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sur 136 notes
Quand on a vingt ans dans nos contrées, on ne pense qu'à s'amuser, à profiter de sa jeunesse, en tout cas c'est comme cela que la plupart de nos contemporains le conçoivent.
Mais quand on a vingt ans en 1940, c'est bien différent !


Bien sûr, Antoine (le narrateur), Charles son grand ami et Séverine, la jeune fille dont ils tombent amoureux ne pensaient qu'à profiter de cette belle campagne de la Dordogne, cette rivière piquetée de mille étoiles de lumière, cette ferme des grands-parents où les deux garçons se rendaient depuis leur enfance pour aider à « faire les foins ». Séverine et Charles sont profondément unis par un amour idéal, immense, et Antoine, le pauvre, ne peut que les regarder vivre cette belle aventure. C'est qu'il est habitué à suivre Charles partout, et celui-ci, un jeune homme fort, bon et audacieux,
le lui rend bien. Et quand il s'agit de s'engager dans la Résistance, ils n'hésitent pas une seconde et sont enrôlés en Angleterre pour un entrainement extrêmement dur. Mais l'amour fusionnel de Charles et Séverine ne peut s'accommoder d'une si longue absence. Et les revoilà sur les routes de France, au fil des missions où le danger guette...


Christian Signol nous relate avec tendresse cette période bénie de la jeunesse pour les trois protagonistes, et c'est à ce moment qu'on s'endort presque, sous le soleil du Périgord, dans l'air parfumé de l'été. Et puis la guerre survient, accompagnée d'une inévitable prise de position de chacun, surtout des plus jeunes en âge de s'engager. L'auteur décrit l'entrainement puis les différentes missions d'un rythme assez rapide, mais pour moi dépourvu d'originalité, de « chair ». Même si le narrateur révèle ses sentiments, j'en demeure quand même assez frustrée. La psychologie me parait assez sommaire, trop survolée, toujours la même : Charles compte sur Antoine pour l'aider à revoir Séverine, celle-ci compte également sur lui pour le réconforter lorsque Charles est en danger, et le pauvre Antoine me semble assez fade...


C'est à nonante ans (quatre-vingt-dix ans) qu'Antoine nous raconte cette histoire d'amour et de lutte, et une profonde mélancolie l'emplit au souvenir de cette jeunesse.
C'est cela qui est émouvant. C'est cela que je retiendrai.
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Un joli roman du terroir qui se déroule durant la deuxième guerre mondiale .
Antoine, le narrateur, son grand ami Charles, et Séverine , la jeune fille dont ils tombent amoureux , profitent , à l'aube de leurs vingt ans des paysages idylliques de la Dordogne , cette rivière enchanteresse aux mille étoiles de lumière, dans l'ombre des grands chênes de la rive, lors de ces dimanches heureux , accablés de chaleur , lors des excursions à bicyclette en direction de la Vézère, ou lors des travaux des champs, fenaisons et moissons auprès des grands - parents d'Antoine , paysans : Jeanne et Firmin , à Aubas.

Là se réunissait une jeunesse joyeuse , ivre d'air , d'eau , de soleil et de liberté .


Un lien fait d'amour et d'amitié se noue très fort.
Las ! La deuxième guerre mondiale mettra un terme à leurs rêves à la fin de l'été 1939.

Charles et Antoine s'engagent dans la résistance et partent en Angleterre tandis que Séverine occupe un poste d'institutrice dans un village de Dordogne .
Charles ne peut s'accommoder d'une aussi longue absence sans l'amour fusionnel noué avec Séverine ….
Les revoilà bientôt en France au fil de leurs missions , des aventures de plus en plus dangereuses et risquées pour leur vie.

L'auteur décrit avec minutie leur entraînement auprès du Lieutenant Peter Donnely , grand , sec, d'une dureté d'acier , impénétrable et muet .
Ils effectuent des corvées , des sauts, des escalades et des combats rapprochés , entrecoupés de séances d'apprentissage, de communication radio et de morse .
Ils rejoignent l'Ecosse pour un entraînement plus poussé ,Antoine a tenu difficilement le choc , aidé heureusement par la solide amitié de Charles .

