Une nouvelle mission de Gabriel Allon : La violoncelliste

Gabriel Allon, maître espion israélien, est à nouveau appelé en mission. Mais cette fois, c'est un peu particulier. On vient de retrouver le corps d'un vieil ami. Il s'agit de Viktor Orlov, un milliardaire et dissident russe, installé depuis de nombreuses années dans une luxueuse demeure londonienne. L'homme a succombé à un empoisonnement. La police britannique met tout en oeuvre pour démasquer le coupable mais l'affaire est plus compliquée. Il y a des indices mais leur divulgation est sensible. Gabriel Allon entre en scène, ainsi que l'ensemble des services de renseignements.
L'affaire est complexe et met en cause un suspect russe.

Après avoir lu "L'ordre", mon tout premier roman d'espionnage il y a quelques jours, j'enchaîne directement celui-ci grâce à l'envoi de la part des éditions Harper Collins France. Cette nouvelle lecture était complexe, intense et riche. le contexte fait écho à la situation mondiale actuelle.

Lorsque Gabriel Allon apprend l'assassinat de Viktor, il se trouve à Jérusalem. Il est rapidement envoyé à Londres sur les lieux du crime et collabore avec la police londonienne. Les éléments découverts sur place lui sont soumis. Son expérience et les connaissances qu'il détient sur le passé de la victime sont essentiels. Il découvre rapidement comment le poison est entré dans la demeure de Viktor et remonte la piste de ce premier suspect.

Dans cette mission, nous circulons à travers l'Europe et l'Est. Gabriel voyage entre la Hollande, la Suisse, l'Allemagne et la Russie. Grâce à une journaliste moscovite et une violoncelliste, il part sur la piste du milieu bancaire suisse et surtout l'existence d'une mystérieuse société financière installée à Zurich. Les liens avec l'oligarchie russe et cette société font partis de l'intrigue.

On suit ainsi Gabriel sur cette piste et on en apprend beaucoup sur le montage financier des plus grosses fortunes, les machinations, la corruption et le blanchiment d'argent. On fait référence au pouvoir russe, aux services secrets des pays de l'Est et aux actes criminels commis à l'étranger.

"La violoncelliste" est un roman d'espionnage qui fait référence à l'actualité. Il met en lumière le pouvoir mafieux, la haine de l'occident et les tentatives d'infiltration des agents russes opérant à l'étranger. C'est une lecture qui demande de la concentration. L'intrigue est très bien construite, il y a beaucoup d'informations. C'est richement étayé, c'est technique mais absolument captivant. Une très bonne lecture prenante.

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J'ai acheté ce livre d'un coup de tête, devinez pourquoi ? le titre m'a fait coucou, puis je ne dis pas non aux thrillers d'espionnage.

Malheureusement, ce fut un abandon pour ma part. Néanmoins, j'ai envie de parler de ce bouquin, car il est loin d'être mauvais et pourrait plaire aux fans du genre.

Ce roman est une énième aventure de l'espion israélien Gabriel Allon. Wikipédia me souffle à l'oreillette qu'il s'agit de la 21ème. Dans cet opus, l'une des nombreuses connaissances du héros est liée à l'assassinat d'un oligarque russe exilé à Londres. Celui-ci avait pour intention la divulgation des informations d'une banque suisse "plus-sale-tu-meurs" fournies par une jeune femme idéaliste et violoncelliste à ses heures perdues.

Le début du roman est alléchant, bien écrit, à la manière page-turner bien américaine. J'ai lu les premières 100 pages d'une traite, intriguée et impatiente de savoir pourquoi le titre mentionnait une violoncelliste.

Malheureusement, à partir de la moitié, j'ai ressenti une indigestion cérébrale avec les nombreuses références aux précédentes aventures du héros. C'est gentil pour les lecteurs qui n'ont pas lu les 20 premiers livres, mais ces rappels ne faisaient pas avancer l'histoire tout en la rendant plus dense.

A ce sentiment de gavage s'ajoutent les nombreux personnages qui gravitent autour de Gabriel Allon, lesquels ont chacun leur petite histoire (résumé des livres précédents). Concernant l'histoire en soit, on a d'abord un exposé sur la corruption à la russe, les oligarques et la bio d'un certain Vladimir, président de la Russie, dont on évite de mentionner son nom. Je n'ai pas compris cette posture.

En dépit de tous ces points, je tenais à poursuivre ma lecture. Or ce sont des aspects typiques d'un thriller à l'américain qui ont fini par m'agacer : l'agent secret et plus fort que toutes les agences de la planète. Bref, il fait la loi où il veut. Un peu à la James Bond, mais sans les gadgets ni l'action ni la girl.

