mais je n'ai pas retrouvé ce petit plus qui me pousse à lire toujours une page après l'autre avec entrain et intérêt et ce notamment pour les novellas et particulièrement la première ou j'avoue m'être ennuyé, c'était long. J'avais l'impression désagréable de tourner en rond avec des passages et détails ne servant à rien ou presque. Cette mauvaise entrée en matière (qui constitue quand même ¼ du recueil) a indéniablement influencé la suite de ma lecture. J'ai trainé les pieds pour lire la suite et me suis finalement lancé dans la lecture de la dernière nouvelle qui conclut ce recueil que vendredi.

Pourtant, malgré ce manque d'entrain et l'ennui que j'ai parfois pu ressentir lors de ma lecture je ne peux me résoudre à mettre en dessous de 3 étoiles car j'ai tout de même apprécié certaines nouvelles, souvent les plus courtes d'ailleurs et qu'en relisant à la fin de ma lecture la quatrième de couverture et notamment ces deux derniers paragraphes je ne peux pas dire que tout ce qui y était indiqué n'y étaient pas, non bien au contraire tout est bien là, je n'ai juste sans doute pas su cette fois apprécier à sa juste valeur le travail ici fourni par l'auteure.
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Confrontée, comme tout un chacun, à la crise sanitaire mondiale, cette lecture commencée il y a un mois, fut particulièrement perturbée, distanciée, oubliée, et il m'a fallu la recommencer une seconde fois depuis début.

Mais maintenant, après une centaine de pages lues avec application, je ne peux plus mettre mon manque d'enthousiasme sur le compte d'un bug de concentration. Ce livre se transforme en un pensum indigeste, ce qui n'engage que moi. Mais où est donc passé l'auteur de «Kevin» et de «Big Brother»?.

J'ai fini par feuilleter en accéléré ce livre hybride constitué de nouvelles et courts romans, ayant bien saisi le fil rouge d'une réflexion sur la propriété privée, articulée autour des objets, des lieux et même des personnes.

Si l'ouvrage est intelligent et personnel, il a aussi un sérieux défaut de lourdeurs et manque de rythme. Il confirme à mon sens l'évolution du travail romanesque de l'auteur, déjà sensible dans Les Mandible. Des lectures plus fouillées et plus exigeantes et qu'il convient de placer dans une disponibilité d'esprit propice à une lecture studieuse.

Dommage donc, car mauvais timing.
Aux autres lecteurs de tenter.
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Merci à Babelio et aux éditions Belfond de m'avoir permis de découvrir Lionel Shriver, auteure dont je ne savais pas grand-chose, hormis qu'elle avait écrit « Il faut qu'on parle de Kevin », à cause du film éponyme. Une fois n'est pas coutume, je voudrais commencer par féliciter Laurence Richard pour la qualité de sa traduction, parce que cela n'a pas du être facile de restituer toutes les finesses et l'humour assez particulier de ces nouvelles ! En tout cas c'est réussi, bravo.
Petite mention également pour la couverture, sobre mais complètement en adéquation avec le thème de la propriété, avec sa couleur rouge, sa poignée de porte et son trou de serrure qui nous invite à regarder ce qui se passe de l'autre côté.
Et ce n'est pas toujours très joli, ce qui se passe de l 'autre côté justement ! L'auteure nous invite à découvrir à travers 12 nouvelles (dont deux sont plutôt de courts romans) les dérives que peut entraîner la possession, ou le désir de posséder. Et qu'il s'agisse de biens matériels, comme une maison ou de l'argent, voire même d'un banal pot de mayonnaise, ou d'aspects spirituels tels que l'amitié, l'amour filial ou conjugal, certains sont prêts à tout ou presque pour défendre/conserver leurs possessions.
Dans « Le lustre en pied », la novella qui ouvre le bal, c'est Baba qui est l'objet du désir, entre Jillian sa meilleure amie et confidente depuis 25 ans, et Paige, la femme qu'il va épouser, (mais pour cela la condition est de renoncer à cette précieuse amitié). Chacune considère cet homme un peu mou-du-genou comme lui appartenant, l'une étant prête à partager et l'autre pas. le lustre dont il est question dans le titre a été fabriqué avec beaucoup de soin par Jillian et va cristalliser autour de lui toutes les tensions traversées par le trio.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire à cause des tournures de phrases et de la sophistication du vocabulaire employé, mais en lisant un peu plus lentement que d'habitude j'ai fini par apprécier tout le sel du récit.
Je ne résumerai pas les nouvelles plus courtes qui suivent, j'en ai beaucoup aimé certaines, notamment « Terrorisme domestique », où un Tanguy du XXIè siècle se fait flanquer à la porte et n'apprécie vraiment pas de quitter le cocon familial, ou « Repossession » où l'on constate qu'une maison peut choisir de ne pas accepter sa nouvelle propriétaire. D'autres m'ont moins enthousiasmée, comme « Poste restante », trop courte, ou « Kilifi Creek » moins pertinente par rapport au thème. « Le baume à lèvres » m'a fait rire parce que j'ai vécu une situation identique à l'aéroport Heathrow de Londres, où j'ai craint de finir en cellule à cause d'un baume à lèvres laissé dans mon bagage à main, quand j'ai protesté auprès de la contrôleuse que ce n'était pas un liquide et qu'elle s'est vengée en saccageant le contenu de mon sac...
Le dernier récit, « La sous-locataire » est plus élaboré. Il narre la difficulté de partager un appartement contre son gré, surtout lorsqu'on est compulsivement toujours en train de tenir les comptes de ses possessions matérielles, jusqu'aux plus insignifiantes. Alors lorsqu'une personne vient piocher sans vergogne dans le frigo ou occupe l'espace de façon assez invasive, la cohabitation risque d'être bien orageuse !
Ce dernier texte ne m'a pas emballée, trop de détails sur les tribulations politiques de l'Irlande du Nord, on se perd dans les sigles et les positions respectives des différents partis, j'étais à la limite de l'ennui. A mon sens, une cinquantaine de pages auraient suffi à exprimer l'essentiel, ou alors peut-être au contraire aurait-il fallu en faire un roman à part entière, non plus seulement sur le thème de la propriété, mais également en développant davantage le contexte des « troubles » dans le pays.