L'auteur conte les heures ardentes , parfois définitives , celles d'une jeunesse bouleversée par la folie d'une époque , confiante , courageuse ,authentique , prête à tout pour triompher de ses idées.

Un ouvrage poignant à la psychologie peut- être un peu sommaire , je trouve , mais contée par un papy de quatre - vingt dix ans ,courageux et exemplaire , ayant refusé le malheur et la défaite malgré la douleur et la grandeur de souvenirs précieux , cette mémoire, ces secrets le hanteront jusqu'à ses deniers jours .

«  Je suis persuadé qu'ensemble nous retrouverons les fêtes de l'eau et le temps merveilleux de notre jeunesse , de nouveau réunis dans la vive lumière de ces étés où nous étions si heureux » .
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C'est le genre de bouquin que j'ai acheté par hasard, que j'ai lu sans y croire et que je considère comme de la ...bouillie pour les chats :gnan-gnan, plutôt sympathique mais obéré par une invraisemblance majeure en plein milieu .
Conclusion : ad murenas !
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Issus de milieux sociaux différents, Charles et Antoine partagent une amitié indéfectible. Ce sont deux adolescents aimants et serviables. Chaque été, ils aident les grands-parents d'Antoine pour les travaux des champs et passent leur temps libre aux bords de la rivière. Un jour, ils rencontrent une jeune fille et tombent tous les deux amoureux d'elle. Très vite, Antoine devine les sentiments qui unissent Séverine et son ami. Il décide alors de s'effacer. Mais les trois jeunes arrivent à composer et une forte amitié se tisse entre eux trois. Il n'y a pas de rivalité ni de jalousie. Hélas, ce bonheur est menacé, à la fin de l'été 39, avec le début de la guerre. Les deux garçons s'engagent dans la Résistance.


J'ai adoré ce roman qui montre le courage de ces jeunes qui se sont battus pour défendre leur patrie et la liberté. Ils ont fait preuve d'abnégation, mais n'ont pas oublié ceux qu'ils aimaient. le manque des êtres qui leur étaient chers leur a fait prendre des risques, et cela rend le récit authentique. L'amour de la patrie et celui pour la femme aimée ne s'opposent pas : Charles a tenté d'associer les deux. L'amitié d'Antoine lui était précieuse. Tout au long de l'histoire, ce dernier a suivi et a soutenu son compagnon. Alors qu'il semblait en retrait, la fin révèle qu'il n'en était rien. Il était celui qui était toujours présent pour l'un ou pour l'autre. Il était la mémoire des liens très profonds entre Séverine, Charles et lui et c'est ce qui lui a permis de raconter ces destins qui serrent le coeur.



Lien : https://valmyvoyoulit.com/
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J'ai retrouvé Christian Signol comme je m'y attendais.
Un roman sur la résistance facile à lire .
On est immergé au plus profond de la Dordogne.
Un roman de plus sur la résistance me dirait vous mais ce livre écrit avec beaucoup de poésie et de tendresse pour les héros m'a fait passer un bon moment bien que la période qui sert de toile de fond est dramatique.
Histoire d'Amour et de règlement de comptes n'est pas à négliger.
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Comme souvent lorsque je lis Christian Signol, j'ai été touchée par -L'été de nos vingt ans- mais il n'est pas à la mesure de ce que j'en attendais.
Le récit se déroule durant le seconde guerre mondiale.
Antoine, le narrateur, Charles et Séverine sont tous trois liés par une amitié et un amour indéfectibles. Ils vivent dans la beauté, le bonheur et l'insouciance d'une adolescence à la campagne jusqu'au jour où tout va basculer.
Dans l'été de nos vingt ans, l'auteur oppose radicalement la douceur de l'été, l'insouciance de la jeunesse, les paysages idylliques de la Dordogne, que l'auteur décrit à merveille au début du récit, l'amitié, l'amour aux vicissitudes de la guerre.
Dans ce roman on navigue entre sentiments , désir d'action des personnages déterminés à lutter et à résister face à l'ennemi et les drames qui bouleverseront leur destinée.
Le titre m'a donné espoir, je pensais que ces jeunes passeraient un plus bel été et une vingtième année se déroulant dans la continuité des précédentes.
Livre plus bref que les autres livres du même auteur. Écrit de manière plus rapide. Moins de psychologie et de descriptions, plus d'actions et de va et vient des personnages entre la France et l'Angleterre. L'histoire en elle même ne m'a pas réellement captivée. Quelque chose du Signol habituel m'a manqué dans ce livre. Je n'ai pas tout à fait ressenti la même chose qu'à la lecture de -Bonheurs d'enfance- ou d' -Une si belle école- par exemple.






