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Je vais vous parler d'un roman d'un style que je n'avais encore jamais tenté. Je le qualifierais de mi-thriller, mi-roman d'espionnage, et le roman d'espionnage ne fait pas spécialement partie de mes lectures. Une histoire qui prend sa source dans le domaine de l'art, de la peinture plus exactement.

Je dois dire que j'ai eu un coup de coeur pour Gabriel, le personnage principal de ce livre, un espion, qui lorsqu'il n'est pas en service commandé est restaurateur d'art. Je ne vous en dirai pas trop sur lui, car il a eu et a encore une vie riche d'événements pour la plupart durs et violents, mais après tout c'est un agent de l'ombre.

Mais ce qui fait son charme ou en tout cas ce que j'ai apprécié chez lui, c'est que Gabriel, malgré son histoire a gardé un côté doux et gentleman. Pas d'injure ni de violence gratuite, Gabriel est tout simplement un personnage passionnant.

Mais il n'y a pas que lui dans cette histoire, d'autres personnages vont égrainer le parcours de Gabriel, des personnages dont le parcours est tout aussi atypique et qui malgré ce qu'ils ont eu à accomplir durant les années passées gardent une humanité à toute épreuve.

Envoûtée par les explications données par l'auteur sur les peintures, les circonstances de leur naissance ainsi que leur parcours à travers les années parfois les siècles.

Hypnotisée par la profondeur de l'histoire et la tournure de l'enquête menée par Gabriel.

Charmée par Venise et pour finir, happée par la le rythme et l'ampleur que prend cette quête que mène Gabriel.

Vous l'avez compris, j'ai énormément apprécié ce roman de Daniel Silva, un roman dont j'ai le sentiment de ressortir enrichie, ce qui n'est pas souvent le cas avec la lecture d'un roman de type thriller.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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J'ai choisi ce roman sur les étagères virtuelles de ma liseuse parce que je pensais qu'il me permettrait de cocher l'item 26 du challenge 2019 : "un roman sur la peinture ou un peintre".

Mais en fait non ! 

Parce que même si le nom du Caravage est cité dans le titre de ce roman ... il n'est question que d'une de ses toiles et non pas du Maître du clair-obscur !

Bref ! Même s'il n'a pas atteint son but initial, j'ai bien apprécié ce roman qui m'a fait découvrir Gabriel Allon qui cumule les professions de restaurateur d'art ET d'agent secret israélien.

Chargé de retrouver un tableau perdu, il nous entraînera à la découverte de faussaires et d'un marché parallèle d'oeuvres volées, maquillées, cachées ... et accessoirement mettra la main sur le trésor secret d'un dictateur ! 

Un roman d'aventures bien rocambolesques qui fait passer un bon moment mais dont il ne restera pas grand chose ...

Je dirais que c'est un roman d'été ... lu au printemps ! 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Un bon thriller bien ficelé, quoique assez touffu. En effet,, on se perd quelque peu avec les personnages un peu trop nombreux à mon goût.

Chacun d'entre eux possède un vécu personnel dans lequel l'auteur se noie dans moult détails lorsqu'il désire apporter une explication d'appréhender, et, surtout faire avancer l'intrique.
Cela ne facilite guère, à mon avis, la compréhension générale de l'histoire, et, m'a fait perdre à plusieurs reprises le fil de ladite histoire.

Malgré ces petits inconvénients, on ne peut pas dire que cela m'ai déplu. Il s'agit d'un bon polar de plage, que j'ai lu, malgré tout, avec plaisir, et, dont je voulais connaître le dénouement.
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Résumé : Gabrielle Allon est un restaurateur d'art, mais aussi un espion Israélien. Il est chargé de retrouver le tableau la Nativité du grand maître italien Caravaggio, disparu depuis longtemps, mais qui refait surface après le meurtre d'un trafiquant d'Art. L'enquête artistiquo-policiaire s'avère complexe et de coups de pinceaux en coups de pinceaux on se retrouve dans une grande enquête internationale.

Le mot de la fin : Je pensais lire une sorte de Da Vinci Code mais Daniel Silva parvient à twister cette intrigue en la rendant d'une grande complexité positive. L'auteur prend le temps d'expliquer la vie des personnages artistiques et politiques qu'il présente ce que je trouve particulièrement bien. J'ai également beaucoup apprécié, les différents lieux où se déroule l'intrigue et leur parfaite description. Tel Gabriel, j'ai ainsi pu suivre Sam à travers le quartier Latin ; ancien lieu de vie de cette ancienne Sorbonnarde que je suis.

Un grand doute subsiste pour ma part sur la subjectivité et le parti pris de l'auteur, mais personne n'exige de lui de l'objectivité, cela reste de la fiction, il faut seulement avoir un peu de recul. Dans notre contexte international actuel, cela fait réfléchir, mais je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher la lecture. Je ne suis pas non plus parvenue à bien cerner, la psychologie des personnages par leur manque d'approfondissement. Sans doute l'auteur la traite-t-il dans ses autres livres puisque notre héros n'est pas l'homme d'un seul roman ? Je n'ai donc plus qu'à lire ses autres enquêtes !

