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Françoise Brun (Traducteur)
EAN : 9782258081604
192 pages
Presses de la Cité (12/08/2010)
3.35/5   17 notes
Résumé :
Pour le commun des mortels, la curiosité est un vilain défaut. Pas pour Green Talbot, qui décide de quitter son village endormi pour parcourir le vaste monde afin d'assouvir sa soif de connaissances et d'émotions. Doué d'une empathie hors du commun, il révèle au fil de ses rencontres la diversité de la nature humaine. Un voyage initiatique qui le conduira à traverser deux continents et les grands bouleversements du XXe siècle avec poésie et humanité.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman initiatique d'une légèreté assumée se rapproche de par son univers de certaines oeuvres de Tim Burton et la simplicité de son écriture, qui en rend la lecture très facile et agréable, lui donne l'apparence d'un conte.

Il s'adresse tout particulièrement aux grands nostalgiques des contes pour enfants, mais il garde en arrière-plan une réflexion philosophique sur la façon d'aborder la vie dans un monde où la mort reste la dernière peur universelle des hommes.
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Un roman, La symphonie du temps qui passe ? Un conte, plutôt, dans lequel un homme parle couramment la langue des oiseaux, où une île recueille les bouteilles jetées à la mer, où les habitants d'une ville vieillissent soudain parce que des bouts de ciel tombent sur terre. La traversée d'une partie du siècle par Green, le héros du livre de Mattia Signorini, jeune auteur italien surdoué (dont le péché serait serait de cèder par instant à la facilité), est un récit qu'un Tim Burton pourrait mettre sur écran, humour, fantaisie et service compris. Un gros défaut : sa brièveté. Quelle idée d'arrêter le roman au bout de 180 pages, alors que Green a à peine 30 ans et vient de rencontrer la femme de sa vie ? de trois choses l'une : ou Signorini pense que le bonheur ne donne que des histoires sans intérêt ; ou il a prévu une suite que ne manqueront pas de lui demander ses lecteurs (gros succès en Italie) ; ou il a connu un gros coup de "moins bien" et a décidé de se débarrasser de son histoire. Quoi qu'il en soit, cette mise en bouche donne envie de lire davantage de cet écrivain à peine trentenaire et dont le livre d'alchimiste possède l'étoffe des rêves et la magie des sortilèges. Signorini est juste un illusionniste : vivement qu'il réapparaisse !
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C'est sa couverture douce et colorée qui m'a donnée envie de lire ce roman.Après lecture,je peux dire qu'elle correspond très bien à son contenu.
Gregory Talbot,soldat du quatrième bataillon, guérit miraculeusement de ses blessures de guerre.Il épouse Maria,l'infirmière au yeux verts qui s'est occupé de lui et part vivre avec elle à Tranquility ,la ville du révérend Barry.Là,Maria donne naissance à Green,un enfant calme qui observe et écoute tout ce qui l'entoure.

L'histoire commence par la mort du personnage principal.Avant de nous plonger complètement dans le récit nous connaissons déjà le début et la fin de celui-ci.Mais cela n'a pas d'importance,ce qui compte c'est le reste.
Cet incipit particulier nous intrigue.La suite du roman,qui correspond à la vie de Green est divisé en cinq parties.Les chapitres sont très courts,ce qui rythme efficacement le récit.Le style de l'auteur est simple,épuré et nous rappelle celui du conte.Il nous narre le voyage initiatique qu'entreprend son personnage principal.En effet,Green décide d'aller au delà des limites de sa ville,qu'il connait par coeur.Seul sa curiosité le guide: il ignore tout du monde.Il prend alors le temps de s'émerveiller des choses simples de la vie,de la nature.Pendant ce voyage,il rencontre une galerie de personnages étonnants et des animaux fascinants.Malgré les obstacles,il continue toujours sa route sans savoir vraiment où il va,ce qu'il cherche.
C'est un livre rafraichissant et poétique qui nous fait rêver.On savoure chaque phrase.On s'attache très vite à Green ainsi qu'aux autres personnages même secondaires qui apporte leur aide à notre héros.
L'auteur nous incite à écouter l'enfant qui sommeille en nous et ne jamais l'oublier ainsi que nos rêves même les plus fous.On a hâte de connaître la fin,et Mattia prend un malin plaisir à nous faire languir retardant le plus possible le dénouement.Celui-ci est inattendu et bouleversant...
Ce livre est un gros coup de coeur pour moi,je l'ai lu en une soirée.Je surveillerai les prochains livres de cet auteur.
En bref: Poésie,candeur et émotion font de ce livre une jolie ballade littéraire.
Lien : http://amethyst61.blogspot.c..
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Cette symphonie part d'une bonne intention, poussé par la curiosité, Green Talbot, le héros, décide de découvrir le monde en parlant aussi bien aux chardonnerets qu'aux agents immobiliers retors.