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Antoine, Charles et Séverine sont jeunes et insouciants. Dans la belle lumière d'une Dordogne magnifiée, ils profitent des derniers étés de bonheur avant les grands tourments qui s'annoncent, en 1939.

Une petite déception à la lecture de ce roman, dont le titre m'avait pourtant séduite, et dont le nom de l'auteur chante aux oreilles comme chantent les grillons de l'été.
Signol, pour moi, ce sont les cailloux bleus, les soirées d'été, les jolies descriptions de la verte campagne, un parfum plutôt doux et suranné.

On les retrouve ici, mais peu, ou avec fadeur, molesse.
Le début m'a semblé long et ennuyeux, les personnages très caricaturaux: Ce Charles héroïque, si parfait, si courageux, chevalier servant et tête brûlée, amoureux romanesque sans peur et sans reproche; Antoine, son faire-valoir, qui le suit comme son ombre, qui tient la chandelle à tel point que ça en est pitoyable, et ne trouvera un peu de consistance que quand il aura réussi à tracer sa route loin de son idole; Séverine, elle, est comme une ombre diaphane qui plane au-dessus de tout ça, sans qu'on parvienne à lui trouver quelque chose qui nous la rendrait attachante.

Quand arrive la guerre, quand arrivent les semaines d'entraînement en Angleterre, et l'enchaînement des missions de résistance, le roman se lit mieux, avec plus d'intérêt. On apprend des choses sur les services secrets anglais, la résistance française et ses conflits internes. Mais le style reste plat, factuel, on peine vraiment à ressentir quelque chose. Et Charles est toujours agaçant, Antoine encore plus avec son admiration sans bornes, et Séverine, toujours aussi insaisissable.

Il reste la fin, plutôt émouvante, mais pas assez à mes yeux pour que ce roman laisse une trace inoubliable dans ma mémoire!
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C'est la première fois que je lisais un roman de Christian Signol. J'étais à la recherche d'une lecture agréable, dépaysante pour les vacances et de moins de 200 pages pour mon challenge Riquiqui!

J'ai passé un très bon moment de lecture, je me suis évadée avec les trois personnages inséparables, au gré de leurs turpitudes. C'est surtout une histoire d'amitié malmenée par la Seconde Guerre mondiale. On y découvre la vie aux champs dans le Sud-Ouest, la résistance dans les maquis.

Christian Signol a une écriture très agréable, fluide, c'est un régal, c'est appréciable de lire un texte bien construit, j'ai savouré la qualité de son style.

Le seul bémol à mon sens serait les personnages qui ne sont pas beaucoup fouillés.

J'ai très envie de lire un autre de ces romans.
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"Je suis persuadé que la proximité de deux ou trois être exceptionnels dans la vie suffit à l'illuminer pour toujours. Sans doute parce que j'ai eu cette chance au cours des heures les plus graves, mais les plus intenses de mon existence, dont la tragique beauté me poursuit et me hante".

