Une année de neige

C'est une lourde charge que Sébastien impose à ses grands-parents en leur demandant de l'accueillir alors qu'il souffre d'une leucémie.
Mais c'est le coeur léger que ceux-ci acceptent de le recevoir et de l'accompagner sur le dur chemin des traitements, des rémissions et des rechutes.
Un bel exemple d'amour, distribué sans compter par ces deux âmes simples et reçu avec bonheur par Sébastien.
Une lecture facile, sans pathos, malgré le thème difficile.

Ce livre, Une Année de Neige, m'a été prêté. La quatrième de couverture ne m'a tout de suite incitée à entamer la lecture en raison du sujet principal : la grave maladie d'un enfant de 10 ans. J'ai souvent redouté les sujets mélos, ou trop tristes. J'ai essayé; après hésitation, je ne l'ai pas regretté.
L'histoire est pleine de l'amour des grands parents de ce petit Sébastien, d'une lucidité, d'un courage peu commun, d'une étonnante sensibilité. Il n'y a pas de tristesse dans ce roman. Cyprienne, la grand'mère déborde d'un amour rugueux pour ce gamin intelligent, qui comprend, devine tous les non-dits des adultes, souvent démunis devant une situation terrible: la grave maladie.
Auguste, le grand'père, timide,délicat, se refuse à masquer la vérité à son petit fils. Il s'efforce de ne pas mentir par respect pour cet enfant qui demande la vérité avec courage et c'est difficile pour ce grand'père plein d'amour.
Sa mère, affaiblie moralement et physiquement par un problème conjugal n'est pas à la hauteur de la situation pour soutenir son enfant. Celui-ci en étant conscient demande à vivre à la campagne pour changer d'air, celui de la banlieue parisienne où il vit est pour lui tout gris et triste. Il n'avait qu'un vague souvenir de son premier séjour à 5 ans, et il en avait gardé un beau souvenir ensoleillé. C'est justement avec la vie calme de cette campagne "d'avant", avec les rites d'autrefois qu'il va se reconstruire.
J'ai pris grand plaisir à lire ce beau roman, d'une belle écriture, simple, claire, vivante. Je n'hésiterai pas à lire d'autres ouvrages de Christian Signol que je ne connaissais pas.

Sébastien, petit garçon de 10 ans, à qui on vient de diagnostiquer une leucémie, avec peu de perspective de guérison, décide qu'il doit rejoindre ses grands-parents dans le Lot. Face à sa mère qui semble avoir déjà baissé les bras face à la maladie, Sébastien se dit que ses grands-parents, qu'il n'a pourtant vu qu'une fois, sauront l'aider et le protéger.
Christian Signol signe ici un très beau roman avec beaucoup d'émotions, de tendresse et de pudeur.
La maladie est toujours difficile à accepter mais lorsqu'il s'agit d'un enfant, c'est tout simplement inacceptable. Ses grands-parents vont donner à Sébastien ce qu'il est venu chercher auprès d'eux : de jolis moments de partage ainsi que des petits bonheurs simples.
On a souvent la gorge nouée et les larmes au bord des yeux. Au final, ce roman dégage une force incroyable et c'est tout simplement une magnifique leçon de vie !

Christian Signol possède une grande faculté pour nous replonger dans l'enfance. Dans Une année de neige, il nous conte la vie du jeune Sébastien atteint d'une leucémie. Incapable de gérer son travail et les soins de son fils, sa mère, Nicole, sollicite l'aide de ses parents. C'est ainsi que le jeune garçon fait la connaissance de ses grands-parents Auguste et Cyprienne, qu'il connaît à peine. Quelque peu désarçonnés par la présence de leur petits-fils, à force de solitude dans une campagne isolée, le jeune Sébastien va bouleverser la quiétude et le quotidien de ses grands-parents. Tous trois vont apprendre à s'apprivoiser, tissant au fil des jours, des liens inaltérables.
Sans tomber dans le pathos, ce récit émouvant de Christian Signol nous entraîne par monts et par vaux dans cette campagne odorante qu'il nous décrit merveilleusement bien, confirmant une fois de plus son attachement à la terre, son amour de la nature et du monde de l'enfance dont il a gardé on le devine, une grande parcelle dans le coeur. Un roman du terroir dans lequel on respire à pleins poumons la plume parfumée de Christian Signol. Un pur bonheur...

