La vie de Norman, tome 1

Un début de série BD comico-horrifique où l'on suit la vie de Norman, 8 ans, dont le passe-temps est de tuer les gens. Accompagné d'un petit diablotin violet, il porte durant ses forfaits le masque du célèbre tueur de Vendredi 13, Jason, son idole et massacre ses victimes à coups de couteau. Entre des zombies chez lui, des camarades très archétypaux et une maîtresse alcoolique oscillant entre sadisme et dépression, le moins que l'on puisse c'est que l'on ne s'ennuie pas de ce premier tome.
La disparition de Garance va dévoiler un mystère bien plus complexe que quelques coups de couteau bien placés.
Beaucoup d'humour noir et un rendu graphique assez gore, cette BD lance une bonne intrigue glauque à souhait sur le thème de la manipulation génétique. Les psychopathes sont légion mais ne se ressemblent pas. Ames sensibles s'abstenir. Si vous goûtez les parodies de films d'horreur et l'hémoglobine humoristique, vous pourriez bien vous amuser à la lecture de premier tome. J'irai lire la suite par curiosité pour cette fin alléchante.

Norman est un petit garçon de huit ans, pas vraiment comme les autres. Dissimulant son visage derrière un masque de hockeyeur et brandissant un couteau de boucher ensanglanté, le petit blondinet est un apprenti tueur en série dont la passion pour le meurtre va faire bien des victimes tout au long de cet album des éditions Makaka.

Pourvu d'une petite conscience diabolique violette, égorgeant ses camarades de classe et enterrant leurs corps en bouillie dans le bac à sable de l'école primaire, Norman est bien parti pour rejoindre ses idoles Freddy Krugger, Jason Vorhees et Michael Myers. Surfant sur les références du genre horrifique, Stan Silas propose un slasher version bac à sable, burlesque et parfois bien trash. Un album parodique, riche en hémoglobine et délicieusement déjanté, pourvu de dialogues percutants et drôles.

Mais ce qui constitue la véritable force de ce récit, c'est le décalage entre la forme et le fond. le contraste entre ce scénario sanguinolent et ce graphisme faussement naïf, presque enfantin, pourvu de personnages cartoonesques aux grosses têtes, fonctionne à merveille. le style manga aux mimiques exagérées renforce le caractère drôle et décalé de l'album et livre des personnages extrêmement expressifs. Et si les bouilles des enfants sont très réussies, les rares adultes qui apparaissent dans cet album ne sont pas en reste. La maîtresse d'école, colérique, alcoolique et dépressive est à ce titre un véritable régal.

Une excellente surprise !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..

A première vue, La Vie de Norman est une BD d'horreur. Et de l'horreur, le lecteur en a sa dose. Norman ne fait pas vraiment dans la dentelle quand il assassine ; ça crie, ça gicle, ça dérape, ça découpe. Là où Norman passe, la moquette trépasse. Stan Silas s'en donne à coeur joie dans cette oeuvre, utilisant les clichés du film d'horreur à plein régime, enfonçant gaiement des portes ouvertes, tout en chantant une comptine (pour donner l'ambiance). La recette fonctionne à merveille et le résultat fait vraiment rire.[...]
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Une très bonne découverte. Je lirais les tomes suivants avec grand plaisir.

Norman a huit ans et une passion bien singulière. Il adore tuer ses petits camarades de classe. Parfois pour protéger son identité de serial-killeur mais le plus souvent par pulsion meurtrière.

Bien sympathique découverte que ce premier volume. L'humour absurde et noir sont au rendez-vous dans ce premier tome.

Bien-que le personnage central soit atypique de part sa nature, ce sont tous les personnages et leurs comportements qui sont décalés, au regard de leurs jeunes âges. Une enseignante égocentrique complément irresponsable, insensible du sort de ses élèves et des gosses de huit ans qui ont des comportements et des attitudes qui ne sont pas en cohérence leurs âges bien loin du monde des Bisounours.

le dessin de Silas est enfantin, grossier avec la reproduction des émotions et de la structure narrative propres au manga.

Norman s'adresse à public adolescent et adulte. le procédé est ingénieux et efficace. La narration est bien maîtrisée, en exemple: les interventions "parasites" dans les cases "flash-back".

Humour et hommage rendue au cinéma d'horreur (Scream en autre, Halloween) même si tournée en parodie.

Norman n'est pas un héros comme les autres...ce qu'il aime c'est tué ses copains... La BD est pareil, pas comme les autres...Mais ce qu'il y a des sur, c'est qu'ils vous surprendront tous les deux.

"Je m'appelle Norman, j'ai 8 ans et ma passion c'est tuer les gens", voici la petite phrase d'introduction de cette BD. Si tu n'as pas compris que tu allais lire une BD déjantée avec un héros psychopathe de 8 ans trucidant ses camarades de es pour honorer ses idoles, passe ton chemin.

La BD est délicieuse, avec ce mélange d'humour noir, d'innocence de ces enfants avec de grands yeux tout mignon et d'horreur (je trouve ce dernier terme un peu excessif, on rigole plus qu'on ne sursaute de frayeur). Il y a des espèces de paradoxe entre le trait qui nous plonge dans l'univers de l'enfance et le thème, ce qui accentue le décalage est rend les situations hilarantes.

Cette BD est un agréable mélange de Dexter, des Simpsons, et de quelques choses à-mi chemin entre le club des cinq et Cédric. J'ai adoré, d'autant que j'ai eu le temps de faire dédicacer la BD au festiblog, merci Stan, j'adore! Je vais d'ailleurs aller récupérer le deuxième volet assez rapidement.