Ainsi commence le beau roman de Christian Signol dont c'est le deuxième ouvrage que je lis et j'ai prévu de découvrir ses autres livres, tant l'écriture est douce, belle et me plait beaucoup. C'est Antoine qui raconte sa merveilleuse histoire d'amitié avec Charles, ils se sont connus au collège à Sarlat, en Dordogne. Charles est un fils de fonctionnaire, connu en ville, le père d'Antoine est cordonnier, il a bénéficié d'une bourse pour pouvoir intégrer le collège. Les deux jeunes viennent d'horizons différents et pourtant ils se reconnaissent tout de suite, c'est un coup de foudre amical qui va s'épanouir au fil du temps, une amitié indéfectible que rien ne pourra séparer.

Chaque été, c'est ensemble qu'ils se rendent à Aubas, dans la ferme de Jeanne et Firmin les grands-parents maternels d'Antoine, ils aident aux moissons et profitent de se baigner dans la Vézère, arpentent les petites routes à bicyclette en direction de Montignac pour rencontrer d'autres jeunes de leur âge. de merveilleux souvenirs se créent, de ceux qu'on oublie jamais.

Août 1937, ils ont 17 ans. Alors qu'ils partent en direction de la Vézère pour se baigner, ils font la connaissance de Séverine. C'est une journée caniculaire, la veille ils ont terminé les moissons, ils ont hâte de se plonger dans l'eau fraîche de la rivière. La jeune femme est sur le bord du chemin, le pneu de son vélo est crevé, elle demande de l'aide aux garçons.

Antoine remarque tout de suite qu'elle est très jolie, il se présente timidement. Charles se présente aussi avec son aisance naturelle et tout de suite une alchimie se crée entre Séverine et lui, comme si ils se connaissaient. La jeune fille est étudiante à l'école normale d'institutrices de Périgueux. Charles affirme l'avoir déjà aperçue, un dimanche après-midi, à Périgueux. Antoine est surpris, jamais Charles ne lui en a parlé. Quand il pose la question à son ami celui-ci lui répond « je n'ai vu qu'elle tu sais pourquoi Antoine ? c'est le destin.

C'est tout naturellement que la jeune femme se joint à eux pour aller se baigner et qu'ils se revoient les jours suivants. Une profonde amitié se noue entre les trois jeunes, même si Antoine est bien conscient que Séverine n'a d'yeux que pour Charles et qu'une histoire d'amour est en train de naître entre elle et son ami. Il en est d'ailleurs gêné, a peur d'être de trop et de les déranger. Lui aussi a des sentiments pour Séverine mais il y en a un de trop dans ce trio. Pourtant Antoine n'en tient pas rigueur à Charles et quand celui-ci s'excuse de sa proximité avec Séverine Antoine affirme qu'il a tout de suite compris, dès la première rencontre.

Le temps suit son court, Antoine et Charles sont comme des frères, même si désormais il faut compter avec Séverine dont Charles est de plus en plus épris. Il attend l'été avec impatience afin de la retrouver mais au loin la guerre gronde, personne n'y croit encore. Septembre 1938, Antoine et Charles louent un appartement à Bordeaux où ils font leurs études à la faculté de droit. Séverine termine sa dernière année à l'école normale, en juin 1939 elle sera institutrice et obtiendra un logement de fonction. Les jeunes gens s'envoient des lettres enflammées dont Antoine en est le témoin.

Début 1939, Charles et Antoine pensent que l'année sera prometteuse, ils sont loin d'imaginer que quelques mois plus tard, commencera la drôle de guerre, celle qui va mener au chaos. Charles décide tout de suite de s'engager, il ne veut pas attendre d'être incorporé, il veut se rendre utile et défendre son pays. Il veut se battre pour les parents, pour Jeanne et Firmin qui l'accueillent chaque année. Sa décision est sans appel, Antoine est un peu moins convaincu mais il suit son ami et s'engage comme lui. Ils sont incorporés le 25 septembre 1939, à Valence, tandis que Séverine est nommée à l'école de Milhac.

Commence alors les années de guerre, Charles et Antoine ont rejoint Londres et le SOE (spécial opérations executives) afin de mener des opérations de guérilla, en France, derrière les lignes ennemies. La formation est longue mais les deux jeunes amis sont doués et surtout très déterminés. Durant ces mois d'attente afin d'intégrer ce groupe spécifique, l'amitié se renforce encore entre Antoine et Charles. L'ombre de Séverine plane continuellement au dessus d'eux, Charles n'a plus qu'une idée, rejoindre sa bien-aimée qui lui manque tant. Séverine va, elle-aussi, rejoindre un mouvement de résistance qui consiste à faire passer des messages entre les résistants.

