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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Déjà séduite par la couverture et la quatrième de couverture, j' ai été emportée dès le début par l'ambiance de ce livre qui est lourde et pesante, on sent le poids du passé sur les épaules du héros, de tout les secrets qui sont restés cachés.
Nous suivons un homme qui rentre en France après quinze ans en Inde, répondant à un appel de sa mère lui demandant son aide après la mort de son père. Petit à petit on découvre les raisons de son départ, jusqu'au bout on se demande s'il va réussir à faire face aux démons de son passé et dans quel état il va en sortir.
Même si je n'aime pas beaucoup les livres lents où il ne se passe pas grand chose celui-ci m'a emmené dès les premières pages : je voulais découvrir les raisons de son départ, savoir s'il allait oser affronter les fantômes de son passé.
Le point faible de ce livre est pour moi sa fin, qui n'en est pas vraiment une, j'aimerais savoir ce qui se passe ensuite.
Quelques jours plus tard, je n'arrive toujours pas à mettre des mots sur mes émotions, ce livre n'est pas de ceux que j'ai l'habitude de lire. Je dirais même qu'il a tous les éléments pour me déplaire (la lenteur, le manque d'action, le héros qui passe son temps à hésiter …) et pourtant ce livre m'a marqué par son univers, j'ai très envie de retrouver le héros et sa famille bancale, ses rencontres très émouvantes. Bref, un livre qui m'a surprise et que je vous conseille.
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Vincent quitte l'Inde, où il vit depuis 15 ans, suite à la mort de son père. Il s'était promis de ne jamais remettre les pieds en France, de fuir son passé de toxico, ce père méchant, la douleur d'un frère mort qu'il adorait et cette mère qui ne donne aucune tendresse. Mais à peine de retour, il n'arrive pas à franchir le seuil du domicile familial car les souvenirs affluent encore et encore et ce sont des regrets qui s'entrecroisent. le manque d'amour de sa mère et les événements qui ont marqué son enfance vont peu à peu remonter à la surface. Au final, ce retour va lui permettre de trouver certaines réponses...
C'est un premier roman très bien écrit. Les personnages sont vrais et l'on ressent en permanence l'angoisse et la peur de Vincent de se confronter à sa famille et aux traumatismes du passé. Chaque objet de la maison réveille des souvenirs difficiles et cet aspect est très bien décrit de sorte que l'on vit les fragments de vie avec intimité.
On ressent toute la dramaturgie de l'auteur. Petit bémol : on attend peut-être une fin un peu plus explosive, un peu moins contenue dans ce roman qui aborde les secrets familiaux et l'impact dévastateur des non dits dans la bourgeoisie.
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J'ai été happé d'entrée de jeu par ce livre bref mais très lourd et pesant. Pas par le style, qui est simple, discret mais efficace. D'après les critiques que j'ai lues, beaucoup regrettent cette fin "libre", qui effectivement appelle à beaucoup de suites. Suites que se feront chacun des lecteurs qui trouveront ce récit. Pour ma part, j'ai aussi apprécié la "fin".
Ce livre n'est pas un chef-d'oeuvre mais il est un honnête morceau-témoignage de quelques états de notre "humanité" "actuelle"...
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Vincent a fui Paris et, surtout, sa famille pour L'inde. La mort de son géniteur l'oblige à revenir en France. C'est ce voyage de retour que Karine Silla nous raconte.
Oui, Monsieur est mort. Je subodore quelques lourds secrets de famille. Je comprends sa peur, ses angoisses. L'écriture se fait lente, lourde. La solitude est pesante tout comme le passé qui remonte à la surface.
Le voici devant le porche de la maison bourgeoise. Impossible d'entrer. Impossible d'ouvrir cette satanée porte comme s'il avait peur d'ouvrir les portes de sa mémoire. Par petites touches, j'apprends à connaître cette famille de grands bourgeois. le père se fait appeler « Monsieur » par ses enfants « Cela ne me dérangeait pas, je trouvais même cela assez représentatif de nos rapports. ». Oisif, il n'a jamais travaillé, il collectionne les oeuvres d'art et autres déviances que je ne dévoilerai pas. Il ne veut pas que ses propres enfants travaillent. « Mon père nous l'avait dit clairement, il tolérait que nous allions à l'école pour nous cultiver, mais il ne voulait pas que ses fils travaillent. » La mère, étrange beauté froide, ne supporte pas que ses propres enfants l'approchent, déguise ses enfants en fille et joue Bach. « J'ai espéré longtemps qu'elle me prenne dans ses bras, contre sa poitrine… A présent, je n'aurais supporté qu'elle me touche. ». Il y a le frère aîné, Gabriel que Vincent aime tant. Ce garçon a supporté en silence les vilénies (le mot est faible) de son père, protégé ses frères, mais n'a pu supporter la découverte de Vincent. Oui, une famille « bien-sous-tout-rapport » que le père a détruite corps et âmes, dont il ne reste que des « zombies » essayant de survivre.

