AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Louise Glück (Préfacier, etc.)
EAN : 9780300107890
80 pages
Yale University Press (15/04/2005)
4.57/5   7 notes
Résumé :
Richard Siken's Crush is the winner of the 2004 Yale Series of Younger Poets competition. It is a powerful new collection of poems driven by panic and obsession. As the distinguished poet and competition judge Louise Glück writes in the Foreword, "If panic is his ground note, Siken's obsessive focus is a tyrant, the body. His title, Crush, suggests as much. In the dictionary, among the word's many meanings, 'to press between opposing bodies so as to break or to inju... >Voir plus
Que lire après CrushVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Lire de la poésie dans une autre langue n'est pas aussi facile que lire un roman. le langage courant comporte déjà bien des subtilités qu'un étranger ne comprend pas toujours ; la poésie est encore pire.
Pourtant, je n'ai pas hésité à me procurer ce livre. Dans un roman, l'auteur citait un ou deux vers de l'un des poèmes de Richard Siken. J'ai cherché le poème entier, j'ai adoré, j'en ai lu d'autres du même poète et j'ai fini par acheter le recueil complet.

Oui, il y a sans doute des nuances que je ne saisis pas totalement, une profondeur que je ne soupçonne même pas se cache peut-être derrière ces mots. Malgré cela, j'ai été transportée par ces poèmes.
Ils sont de longueurs diverses, très courts ou plus longs. On a de la prose ou des vers, un seul bloc, plusieurs strophes ou une mise en page totalement différente. Les poèmes parlent d'amour, pas toujours celui, idéalisé, que tout le monde espère rencontrer, mais aussi les amours déçues, les espoirs qui se brisent, les déceptions, la réalité tout simplement.
On se perd dans les mots et on ne fait une pause que pour mieux s'y replonger. On lit une première fois, on lit une nouvelle fois, on essaie de lire à haute voix et, même avec un accent français, on ressent la beauté de ces mots au plus profond de soi (j'aimerais pouvoir entendre un vrai anglophone lire ces poèmes, ce serait magnifique).

Lire de la poésie en anglais peut sembler une tache insurmontable. Mais je n'ai pas regretté d'avoir lu les poèmes de Richard Siken. Ceux qui oseront se lancer ne le regretteront certainement pas.
Commenter  J’apprécie          70
La poésie, comme de nombreuses autres âmes, m'émeut particulièrement. Si je me commence à me lasser des français - ce ne sera que passager, je ne les ai pas encore tous découverts - je m'intéresse de plus en plus aux artistes anglophones.

Richard Siken le dit : sa poésie s'inspire de la perte de son amant. Cela se ressent dans ses mots, dans ses phrases, dans sa prose poétique. Chaque rime est une claque et chaque vers est un uppercut. On souffre comme Richard Siken, on souffre de sa douleur et de la beauté de ses mots. J'ai sans doute pas tout compris, j'ai sans doute oublié et mal compris quelques subtilités de la langue de Shakespeare mais de ce que j'ai compris, j'ai été secoué.
Ce recueil est le grand gagnant du concours de poésie de l'Université de Yale et notre lecture ne nous permet pas d'en douter. Les uns après les autres, les poèmes prennent sens et se répondent, se narguent. Louise Glück n'a pas tort lorsqu'elle décrit Crush comme une ouvrage parlant de panique et d'obsession. Et de deuil. Car l'amant de Richard Siken est là, entre les pages, présence mélancolique et douloureuse.

Crush nous écrase. On ne peut pas se sortir de cette lecture indemne. C'est une véritable révélation.
Lien : https://lamouchequilouche.wo..
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
We're shooting the scene where I swallow your heart and you make me
spit it up again. I swallow your heart and it crawls
right out of my mouth.
You swallow my heart and flee, and I want it back now, baby. I want it back.
Commenter  J’apprécie          10
We pull our boots on with both hands
but we can't punch ourselves awake and all I can do
is stand and the curb and say Sorry
about the blood in your mouth. I wish it was mine.

I couldn't get the boy to kill me, but I wore his jacket for the longest time.
Commenter  J’apprécie          00
_Tell me we're dead and I'll love you even more._
I'm surprised that I say it with feeling.
Commenter  J’apprécie          10
The radio aches a little tune that tells the story of what the night
is thinking. it's thinking of love.
It's thinking of stabbing us to death
and leaving our bodies in a dumpster.
Commenter  J’apprécie          00
Tell me how all this, and love too, will ruin us.
These, our bodies, possessed by light.
Tell me we'll never get used to it.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : paniqueVoir plus

Autres livres de Richard Siken (1) Voir plus

Lecteurs (27) Voir plus



Quiz Voir plus

Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

Paris
Marseille
Bruxelles
Londres

10 questions
1220 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

{* *}