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Citations sur Parallon, tome 2 (18)

« Il doit courir-sérieusement-au moins 2 heures par jour.
Pourquoi ?
Une habitude chez lui. Il a besoin de dépenser son énergie. De rester fort…Il se tient prêt.
Prêt à quoi ?
À affronter tout ce que la vie mettra sur son chemin, je suppose. »
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- Rappelle-toi ce que je t’ai dit: plus tu t’éloigne de ton époque, plus puissants sont ton physique et ton mental. Inversement, plus tu t’approche de ton époque, moins tu es fort… C’est peut être un facteur relativiste.
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Jennifer scruta son bureau d'un air désespéré. Il était 18 h 45 et, à moins de partir sur-le-champ, elle serait en retard.

Bien que le programme sur lequel elle travaillait fût terminé depuis une petite heure, la plupart des autres employés de bureau, rédacteurs et pigistes, bûchaient encore - comme elle, normalement. Il existait une règle tacite selon laquelle, à moins d'avoir des tendances suicidaires, nul ne quittait le travail avant le grand reporter. Surtout si celui-ci s'appelait Amanda Pilkington. Et malgré les conver­sations à voix basse, les tapotements sur les claviers, le bourdonnement des ventilateurs et des impri­mantes, Jennifer entendait la réunion de produc­tion qui avait lieu dans la salle d'à côté. Un direct important n'avait pu être établi lors du programme du soir et une enquête avait été ordonnée. Combien de temps cela allait-il durer ? Elle se tourna vers la porte de la salle de réunion et regarda la rangée de pendules au mur... Non ! 19 heures ! Si seulement elle se trouvait à Buenos Aires...

Et si elle abandonnait sa veste sur le dossier de sa chaise puis filait en douce ? Amanda, sa patronne, penserait qu'elle était simplement partie aux toi­lettes. Mais cela impliquait de passer la soirée sans manteau et il gelait dehors.

Ce serait peu cher payé, décida-t-elle.

Après avoir pris une profonde inspiration, Jennifer sauvegarda puis ferma son document « Déficits zone euro ». Au moment où elle éteignait son PC, une ombre imposante surgit derrière elle.

Amanda.

Le cœur de Jenny se serra. Comment était-elle parvenue à se faufiler sans bruit ?

— Il faut que ceci soit lu, analysé et hiérarchisé pour demain matin, ordonna Amanda en déposant une clé USB sur le bureau de Jenny.

Celle-ci hocha la tête en silence. A quoi bon lui rappeler qu'on était vendredi soir ? Elle était suppo­sée retrouver quelqu'un à l'autre bout de Londres dans exactement vingt-neuf minutes, mais Amanda s'en moquait bien. Dire qu'ils avaient des billets VIP pour voir les Livid Turkeys à Wembley. À la rédac­tion, Amanda était Dieu ; ce que madame exigeait, madame l'obtenait. Si elle vous demandait de rester derrière votre ordinateur toute la nuit et tout le week-end, vous obéissiez.

Jennifer fixa la porte qu'Amanda claqua délibéré­ment derrière elle. Ses talons cliquetèrent le long du couloir jusqu'à l'ascenseur. Jennifer grinça des dents : elle allait y passer la nuit.

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- Rappelle-toi ce que je t’ai dit: plus tu t’éloignes de ton époque, plus puissants sont ton physique et ton mental. Inversement, plus tu t’approches de ton époque, moins tu es fort… C’est peut être un facteur relativiste.
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Soudain, il s'assit sur le bord du lit. Je posai la tête contre son dos dos et le serrai à la taille. Je sentais que sa détermination faiblissait. Je lui embrassai la nuque, me délectai de l'odeur de sa peau.

- Eva... J'étais célèbre à Londinium pour ma force et mon self-control. Et me voilà incapable de me lever !

- J'en suis ravie, chuchotai-je.
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- Eva, j'aimerais te donner quelque chose.

Je fronçais les sourcils. Nous étions tous les deux dans cet endroit féerique, que demander de plus ? Il fouilla dans sa poche et en sortit un carré de toile couleur crème qu'il me tendit.

Je le dépliai lentement.

- C'est le nœud d'Héraclès, un e preuve d'amour en Grèce, chuchota-t-il. J'ai trouvé du fil en argent en salle d'art et je l'ai fabriqué pour toi.

- Tu m'as fabriqué une... bague !

- Tu n'es pas obligée de la porter. J'ai juste...

Sans voix, je la tournai et retournai entre mes mains.

- Elle est magnifique, murmurai-je enfin.

Et je ne mentais pas. L'argent était si lisse tandis qu'il formait le nœud au centre d'un anneau parfait.

