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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est un très beau livre, un roman d'atmosphère.
Nous suivons la vie difficile mais remplie de beauté des bateliers et des batelières de la Dordogne.
Je n'ai pas lu le premier tome, mais les références à celui-ci permettent aisément de comprendre l'histoire de Benjamin, de Marie et de leur famille.
Ce n'est pas l'histoire d'amour qui m'a le plus attirée mais bien plutôt les descriptions poétiques des bords du fleuve au fil des saisons, ainsi que le courage de Marie.
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J'ai également beaucoup aimé le deuxième tome de la Rivière Espérance où Christian Signol poursuit sa belle saga familiale. Il nous raconte de manière très vivante le quotidien des bateliers du XIXème sur la Dordogne qui se voient concurrencer par le rail...
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Je poursuis la relecture de cette saga.

Au retour de son engagement forcé dans la Marine Nationale, Benjamin a enfin épousé Marie et ils ont deux enfants. Il a pris la succession de son père à la tête des gabares mais son engagement politique pour la République va le condamner à la déportation en Algérie. Marie, en femme qui ne se laisse pas abattre va poursuivre le travail de son mari en apprenant avec son père à descendre la Dordogne pour commercer.

Christian Signol accorde toujours à la rivière son rôle principal, aussi ensorceleuse, sensuelle et dangereuse qu'une femme peut l'être. Mais un autre personnage lui fait de l'ombre, celui de Marie, qui avec le nouveau départ de Benjamin, réalise, forcée par les circonstances, son rêve de toujours : réussir dans un milieu d'hommes. Son courage et sa ténacité pour échapper au destin des femmes de sa condition sont louables. La première génération des Donadieu était sage et laborieuse. Avec Marie, Benjamin, Emeline, c'est une génération plus passionnée et déterminée qui entre en scène. L'écriture de l'auteur est toujours là pour mettre en avant la beauté et l'authenticité de cette région, que ce soit à travers ses couleurs, ses odeurs ou l'âme fière de ceux qui l'habitent. Christian Signol sait faire entrer le lecteur en communion avec toute cette nature. J'accorde un 14/20 à ce tome que j'ai préféré au premier.
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Marie, héroïne du premier tome de la Rivière Espérance, prend plus d'ampleur encore dans cette suite, le Royaume du fleuve. La Belle du Périgord, ainsi sera-t-elle surnommée, s'affirme à l'égal des grandes figures littéraires de femmes et elle annonce un certain féminisme. En effet, quoiqu'elle ne devienne maître de bateau que par nécessité économique (son époux Benjamin a été déporté en Algérie), elle rêvait depuis longtemps déjà d'embrasser le destin de ceux qui partaient sur la rivière. Affronter les dangers des flots, comme les hommes, plutôt que souffrir dans l'attente du retour, près du foyer, comme les femmes : telle est la volonté de Marie, une héroïne moderne qui n'attend pas d'un homme qu'il lui sauve la vie.

La dimension sensuelle de la Belle du Périgord est inscrite, aussi, en filigrane du roman. Si Christian Signol, avec beaucoup de pudeur, ne s'aventure jamais dans des scènes d'amour physique entre ses protagonistes, s'il ne fait que suggérer les étreintes, il aime à décrire le plaisir des rencontres avec la rivière. Marie qui se baigne et se laisse dériver sur les flots, Marie qui s'endort dans le foin avec ses enfants, Marie qui se délecte des parfums et fait corps avec son environnement... Elle est là, la vie du corps, qui vibre au rythme de ce qu'offrent les quatre saisons.

Un très beau roman, toujours enchanteur par les descriptions vivantes de ses paysages. le reste, l'évocation de la vie des héros, tourmentée comme il se doit dans toute grande saga romanesque, n'est finalement qu'accessoire.
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Ça a été un plaisir de retrouver Benjamin et Marie que la vie va de nouveau séparer. Si Benjamin est moins présent, c'est pour mieux voir évoluer le personnage de Marie. Pendant l'exil de ce dernier, nous voyons Marie prendre de l'assurance et de la confiance en soi, ce dont elle aura bien besoin pour s'imposer dans ce monde d'hommes et surtout se faire accepter par ces derniers. Nous la voyons déterminée et courageuse, tout en restant sensible aux autres et amoureuse de sa région. Elle en est encore plus attachante.
C'est une très belle suite que nous offre Christian Signol, aussi belle qu'elle peut être tragique, se déroulant au bord de cette fameuse Dordogne. Cette rivière qui garde sa place entière dans l'histoire. Car toujours aussi vivante grâce aux sublimes descriptions de l'auteur. Autant ensorcelante qu'elle est dangereuse. Aussi envoûtante que la plume de l'auteur.
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Ce tome commence cinq ans après la fin du précédent, soit en 1848.
Il se termine vers 1854.
Il est encore plus centré autour de la personnalité de Marie, si forte malgré ses doutes, si déterminée.

Si dans le tome 1, L Histoire (avec un grand H) et la politique, apparaissaient, mais très rarement, ici, ça prend une grande importance : désir de voir revenir la République, l'adoption du suffrage universel, les discussions politiques, le coup d'État...
Benjamin, sous l'influence de son ami Pierre, s'engage dans la lutte contre Louis-Napoléon.
D'abord, ça semble peu dangereux, même si les conséquences affectent injustement Marie : interdiction par exemple d'ouvrir l'école qu'elle voulait, puis même de travailler dans l'actuelle.
Et ensuite, leur vie va être profondément chamboulée, et leur survie même menacée.
Puis, Marie elle aussi se trouve impliquée directement.

J'ai préféré ce tome, il m'a paru plus varié quoique toujours aussi agréable dans les descriptions de la Dordogne. Aussi bien quand Marie est à Souillac que quand elle vogue sur la rivière.

Je suis un peu surprise que les enfants aient si peu d'importance pour elle. Il en est question de loin en loin pour les garder, mais ils ne sont jamais au centre des préoccupations.

J'ai beaucoup aimé voir Marie accéder enfin à son rêve : conduire sur la Dordogne. On sent comme elle est dans son élément une fois aux commandes de la gabare.
A la fois fière d'avoir pu se faire une place dans un monde exclusivement masculin, mais surtout si heureuse de sentir la rivière sous son bateau, de voguer dans les paysages qui la font rêver.
Je dois avouer que son premier accostage m'a rappelé le passage de mon permis bateau, et m'a fait revivre des émotions oubliées !

La fin est très émouvante.
Et toujours cet enchantement des paysages du Périgord.
Lien : https://livresjeunessejangel..
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Une suite tout aussi emballante. Les personnages vont se voir bousculés par le début de la révolution industrielle et l arrivée des chemins de fer.
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C'est toujours avec plaisir que nous continuons l'aventure aux bords de la Dordogne en compagnie de la famille Lombard et Donadieu, une suite très bien faite en parfaite lignée avec le premier tome.
C'est vraiment une belle saga dont les textes de la chanson phare de la série télévisée est tellement proche du texte de Christian Signol :
"Oh ma Dordogne,
Oh, mon pays que j'aime tant,
Je veux venir y vivre et mourir
Quand dans le ciel l'étoile luit,
que le jour nous fait ses adieux,
Et que la belle lune rousse,
descend et coule dans les pré
Oh, toi ma Dordogne,
Oh, toi si belle,
si accueillante aux amoureux,
Oh, toi si belle demoiselle,
Pour moi ton coeur est chanson".
Lien : http://exulire.blogspot.fr
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