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EAN : 9782221240496
444 pages
Robert Laffont (17/02/2022)
4.01/5   147 notes
Résumé :
De mauvais souvenirs vous poursuivent ?
Appelez l’Institut Leteo au 1-800-J-OUBLIE pour en savoir plus sur notre procédure révolutionnaire de soulagement de la mémoire !

Lorsque Aaron Soto découvre la technique d’ablation de la mémoire développée par l’Institut Leteo, il n’en croit pas ses yeux (les miracles arrivent rarement au fin fond du Bronx)…
Entre le suicide de son père, sa propre tentative, l’infinie tristesse de sa mère et leur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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J'avais déjà lu deux romans d'Adam Silvera, dont 'Et ils meurent tous les deux à la fin' qui avait été... eh bien, un gigantesque coup de coeur.

Quand j'ai eu 'Plus heureux que jamais' dans les mains, j'ai d'abord lu la quatrième de couverture.
Puis la préface.
Et je suis tombée amoureuse de ce livre sans même connaître l'histoire.

Par la suite, j'ai eu peur. J'ai eu peur de ne finalement pas accrocher et d'être déçue.

En réalité, ce fut une bonne découverte, vraiment.

J'ai été touchée par Aaron dès les premières pages. Ça se lit bien, c'est fluide.
À vrai dire, après avoir lu la quatrième de couverture, je ne m'attendais pas du tout à une histoire comme celle-là.
Je pensais que j'allais lire un roman de SF, enfin comment dire... où nous nous retrouvons dans une société futuriste, où les modes de vie ont changé depuis l'Institut Leteo...
Mais pas du tout, en fait.
On dirait plutôt un roman normal pour ados. Qui suit le quotidien d'adolescents de ma génération dans un quartier plutôt défavorisé de New York. Qui suit deux personnages qui apprennent à se connaître. Ni plus ni moins.
Je pensais que ce roman serait très centré sur l'institut Leteo mais en vérité, ce n'est pas du tout le cas dans toute la première partie du livre, et le nom n'est mentionné que quelques fois.

Jusqu'à l'élément déclencheur, vers le milieu du livre.
Jusqu'à qu'on ait les souvenirs d'Aaron.
Et qu'on comprenne.

Je ne m'attendais pas à cela. J'ai été profondément chamboulée en lisant cette partie du roman.

Ce roman aborde des sujets puissants. Je n'ai pas été bouleversée durant ma lecture (ou peut-être que si… un peu) mais j'ai été extrêmement touchée par l'histoire d'Aaron.
Ce n'est pas un coup de coeur absolu. Une part de moi aurait voulu l'aimer davantage, c'est vrai. (je viens de relire la préface et je comprends mieux pourquoi je voulais tant aimer ce roman... cette préface m'a presque mis les larmes aux yeux. elle est magnifique. j'aurais tellement voulu ressentir la même chose que cette personne pendant cette lecture.)

Bref... Néanmoins, cette lecture reste une très belle découverte qui ne laisse pas indifférent.
Je vous la recommande, elle et les autres oeuvres d'Adam Silvera ! :)
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Réécrire la mémoire. Éradiquer le traumatisme du cerveau. Vivre sans les souvenirs douloureux. Avancer sans une partie de notre histoire. Tout cela est-il possible ? Dans le monde d'Aaron, oui ! C'est même très simple. Il suffit de faire appel à un groupe spécialisé dans la gestion des souvenirs : Leteo. Ce livre, est difficilement descriptible au delà de cet aspect dystopique. Il réserve tellement de surprises et de rebondissements qu'il n'est pas question que je les dévoile ici. Ce roman jeunesse, que je qualifierai de "légère dystopie" est d'une grande qualité. Stylistiquement d'abord puisqu'il adopte un langage adolescent fluide et naturel. À aucun moment les pensées d'Aaron ne sonnent faux. Philosophiquement ensuite car le roman aborde des thèmes primordiaux de l'adolescence et de la vie en général : des tourments amoureux, amicaux jusqu'à la recherche de son identité et de la quête inhérente du bonheur. Cette touche dystopique entraîne paradoxalement un récit on ne peut plus réaliste. Il est à même, selon moi, d'aider à passer le cap de l'adolescence. Il pourra même devenir un récit fondateur pour certains. Je ne saurais que trop le conseiller ! Je remercie les éditions Robert Laffont, l'auteur et Babelio pour ce roman qui aura, je pense, une très large diffusion et qui marquera les esprits.
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Après avoir découvert "Et ils meurent tous les deux à la fin", je voulais retrouver une lecture du même auteur qui me plaise, qui m'intéresserait autant. Je prévoyais de lire ses autres romans mais celui-ci est sorti et la couverture m'a beaucoup plu ; dans des teintes joyeuses, pétantes. Son titre est long, certes, mais nous prépare.
Si "Et ils meurent tous les deux à la fin" traitait de la mort, celui-là traite du bonheur. Un sujet tout aussi délicat.
Eh bien quelle déception.