Pas mal du tout. C'est le premier livre de Christian Signol que je lis, et je l'ai bien aimé. C'est un genre bien à part le terroir français. Je connaissais déjà Henri Vincenot, Daniel Pennac, Jean Anglade, Claude Michelet... mais je trouve que Christian Signol tire très bien son épingle du jeu avec ce roman. Par contre, je trouve un peu déçu par la fin, trop abrute et un peu trop vite expédiée, je trouve. Mais ce n'est qu'un détail, j'ai envie d'en lire d'autres pour me conforter dans le plaisir de lire cette auteur.

Un thème plus grave que ceux que Christian Signol aborde habituellement, mais une fois encore, il le fait sans exagération, avec vérité, avec des mots justes ; au fil de l'histoire, on s'interroge, on pense à telle ou telle famille qui vit ou a vécu pareille situation de désespoir... et les personnages de Christian Signol sont eux synonymes d'espoir, de sourires, malgré toutes les autres souffrances de cette famille. Et une fois encore, c'est loin des miasmes de la grande ville que l'espoir naît...

Un livre qui évoque le combat d'un petit garçon face à la maladie. Il trouve beaucoup de réconfort auprès de ses grands-parents chez qui il décide d'aller vivre. Sa mère lui rend visite de temps en temps mais elle ne le réconforte guère. Son père est totalement absent.
Un livre d'une grande tendresse entre grands-parents et petit enfant mais aussi assez dur à lire par ces passages si tragiques.

J'ai ce livre depuis longtemps dans ma Pile à Lire, j'en avais des à priori qui ont fondu comme neige au soleil dès que j'ai ouvert le roman.
C'est une belle histoire, celle de Sébastien, un petit garçon malade parti chez ses grands-parents pour guérir, non pas de sa leucémie mais de l'âme. Une chose les rapproche, la peur de la mort, leurs âges les opposent mais chacun va apprendre de l'autre. le livre est émouvant tout en douceur, tout comme les paysages des petits villages du Lot. La neige est aussi douce que les paroles, mais je ne le classerais pas ce roman en feel-good, il y règne toujours une certaine mélancolie.

J'aime me tromper sur un livre, cela veut dire que je m'intéresse à ce je ne connais pas, au-delà de mes à priori.

De l'espoir indéfectible de guérir d'une maladie aussi grave soit-elle pourvu que l'on puise sa force dans l'amour de ses proches.

Sébastien à dix ans découvre qu'il est atteint de leucémie.A l'aide de ses grands parents il va se battre jusqu'au bout.

Ce livre est très émouvant et Signol, comme d'habitude s'avère un conteur formidable, où la nature est toujours là pour nous accompagner.

Personnellement je considère qu'il a déjà fait mieux. Cela reste un très beau roman.

Atteint d'une Leucémie, un garçon de 10 ans décide qu'il doit vivre sa maladie, non à Paris où il vit petitement avec sa mère qui n'a pas les ressources vitales pour l'aider à faire face à sa maladie, mais dans un petit village du sud ouest, chez ses grands parents.
Entre visites à l'hopital de Toulouse, maraudes dans les champs, braconnage de poisson, rémisions et récidives, le roman s'écoule tranquillement dans une campagne d'il n'y a pas si longtemps, telle que les cinquantenaires l'ont connue quand ils étaient petits. Simple et difficile.
Un roman qui passe tout seul, des personnages très attachants, un papy attentionné, une grand mère affectueuse et sensible qui se cache sous une austérité de façade. le tout dans un cadre serein et réconfortant.
J'ai juste regretté l'épilogue, peu utile, et trop court pour être vraiment pertinent. L'auteur aurait pu laisser son lecteur imaginer lui même l'avenir de ses personnages.