Quel magnifique roman, l'auteur déroule son histoire lentement, parfois sur la pointe des pieds, les mots sont chuchotés, peut-être pour garder toute cette douceur qui enveloppe le roman et dans l'horreur de cette guerre c'est l'amour et l'amitié qui priment. le trio est uni, entre eux c'est à la vie, à la mort. Malgré la gravité des missions que les garçons effectuent, leur leitmotiv c'est Séverine et Charles prend tous les risques pour rejoindre cette femme dont il est éperdument amoureux. Séverine n'hésite pas un instant à tout faire pour se rapprocher de Charles. Un jour, quand cette guerre sera terminée, ils seront mariés et auront des enfants, la vie sera belle. Mais à prendre trop de risques, à être aveuglé par l'amour est ce qu'on ne risque pas de se perdre ?

J'aime beaucoup cette histoire d'amour et d'amitié que même la guerre ne peut pas altérer. Pire, elle renforce encore les liens entre les jeunes gens. Les personnages sont attachants, chacun a compris où était sa place et se soutient mutuellement. Jamais le pacte ne se brise entre Charles et Antoine, entre Antoine et Séverine. Tout semble si simple, si naturel entre eux. Ils sont courageux, prêts à risquer leur vie pour défendre leur pays, leur liberté et tout ce en quoi ils croient. Il y a énormément d'émotions dans ce livre, de celles qui mettent les larmes aux yeux. Les paysages de Dordogne sont magnifiquement décrits, les personnages annexes aussi. On s'attache tout de suite à Jeanne et Firmin.

J'ai passé un moment magique avec ce livre, j'ai déjà noté d'autres récits de l'auteur qui viendront rejoindre ma PAL. Si vous ne l'avez pas encore lu, je le recommande.
Lien : https://jaimelivreblog.wordp..
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C'est le deuxième livre que j'ai lu de Christian Signol, après le très récent "Même les arbres s'en souviennent", et je n'ai pas été déçu par ce roman, ce qui m'avait plu dans le précédent roman c'était aussi les nombreuses références à notre histoires contemporaines qui jalonnaient son récit, alors ici, s'agissant d'un focus sur la période de la deuxième guerre mondiale et sur l'activité de la Résistance, je ne pouvais pas être déçu.
C'est bien un roman sur la jeunesse aussi, sur ses premières expériences et les sentiments d'amour et d'amitié, forts parce-que sans compromis ni concession à cette époque de la vie, ces sentiments qui nous submergent sans pouvoir y résister, à cette époque de la vie où l'on croit aussi que les choses qui nous entourent sont immuables et que le bonheur à venir est à portée de main pourvu que l'on s'en donne un peu la peine... C'est l'époque de la foi en l'avenir, celle de la jeunesse, et c'est bien là le moteur de cette histoire : la foi en un avenir meilleur qui va pousser ses principaux protagonistes à se surpasser lorsque la guerre éclate comme un orage d'été en pleine campagne.
On pense à l'amitié forte telle qu'elle a déjà été écrite dans des romans comme "L'ami retrouvé" de Fred Uhlman, et ce trio presqu'improbable n'est possible que grâce à ce sentiment fort qui forme le fil conducteur de tout le récit, car à mon sens, c'est davantage un roman sur l'amitié, pure et indéfectible, celle du devoir de loyauté, qui ne s'autorise aucune trahison et aucune faiblesse, qu'un roman d'amour. le suspense est ménagé jusqu'aux toutes dernières pages par son auteur, même lorsque l'on croit connaître l'issue de l'histoire, elle réserve encore ses rebondissement, le tout est bien documenté et ferait une excellente adaptation télévisée ou cinématographique...Je ne la manquerais pas en tout cas.
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