Pour conclure : une écriture extrêmement pointue, un recueil à lire en prenant son temps sinon on risque de passer à côté de détails savoureux, des histoires d'un intérêt inégal, et à mon humble avis peut-être pas le meilleur choix pour une première lecture de Lionel Shriver. Je vais sans doute paraître sévère au vu des autres critiques, mais je ne lui octroie que trois étoiles sur cinq.

P.S. En général j'écris mes critiques et les publie en « premier jet », après une simple vérification orthographique ou des éventuelles répétitions. Mais pour celle-ci j'ai du exceptionnellement rédiger un brouillon, ayant plus de mal avec les nouvelles (j'en lis rarement). Et en me relisant j'ai eu un doute : n'avais-je pas été trop dure, au vu des éloges prodigués pas les autres lecteurs ? Mais ensuite je me suis dit qu'après tout le but de Babelio n'est pas d'encenser unanimement les mêmes livres, mais plutôt de refléter la diversité des opinions, chaque lecteur étant différent des autres. Ai-je raison ou tort, en tout cas je ne me censurerai pas !
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Douze nouvelles pour décliner toutes les formes de possesssion : sur des lieux ou des objets bien sûr mais aussi sur des personnes , dans le couple, la famille, les amis, le voisinage….tout y passe, sous le regard décapant et caustique qui est la marque de fabrique de l'auteure !

Dix courtes nouvelles et deux longues novella d'une centaine de pages qui nous entraînent en Angleterre , en Irlande du Nord, aux États-Unis. Une belle galerie de personnages , à qui sera le plus névrosé ou le plus mesquin dans ces récits tragi-comiques …

Même si j'ai retrouvé avec un certain plaisir le talent de Lionel Shriver pour analyser les travers de nos sociétés modernes, j'ai cependant trouvé ces nouvelles d'un intérêt inégal et les deux novella bien longues, celle sur l'Irlande du Nord notamment qui ne m'a pas convaincue .
Pas le meilleur livre pour découvrir l'auteure à mon avis.
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Comment ne pas imaginer, avec cette étude acide de notre société, nos voisins, nos proches ou nous-mêmes, en proie aux travers et détours que la possession peut entraîner. Et sommes-nous si dépendants de nos acquis qu'ils parviennent à nous détourner de leur caractère de simple propriété pour finir par nous posséder corps et âme.
C'est une femme qui se sent agressée par l'arbre invasif d'un voisin, un facteur qui détourne des sacs d'un courrier qu'il regrette de ne pas recevoir, un jeune adulte qui gâche la vie de ses parents en refusant de quitter le nid ou une propriétaire pointilleuse qu'une colocation désordonnée rend folle. Douze scènes de la vie ordinaire qui feraient rire si elles n'étaient pas si dérangeantes.
Dans ce recueil de nouvelles, les personnages sont dessinés au couteau et nous paraissent faibles, veules, voire antipathiques, mais il faut dépasser ce premier abord pour réaliser la tyrannie de leur obsession, et sûrement de la nôtre, à posséder les biens comme les individus.
Le regard de Lionel SHRIVER sur notre monde est drôle et incisif mais j'ai trouvé certaines longueurs dans son style élaboré et très encombré de détails. J'ai néanmoins apprécié cette peinture de notre rapport à la propriété et j'ai regardé évoluer ces personnages avec le sourire aux lèvres.
Merci à Babelio et aux Editions Belfond pour ce livre reçu lors d'une Masse Critique privilégiée.
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J ai découvert Lionel Shriver avec "Big brother", puis "La famille Mandible" et enfin "Double faute" trois romans caustiques et sacrement bien écrits. Là pour le coup, je n ai pas accroché. le format nouvelles ne m a pas convaincu. Il m a manqué une bonne dose de mordant. Pour autant, je compte bien récidiver avec d autres romans de cette talentueuse autrice
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Aguichee par le descriptif sur la 4ème de couverture mon enthousiasme s'est fait doucher par la première nouvelle que jai trouvé à la limite du supportable...que de mots quel décorticage fastidieux et boursouflé de redondances!quelle longueur!cest vaillamment que jai (ouf)été jusqu'au terme de ce délire verbeux abrutissant et soporifique La deuxième ma plu surtout pour lexuberante richesse du style et le foisonnement de mots sortant tous de l'ordinaire et faisant presque penser à du Proust tant les phrases se développent et s'enroulent comme cette fameuse végétation exubérante
Jattaque la suite avec plus d'entrain quau début mais pour ma part je déplore que le style brillant masque un peu trop le fond..cest un bel exercice de forme mais je ny trouve pas d'émotion et j'admire sans plus m'attacher aux personnages
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12 nouvelles et variations sur le thème de la propriété privée, réelle ou supposée, tangible ou morale.
12 éclairages de l'influence directe ou subtile qu'elle exerce sur les décisions et le comportement du genre humain.

Comme souvent dans ces recueils, les récits sont de qualité inégale.
Le 1er est clairement mon favori.
Une plume inutilement alambiquée par moment.
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J'ai un problème avec les nouvelles, aussi brillantes et intéressantes soient-elles. Quand j'ai réussi à y entrer et à m'y lover confortablement comme sur un bon lit un jour de pluie... BING ! C'est la fin et il faut passer à autre chose. :/
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