Passons aux aspects positifs : c'est une intrigue intéressante, qui avance petit à petit dans plusieurs pays (ce que j'aime dans les romans d'espionnage). L'histoire se déroule à notre époque, par conséquent le Covid et les habitudes et paranoïa post-confinement sont bien intégrés dans l'intrigue.

Il n'y a pas à dire, l'auteur a construit une bonne intrigue d'espionnage, il excelle dans la dramaturgie (à l'américaine), et a bien fait ses recherches. Malheureusement, je n'ai pas été réceptive. Mes expectatives n'ont pas été comblées. Des fois ça arrive, soit ce n'est pas le bon moment, soit le style ne me correspond pas. Bref, ne vous attardez pas à mon avis, si cela vous intéresse, allez-y.

Ce roman est une nouvelle de l'espion du Mossad Gabriel Allon. Et selon Wiki C'est déjà la 21ᵉ,alors j'arrive un peu en retard et j'ai pris le train en marche. Dans ce tome, l'une des nombreuses connections du protagoniste est liée à l'assassinat d'un oligarque russe en exil à Londres. Il se voulait lanceur d'alerte sur les magouilles d'une célèbre banque suisse fourré d'argent sale selon les documents fournis par une jeune femme artiste violoncelliste.
Le début du roman est assez bien écrit, à la manière d'un roman noir américain. J'ai lu les 120 pages d'une traite. Mais, après avoir dépassé la page 132, j'ai ressenti une indigestion avec les trop nombreuses références aux précédentes aventures du héros que je ne connais pas ! Frustration ! C'est exactement ce qu'il ne faut pas faire pour les lecteurs qui n'ont pas lu les 20 premiers livres ! C'est gavant, car on perd le fil en plus !
À ce sentiment de gavage s'ajoutent tous les protagonistes qui gravitent autour de Gabriel. Ils ont chacun leur histoire, à voir dans les tomes précédents = vous voulez comprendre, achetez tous les tomes !! C'est du forcing d'achat ! L'histoire, en tant que telle, est centré sur la corruption à la russe, des oligarques gravitant autour d'un certain Vladimir, dictateur venu du froid.
Mais, par curiosité, je tenais à poursuivre (suis-je un peu sado-maso???). Et après, ce sont des aspects très vus et très revus d'un thriller à l'américain qui ont fini par m'énerver : l'agent secret et plus fort que tout et très costaud, un peu à la Stallone ou comme le videur Daniel Graig / James Bond, mais sans ses gadgets ni la bondgirl.
Par contre, on voyage beaucoup, c'est un bon point. L'histoire se déroule à notre époque, en période post covid, la paranoïa du post-confinement est bien intégrée dans l'intrigue. J'en suis sorti avec un sentiment mitigé, d'où mes 3 étoiles. Ni très bien ni très mauvais.

Lu avec plaisir mais j'ai quand même des doutes sur le recyclage des éléments et personnages des livres précédents. Panne d'inspiration ? Tendance à s'endormir sur ses leurs lauriers ? Je suis aussi un peu mal à l'aise avec cette idée que le Mossad, la CIA et le MI6 conjuguent leurs efforts pour sauver la démocratie occidentale. Mais j'adore les livres d'espionnage alors, quand on aime on ne compte pas et je lis tous les Silva. Cela dit, à côté des best sellers, il y a des auteurs peu connus qui sont bien meilleurs. Je ne recommanderai jamais assez Leif Davidsen pour l'espionnage mais je m'écarte du sujet.

Le dernier roman de Daniel Silva est explosif. Un énorme pouvoir de divertissement et une intrigue qui apporte des connaissances sur l'état du monde actuel. Passionnant et instructif. Nos journaux télévisés font du sensationnel mais n'expliquent jamais le pourquoi et le comment. Que ce soit sur la prise du Capitol par les sympathisants de Trump ou l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe, les canaux d'informations grand public survolent les événements. Ce roman d'espionnage extrêmement documenté est tellement proche de l'actualité qu'ils donnent des clés d'éclairages indispensables. Captivant.

L'histoire :
Quand Viktor Orlov, millionnaire et dissident russe, est retrouvé mort empoisonné dans sa luxueuse résidence londonienne, plusieurs indices mettent Gabriel Allon sur la piste de l'assassin : une pile de documents et le nom d'une femme, la dernière personne à avoir vu Orlov vivant. Sa quête entraîne Allon à Londres, Amsterdam et Genève sur les traces d'un service de renseignement privé à l'origine d'un complot qui risque de bouleverser la démocratie américaine.
Un roman d'espionnage sur fond de machinations financières et de théories complotistes qui requerront tous les talents du maître-espion Gabriel Allon.