Ce livre, très scénarisé n'a rien de plombant. Karine Silla oppose la richesse de la famille et la misère affective. Les mots sont justes, pas de fioritures inutiles. Comme dans un film, les flash-back entrouvrent les portes de cette famille très bourgeoise et Vincent les ouvrira jusqu'à l'Ultime porte, celle où repose le corps de Monsieur.
Un très bon premier roman qui ne se laisse pas oublier facilement.

Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Vincent arrive à reculons à Paris. Il n'a aucune envie d'être là. S'il revient, après une absence de quinze ans, ce n'est pas parce qu'il souhaite assister aux obsèques de son père mais parce qu'il a senti, au téléphone, combien sa mère avait besoin de sa présence.
Nous suivons donc Vincent dans ses déambulations dans les rues parisiennes, dans ses réflexions et dans ses souvenirs. Un rien, dans cette ville, lui rappelle un souvenir d'enfance, heureux ou malheureux : la carte des desserts au restaurant et la tarte aux fraises préférée de son père ; le banc au fond de la cour et les mots gravés par son frère ; la devanture d'un salon de thé et sa première overdose, etc...
Vincent vient de la haute société. Son père, héritier d'une immense fortune, n'a jamais travaillé. Les enfants n'ont manqué de rien et avaient un montant d'argent de poche qu'on aimerait bien avoir pour salaire! Ils n'ont manqué de rien...sauf de leurs parents.
Vincent décrit longuement les relations qu'il entretenait avec sa mère, son désir de tendresse, ses multiples efforts pour tenter d'attirer son attention, son besoin d'amour... Maintenant, ce sont des sentiments contradictoires qu'il éprouve pour elle.
Vincent a trois frères dont un pour qui il éprouve un amour et une admiration sans limites, Gabriel. Mais Gabriel n'est plus là. Jusqu'au bout, on se demande ce qui lui est arrivé malgré de fortes présomptions.
La force de ce roman, ce sont les sentiments qu'il contient et qu'il implique. Ouvrir ce roman, c'est faire la place aux émotions. On verrait presque les mots en sortir, des larmes en surgir et des petites bulles de souvenirs voler.
Vincent est parti pour ne plus rien éprouver mais revenir sur les lieux de son enfance et des drames qui y ont eu lieu vont raviver de fortes émotions. Nous plongeons avec lui dans ses souvenirs, tentant de comprendre ce qui l'a poussé à s'en aller. Des secrets, des mots jamais prononcés ont porté préjudice à cette famille. le cliché "L'argent ne fait pas le bonheur" n'a jamais été aussi bien décrit.
Il ressort tellement de nostalgie, de mélancolie et de tristesse dans ce roman qu'on pourrait tomber dans la déprime. Malgré tout, la plume de Karine Silla est belle et on la suit sans presque s'arrêter.

Lien : http://mychipounette.blogspo..
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On ne peut pas dire que je me suis attachée aux personnages. En revanche il n'y en a qui m'ont insupporté.
Un livre fort, lourd, pesant et un rythme lent.
Très vite on suppose le secret qui a empêché Vincent de vivre heureux et l'a obligé de s'éloigner de sa famille. Mais le lecteur veut savoir si le pardon peut être possible. le point final ne donne pas toutes les réponses que j'attendais.

Lien : https://vie-quotidienne-de-f..
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