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Citations sur Tout ça pour quoi (38)

Je sais que, dans nos expéditions, nous avons côtoyé l'extrême pauvreté -les rues qui sont des égouts à ciel ouvert, les mères qui fouillent dans les ordures pour récupérer des peaux de mangue. Mais ces gens savent ce qui cloche dans leur vie, et ils se doutent bien qu'avec quelques shillings, pesos ou roupies de plus dans leur poche, les choses s'arrangeraient. Ce qui est terrible, c'est de s'entendre dire qu'on a une vie rêvée quand on sait que cette vie-là ne s'arrangera pas, que c'est, en fait, une vie de merde. L'Amérique est censée être un grand pays, mais Jackson a raison ; c'est un attrape-couillon, Glynis. Je dois avoir une quarantaine de mots de passe pour les banques, les cartes de crédit, le téléphone, les comptes Internet et quarante identifiants différents. On les additionne et c'est ça, la vie ?
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J'adore l'idée des Américains de souche se tirant en masse de ce pays d'arnaqueurs, claquant la porte derrière eux et jetant la clé aux nouveaux venus qui se presseraient sur le seuil.
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Plein de gens pensent qu'un jour la race humaine sera remplacée par une forme de vie supérieure, plus évoluée. Moi, je pense que l'avenir appartient au minuscule, au décérébré. D'ici à quelques milliers d'années, il n'y aura plus sur terre que des rhinovirus, des poux, des moisissures et des streptocoques. On pourra à juste titre parler de "croûte" terrestre.
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L'Amérique est censée être un grand pays, mais Jackson a raison ; c'est un attrape-couillon, Glynis.
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Parce que la maladie sépare, c'est l'exil en terre étrangère;
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"Ce que tu refuses est clair. Mais ce que tu veux est difficile à comprendre.
Tu sais ce que je crois ? Que tu as passé ton temps à te forger une mégacrise existentielle."
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Quand on est le seul à jouer selon les règles, on passe pour un idiot aux yeux des autres. Quand on fait son boulot, ces mêmes autres attendent souvent qu'on fasse le leur.
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"Tes amis t'aiment, mais ils ne savent pas toujours comment te le montrer.
- Ça me fatigue. Ce défilé de visiteurs-cousins, oncles, voisins qu'on connaît à peine. Les amis disparus depuis quinze ans qui sortent des bois tels des termites. On avait pourtant eu les meilleures raisons du monde de ne pas se fréquenter : on ne s'aimait pas des masses. Mais il leur faut un auditoire. Ils ont répété leur petit discours, leur petite performance, et ils exigent de les livrer jusqu'au bout. Les mains croisées comme à l'église, ils expriment en long et en large leur amour pour moi sur le ton d'un compte rendu de lecture. Franchement, j'en suis au point où je préférerais que quelqu'un franchisse notre porte pour me dire : "Tu sais quoi, Glynis ? Franchement, je ne t'ai jamais appréciée. Honnêtement, on ne s'entendait pas. Je n'ai jamais compris pourquoi on s'est fréquentés.' Ou même : "Je te trouve détestable." Ça me changerait. Tout plutôt que des discours à vomir : "Glynis, tu as tellement de talent. Glynis, ton travail est splendide. Tes enfants sont merveilleux." Je ne sais même pas de qui ils parlent. Je peux les trouver merveilleux parce que ce sont mes gosses, mais les autres, comment le pourraient-ils ?
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- Tu ne crois pas qu'il est difficile pour les autres de te parler des moments heureux de leur vie quand la tienne est difficile ? demanda Shep.
- Elle ne rend pas compte de sa chance. D'ailleurs, autour de moi, ils gémissent tous pour des riens."
Inciter Glynis à se mettre à la place des autres était devenu tout à fait impossible. Pour être honnête, la compassion exigeait de l'énergie. Mais la colère aussi.
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A ce moment précis, Shep saisit intuitivement pourquoi Zach ne vieillissait qu'au sens temporel du temps. Rien de ce qu'il avait appris au lycée ne lui avait conféré la moindre maîtrise sur les forces qui contrôlaient sa vie. Sa seconde année d'algèbre intensif ne lui permettait pas, même a minima de savoir que faire, à part appeler Verizon-le fournisseur d'accès-sorcier-quand la connexion familiale haut débit s'interrompait. Il ne comprenait même pas ce qu'était le concept de haut débit, magie mise à part. Cette relation passive, asservie au monde matériel, maintenait en permanence son fils dans la dépendance impuissante de l'enfance.
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