Enfin, petit clin d'oeil de l'auteur sur le musée van Gogh d'Amsterdam « Je dois adresser mes plus plates excuses au musée van Gogh d'Amsterdam pour avoir osé lui emprunter Les Tournesols … ».
Lien : http://www.lesmiscellaneesde..
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L'intrigue de départ était alléchante, un vol d'oeuvre d'art. Et puis le soufflé est vite retombé. On croise une multitude de personnages, qu'on oublie tout aussi vite. Ce roman n'est pas le 1er tome des aventures de Gabriel Allon et ça se ressent car il y a de multiples allusions à des aventures passées.
A part ça, j'ai trouvé ce livre longuet. Je ne me suis pas du tout attachée au personnage principal, celui-ci saute de destinations en destinations, sans que cela ait un grand intérêt pour l'intrigue. Et puis, le tableau du Caravage n'est qu'un prétexte à une histoire d'espionnage, c'est bien dommage...
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L'amateur d'art appréciera ce roman, une biographie succincte du Caravage avec ses oeuvres principales est donnée par l'auteur au début de l'histoire. Rapidement, c'est l'enquête policière, genre roman d'espionnage qui domine pour la majorité du récit. On parcours de grandes villes de Londres à Tel Aviv, en passant par la Syrie, ce qui permet à l'auteur de mentionner les atrocités perpétrées par le régime actuel. Même si certains faits sont romancés, on apprend tout de même la face cachée du commerce mondial des grandes oeuvres de peinture.
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Ma chronique sur le site de Songe

Un bon roman d'espionnage digne des plus grands.
Action, suspens et arts sont au rendez-vous et le personnage principal nous entraîne à sa suite sans trop de difficultés.
Lien : http://songedunenuitdete.com..
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Ça fait très très longtemps que je voulais découvrir les aventures de cet agent secret israélien qui évolue dans le domaine de l'art : Gabriel Allon.
C'est chose faite avec cette histoire qui démarre avec le meurtre particulièrement sanglant d'un personnage trouble de ce marché où les secrets n'ont rien à envier aux espions les plus aguerris.

Les chapitres sont très longs et plutôt lents mais c'est la première fois que ça m'enchante ! On est plongé dans un univers feutré, plein de mystères, sur lequel le temps n'a pas d'emprise. On voyage de pays en pays (beaucoup en France puis en Allemagne) et également dans le temps avec des détails tout sauf insignifiants sur la guerre en Syrie, mais aussi et surtout sur Van Gogh, le Caravage et d'autres artistes qui forment une forêt dense de laquelle il est difficile de sortir une fois entré.

Cet univers a tout pour offrir aux auteurs qui le maitrisent des possibilités infinies d'intrigues. Et Daniel Silva semble parfaitement calé en la matière. Des collectionneurs aux faussaires en passant par les restaurateurs et galeristes, intermédiaires troubles et milliardaires puissants, tout est admirablement intégré dans une histoire alambiquée mais très claire. On va passer de l'art à la finance, mais comme les passerelles sont fines et entremêlées entre elles, tout est fluide.
A partir de la 2nde moitié du livre, ce sont exclusivement des rouages financiers, liés au terrorisme syrien qu'on va vivre. C'est probablement technique mais c'est super propre !

Les dialogues donnent des coups d'accélérateur assez dingues et je n'arrive pas à savoir si ce sont justement ces joutes verbales ou les situations qui m'ont le plus enchantées. Probablement les 2 !

Ce n'est pas la 1ere aventure publiée de Gabriel Albon (la 14e !), et c'est un peu dérangeant de voir fleurir ci et là des allusions à ses affaires précédentes dont on se demande si elles ont été traitées dans des tomes précédents ou juste des apports à la psychologie des personnages. C'est subtile, mais comme tout héros, ça contribue à forger son caractère et explique certaines de ses décisions.
L'histoire m'intéressait, j'aurais du être plus attentif aux précédents tomes pour profiter pleinement des subtilités glissées et à oublier si jamais je veux lire les tomes passés.

Quoiqu'il en soit, je n'ai pas été déçu. Cette saga me reverra ! J'ai appris des tonnes de techniques, tant sur la peinture, que la copie ou même les vols de tableaux et les circuits financiers troubles des dirigeants souvent encore au pouvoir dans leur pays (Syrie, Russie en tête) Aucun risque que je m'essaie à l'une de ces disciplines, mais c'est vraiment emballant !

Je le pose donc délicatement sur un chevalet et me recule doucement pour admirer ce 9/10 dans mon échelle de goût.
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Gabriel Allon restaure une oeuvre d'art dans une église vénitienne lorsque son activité d'espion israélien le rattrape et qu'il doit résoudre un meurtre et surtout retrouvé un tableau de la nativité peint par Caravage.
Ce roman nous emmène dans les arcanes de l'activité très lucrative du trafic d'oeuvre d'art et sur la scène de la internationale quand des intérêts politique rentrent en jeu. C'est alors que l'espionnage prend le pas sur l'art.
Nous suivons le héros de Venise à Israël en passant par la Corse, et Genève tandis qu'il monte son opération.
Le livre est haletant et a plusieurs facettes. Il est agréable de lire sur l'art et nous sommes aussi emportés dans le tourbillon des intérêts économiques et politiques internationaux.
Le seul défaut est qu'au fur et à mesure l'auteur parvient parfaitement à monter la tension et le résultat semble fade en retour.
On aimerait que les autres livres de Daniel Silva autour de son héro Gabriel Allon soit traduit pour en connaître plus sur la galerie de personnages que nous rencontrons et sur lesquelles je suis devenue curieuse.
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Que du bonheur ce roman qui commence comme un polar, dans le monde très fermé et certainement passionnant des peintures multicentenaires qui se doivent d'être restaurées pour notre plaisir oculaire ... oeuvres qui hélas intéressent bien sûr des voleurs .... et c'est en suivant ceux-ci que le roman bascule dans une histoire d'espionnage menée par les services secrets israéliens qui essaient de faire main-basse sur les avoirs détournés par le clan al-Assad qui règne sur la Syrie depuis générations.

C'est un roman touffu, bien ficelé, humain, qui se lit d'une seule traite ... et qui me donne envie de lire d'autres livres de Daniel Silva.
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