- Elle aurait des propriétés protectrices. Je voulais t'en offrir un semblable à Londinium... pour ta sécurité. Si seulement je...

Il saisit la bague en douceur dans la paume de ma main et la glissa à mon annulaire.

- Mon peuple pensait qu'une artère partait de ce doigt et allait au cœur.

Puis il prit ma main dans les siennes et l'embrassa. La tiédeur de ses lèvres et la chaleur de ses doigts se diffusèrent en moi, mon cœur tambourinait dans ma poitrine avec une telle intensité que je me demandai soudain si son peuple n'avait pas raison.
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- Jenny, , la première fois que je t'ai vu sur la scène du motard, j'ai demandé à tout le monde qui tu étais. Je voulais ton numéro de téléphone tout de suite, maintenant. Évidemment, dès que j'ai vu comment se déroulait l'enquête, que je devrais démentir tous tes propos, j'ai su que jamais tu ne sortirais avec moi. J'ai dû me pincer quand tu m'as souri lors de la manif de Westminster.

-J'avais temporairement oublié qui tu étais.

- Humm, je m'en doutais. Voilà pourquoi je n'ai jamais osé parler de l'affaire Winston Grey. J'avais trop peur que tu me quittes.
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Nick s'arrêta net, se passa une main dans les cheveux puis s'écroula sur le canapé. Il leva les yeux vers elle.

- Je suis dans la police depuis sept ans. Inspecteur principal depuis trois ans. Durant cette période, j'ai mené... je ne sais pas... quarante-sept enquêtes, parmi lesquelles onze étaient des homicides. Pour qu'un crime soit qualifié d'homicide, il faut une preuve formelle du décès. Dans neuf de ces onze cas, nous avons soit trouvé un corps, soit les restes d'un corps, soit des preuves médico-légales indiquant un crime. Seuls deux cas n'ont abouti à aucune piste...

- Le motard et la serveuse.

Nick acquiesça, les lèvres pincées.

- J'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour trouver une explication crédible à la disparition de Winston Grey. Il le fallait - d'autant plus que tu avais mis la pagaille avec tes histoires paranormales d'évaporation de corps. Sur le moment, je t'ai prise pour une petite ingénue bizarre - jolie mais barje. Je me suis dit que tu avais contaminé tous les témoins avec une histoire d'hystérie collective.

-Jenny bouillonnait de rage.

- Tu pensais que je les avais briefés ? Pour qui tu me prends ?

Elle se leva et fonça dans la cuisine. Appuyée contre le frigo, elle essayait de se calmer quand il posa les mains sur ses épaules.

- Jenny ! Jenny, je suis désolé. Je ne voulais pas...

- Tu ne voulais pas quoi ? aboya-t-elle, en le repoussant. Tu ne voulais pas me traiter de fille malhonnête et manipulatrice ? Hein, Nick. Et pourquoi es-tu sorti avec moi si j'étais "barje" ? Ce petit jeu t'amusait C'était une blague stupide de flic ?
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- Et vous, d'où venez-vous ? demanda timidement Lara. Vous avez un accent.

- Euh... de Grèce, répondit Matt. Et Otho vient de... Rome, lui.

Matt ne leur laissa pas le temps d'approfondir la question. Avec un sourire, il désigna la table voisine :

- Leur tarte aux pommes a l'air délicieux. Vous en voulez ?

Il créait quatre autres assiettes quand Otho se raidit à côté de lui. Matt suivit son regard. Il dévisageait un grand blond non loin d'eux.

- Tu veux quelque chose ? gronda Otho en se levant d'un bond.

Le garçon qui décochait des sourires enjôleurs à Lara parut surpris.

Otho le toisa, l'air menaçant, les yeux plissés, les poings serrés. Le garçon passa une langue sèche sur ses lèvres.

- Euh... Non, mec... tout va bien.

Otho ne bougeait pas.

- Je ne suis pas d'accord, murmura-t-il doucement.

Il fallut que le groupe du blond se lève, l'air indigné, et quitte la café, pour qu'Otho se rassoie. Il dévora une part entière de tarte aux pommes et posa la main sur celle de Lara.

- Je ne partage pas, annonça-t-il, impassible.

Elle lui sourit timidement.

Quand Otho ôta une petite miette des lèvres de Lara, Matt soupira.
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Je plaquai un autre mouchoir sous mon nez, horrifiée qu'il assiste à cela. Heureusement, cela s'arrêta deux minutes plus tard.

- Le thé devait être trop chaud, annonçai-je en jetant un mouchoir parfaitement blanc. Viens ! Que je te présente M. Darcy.

- M. Darcy ?

- C'est le nom du beau ténébreux dans Orgueil et préjugés. Prépare-toi à être très jaloux.
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