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EAN : 9782266152013
Pocket (01/03/2005)
3.94/5   239 notes
Résumé :
Ils s'appellent Etienne, Abel, Philomène et Mélanie. Ils ont vingt-trois, quatorze, dix et six ans quand nait le XXème siècle. Enfants de pauvres métayers du Causse de Granger (Lot) - et Dieu sait ce qu'il en allait d'être pauvres et métayers dans ces années-là et sur leur terre de misère ! - , ils ne peuvent choisir qu'entre le départ ou la soumission.

Mais déjà le monde change, des idées nouvelles circulent qui commencent à ébranler cet univers de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Christian Signol nous conte ici une belle saga familiale qui se déroule bien sur avec plusieurs générations durant tout le vingtième siècle. Il y a d"eux niveau de lecture dans ce livre "terroir" et "populaire". Tout d'abord une peinture du siècle avec ses événements heureux comme malheureux ( des trente glorieuses aux deux guerres mondiales. ) Mais c'est aussi une galerie de portraits et de caractères.
Un beau roman sur un siècle, une civilisation, sensible et imaginatif.
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Philomène, l' héroïne de ce livre, est notre grand-mère à tous. Chacun de nous peut retrouver dans la vie de cette famille, de ce village, un peu de sa propre histoire. Une femme admirable, intemporelle qui malgré les épreuves de sa vie a su garder intacts sa générosité et son amour des Hommes. Elle est un peu toute les femmes. La Mère, faite d'amour, de courage et de patience infinis.
Ce roman, c' est aussi une galerie de personnages vrais et attachants, l'histoire d'une époque et l' apologie d'une terre, ce causse terrible et merveilleux à la fois.
Une perle.
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Les livres qui parle d'une histoire à la campagne !
M'ont manquer !
Nous retrouvons dans cette histoire Abel, Philomène en plein milieu de la fin du XIX ème siècle. Qui vit dans un petit village perdu dans la belle France l'aîné décide de partir pendant plus de 1 an en guerre !

Ces aventures dans les airs de bucoliques donne vraiment l'impression d'être avec les personnages !

J'ai voulu essayer un Christian Signol comme c'est l'écrivain préféré de ma grand mère et des grands mères en général !
Je vais en faire plaisir à moins d'une ahah !
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Les cailloux bleus… Un vrai coup de coeur !

Christian Signol m'a épaté dans ce premier tome et m'a totalement entrainé dans cette saga familiale. Une famille que l'on suit sur plusieurs générations, vivant la première et la seconde guerre mondiale, les trente Glorieuses, la mécanisation de l'agriculture,… Puisque la famille Laborie vit de l'agriculture dans le Lot.

C'est une famille qui tient à ses terres et c'est sans mal que Christian Signol nous plonge dans la nature, sa fureur, le respect qu'elle impose, ses villageois solidaires...

Je me rappelle encore du jour où j'ai appris que ce tome avait une suite, un autre roman avec Philomène, Mélanie et les futures générations, j'avais très vite été me le procurer… C'est un roman historique avec de très belles valeurs familiales dans lequel il est facile de s'identifier aux personnages.
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L'histoire d'une famille et d'un village dans les Causses au début du XXe siècle, inspirée de l'enfance de l'auteur, Christian Signol.

Philomène a dix ans quand naît le XXe siècle. Elle est fille de métayers d'un village du causse quercynois, près de Rocamadour. Un pays rude, brûlant sous les feux de l'été, crissant sous les pas de l'hiver.
En racontant son histoire et celle de sa famille, traversée par les guerres, illuminée par l'amour, c'est tout un monde qu'elle fait revivre dans le parfum des pierres et des genévriers.
Un monde très rude où le travail pénible est de rigueur, la mort rôde, la faim guette, mais une famille qui sait restée unie et où l'amour est pudique mais bien sincère.

La prose de Christian Signol est un vrai régal, ce roman est facile à lire, l'écriture d'une beauté proche de la poésie, le ressenti des personnages formidablement bien retranscrit. C'est une agréable découverte littéraire et un véritable coup de coeur !
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Philomène avait saisi le cadeau d'une main tremblante, comme s'il allait la brûler.

Un livre ! un vrai livre !

Elle n'avait jamais osé demander à sa mère l'argent d'un tel achat, sachant que leurs maigres sous servaient à la nourriture et y suffisaient à peine.
Mais, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à un tel trésor pour l'emporter en gardant les brebis ,s'enivrer de mots et d'images...

-- Honoré de Balzac, avait-elle soufflé,
" Le Lys dans la Vallée ".

Elle avait fermé les yeux...
-- Oh ! Etienne, rien ne pouvait me faire plus plaisir !
-- Je l'ai acheté à Marseille. Il est beau , n'est-ce pas ?

Elle allait s'évader...partir comme elle partait alors , certains après-midi d'été, sur le banc de l'école, à l'évocation d'un seul mot.
Or, ce livre en contenait des milliers...

Elle avait embrassé son frère, essuyé une larme avant de se réfugier dans la pénombre du cantou.
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« on va m'assassiner » songea-t-il. Un vertige le fit vaciller. Il chancela, revit son père et sa mère dans la métairie, Philomène essayant ses galoches. La salve crépita. Il tomba à genoux sans un cri, glissa en avant la face dans cette terre du nord où poussait des fleurs blanches dont il ne connaissait même pas le nom.
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Après la séparation de l'Eglise et de l'Etat votée en décembre 1905 , il fallait procéder aux inventaires des biens meubles qui seraient confiés à l'association culturelle dont la constitution avait été rendue obligatoire par la loi.

Mais, le pape Pie X avait donné pour instruction au clergé de ne pas l'appliquer et de s'opposer à ces " inventaires scélérats ".

Déjà, fin Février,par un froid de banquise... l'agent de recouvrement envoyé par la préfecture avait dû battre en retraite devant les métayers et les domestiques armés par le maître.

Le curé...avait lu son texte de protestation, vêtu de ses habits sacerdotaux, devant le représentant de l'état français , sous le porche de son église.
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Habitués à vivre ensemble, les villageois, quoique divisés, tenaient à cohabiter dans le calme et la sérénité. Ils avaient trop besoin les uns des autres et, dans le fond, s’estimaient. Le maître, lui, n’était pas exempt de reproches. Son intolérance et ses menaces avaient fait franchir à bien des familles un seuil qu’elles ne souhaitaient pas dépasser. Celles-ci ne l’oubliaient pas et commençaient à prendre des distances : après tout, le château n’était pas le village mais un monde à part, dont il convenait sans doute de se méfier sous peine d’être pris dans un engrenage dont tout le monde aurait à souffrir un jour ou l’autre.
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Ma philo,
Depuis trois mois, j'ai cru devenir folle. Maintenant j'en suis certaine : j'attends un enfant. Je ne veux pas que ma honte retombe sur vous. Je m'en vais donc aujourd'hui. Dis à la mère qu'un jour peut-être je reviendrai si je parviens à réparer mon déshonneur. Dis-lui que je l'aime et fais en sorte, avec Abel, qu'elle m'oublie.
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