Je ne connaissais pas grand chose de
Christian Signol, à part sa célèbre trilogie "La rivière espérance", lue il y a quelques années.
Ce qui m'a d'abord attiré, c'est la couverture. Ces arbres en fleurs sur fond rosé fleurait bon le printemps, et en cette fin d'hiver, m'a donné envie de m'y plonger.
Dès les premières pages, j'ai compris qu'il s'agissait d'une suite, mais ayant la flemme de me relever pour aller chercher un autre livre, j'en ai continué la lecture. Bien m'en a pris car je referme ce livre, heureuse de cette découverte et satisfaite de ces quelques heures de purs bonheur en compagnie des enfants Barthélémy.
Le fait de ne pas avoir lu le tome 1 ne m'a pas du tout derangé.
L'histoire se passe dans le hameau de Puyloubiers, en périphérie de Tulles (mais tout de même 3 heures en vélo) en Corrèze. "Les printemps de ce monde" débute l'été 39 et se terminera en 1968.
C'est donc dans un contexte historique chargé que vient se grêver les vies de François, Mathieu et Lucie, de leurs conjoints et enfants. Trois parcours de vie bien différents mais tout aussi attachants, qui nous immerge dans la seconde guerre mondiale vue de France (François), de Suisse (Lucie) et d'Algérie (Mathieu), La guerre d'Independance en Algérie puis les conflits sociaux qui nous amènent à mai 68 avec la génération des petits enfants Paule, Pierre et Jacques.
Une fresque romanesque passionnante qui m'a imputé de quelques heures de sommeil. Mais qu'importe! J'en ressors enrichie!
J'y ai retrouvé l'atmosphère déjà tant apprécié de la série Abigael de
Marie-Bernadette Dupuis, même région, même époque.
Un livre, évidemment que je conseille fortement !