L'écriture simple et le faible nombre de caractères pour décrire ces aventures rend la lecture très rapide à la manière d'un conte pour enfant. Mais, ceux qui attendent une continuité dans le récit en seront pour leur frais d'acquisition de ce livre.
Car, le lecteur s'égare totalement, cherche, ne comprend pas bien où le conte l'emmène et les rebondissements variables qui s'accumulent, lui font perdre le fil du récit et l'amène à une énigme, une fois le livre réposé : pourquoi tant d'agitation?

Les pages nous entrainent dans un no man's land entre les lieux imaginaires, les lieux réels, l'histoire du XXème siècle, des animaux et des personnages.
Le tout se révèle bouillonnant, confus et désinhibé sur le fond et la construction littéraire, mais ne parvient pas à masquer une absence de profondeur et de maturité.

Quelques jolies idées cependant s'élèvent dans tous cette myriade de sauts de pages dont l'ile constituée de bouteilles à la mer sur laquelle veille l'albatros, le plus grand oiseau du monde, mais insuffisants pour nous lier au destin de Green Talbot et surtout pour recommander ce livre.

Je suis surpris du succès vanté par la jaquette.
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« Green Talbot ». Avec un nom pareil, difficile de ne pas penser aux personnages farfelus et fantastiques de Tim Burton. Si vous vous souvenez - et aimez - Big Fish, vous comprendrez de quoi je parle. Mais surtout, avec un résumé pareil, impossible de ne pas se passionner de la vie tumultueuse de Green Talbot.

- Il était une fois... -

La Symphonie du temps qui passe est un conte. Je ne vois pas d'autre mot pour le définir. C'est le parcours « initiatique » d'un garçon, puis d'un jeune homme et enfin d'un homme, un vrai, à travers une multitude d'aventures. Et ça nous fait bien réfléchir. Sur la vie et le monde.

Vous savez quoi ? J'ai vécu ce voyage et vu ces paysages. Je suis retombée en enfance et comme Green, j'ai grandi. Au fil des pages et des péripéties. La pépite dans ce roman, c'est sa construction, sa narration. Vous commencez par une écriture presque enfantine, un vrai conte pour enfants. Vous seriez presque partant pour en faire une lecture du soir à votre enfant, neveu ou cousin. Et puis, Green finit par vieillir, mûrir... et le texte aussi, par la même occasion ! Au départ, c'est presque imperceptible. Vous lisez, lisez, lisez… sans réaliser qu'une ligne est franchie : entre l'enfance et le monde de l'adulte.

- Un récit enrichissant et rafraîchissant ! -

Pour résumer, c'est une histoire qu'on ne lâche pas des yeux parce qu'elle représente tout ce qu'on nous cherchons dans la vie. Ce livre, un peu court - et dont la fin est un peu trop brutale à mon goût - m'a permis de m'évader le temps de quelques heures.

Le seul hic dans cette histoire, et dans la plupart des contes en général : l'utopie. Green, malgré sa conquête du monde, ne va rencontrer que des personnages pleins de bon sentiment et de sympathie. Mais soyons fous ! Laissons-nous séduire par Mattia Signorini !
Lien : https://k-rambolage.blogspot..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Green comprit que les gens ont peur de ce qu'ils ne connaissent pas, et qu'il suffit parfois d'un peu d'affection pour tout changer.
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Il préférait imaginer l'avenir, plutôt que pleurer sur ce qu'il laissait.
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Pour chaque chose que nous choisissons, nous en perdons une infinité d’autres.
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Le début et la fin d'une vie ne comptent pas, c'est le reste seul qui lui donne sa signification.
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