( Quelques spoils seront présents si vous descendez plus bas )

Le résumé parlait d'une institution permettant d'effacer vos douloureux souvenirs.
Déjà, ça ne me convenait pas. Je suis de ceux qui pensent qu'il faut toujours assumer et survivre. Que le passé et le souvenir nous forgent. Oublier, je trouve que c'est un peu lâche et que c'est trop simple, et puis surtout ! : impossible.
Mais pas besoin d'aller aussi loin, on ne parle que rarement de cette mystérieuse institution, peut-être un peu plus à la fin mais sans grande description.
Sachant que c'est le pitch de l'histoire...

Les personnages sont...Comment dire ? Très mauvais.
Les "amis" d'Aaron sont sauvages, malades, dangereux, ennuyeux à mourir. Inintéressants, je ne vois pas ce qu'ils font là, ils débarquent n'importe où, pour des interventions souvent futiles. Alors certes, on nous présente ici des "potes", des gens avec qui vous riez bien mais à qui vous ne pourrez faire confiance, des gens qui ne vous connaissent pas et que vous ne connaissez pas. Dans ce cas précis, vous n'avez pas besoin vu qu'ils sont sans intérêt.
Trois autres personnages ont su attiser ma curiosité : Thomas, Genièvre et le petit copain d'Aaron du début et de la fin, ils étaient complexes, très différents des autres, humains et parfaitement décrits. On arrive rapidement à les cerner et les comprendre. Ces trois là sont des personnages majeurs du livre.
Aaron est médiocre.
Il n'est pas du tout digne d'intérêt, il n'a pas de vraies passions, c'est le cliché de l'ado que nous essayons de vaincre : pas mâture, égoïste, mou. Et le style d'écriture de l'auteur n'arrange pas les choses...
En bref, c'est la première fois que le protagoniste m'agace et m'indiffère en même tant et autant.
Curieusement, j'ai eu un petit coup de coeur pour son frère. À la fois complètement effacé et pourtant tellement présent ! Et puis, les relations entre frères et l'amour qui s'y trouve (ou pas) sont les sujets qui me plaisent le plus !

La plume de l'auteur est moins bonne que celle de "Et ils meurent tous les deux à la fin", tout le long du livre, j'avais l'étrange impression de lire le roman d'un écrivain sans expérience qui ne jurait que par des gros mots et des allusions sexuelles à répétition...Par des phrases beaucoup trop descriptives (exemple inventé : après avoir mangé, je sors. Je croise Patati qui parle à Patata. Je fais comme si je ne les connaissais pas. J'ai pas envie d'avoir des problèmes), donc un style plat. C'est ennuyeux et plusieurs fois, j'ai failli abandonner ce livre. Pourtant, j'ai continué parce que, malgré l'ennui que cela procure, c'est un style facile à lire et rapide.

Les dernières pages sont sûrement les meilleures, elles sont haletantes et tout s'explique et se joue. J'attache énormément d'importance à la fin et le message que cela laisse. Alors je n'ai pas été déçue, pour le coup. Un beau message et un message innovant. Non vraiment, c'est cela qui rattrape toutes les "erreurs" du bouquin.

Donc, pour conclure, ce livre avait un pitch, un résumé et une idée principale intéressants, quelque chose de nouveau. Les personnages, malgré tout, nous font ressentir des émotions (dégoût, haine, amour, joie, intérêt) et il y a bien un, voire deux, personnages qui suscitent de l'appréciation et de l'amour.
La plume est simple et facile à lire, c'est rapide.
La fin est nouvelle, étonnante et nécessaire. Elle laisse un très beau message sur le bonheur et l'amour. Adam Silvera traite ici l'homosexualité, la sexualité et les quartiers, les gangs. Il propose une large gamme de situations, de leçons et nous fait ouvrir les yeux sur certaines choses.
Donc cela mérite au moins trois étoiles...

Cependant, je suis quasiment certaine que mon jugement ait été altéré par mes attentes, et donc mes déceptions. Je me plongerai sûrement dedans dans quelques années, avec un regard nouveau et plus de recul.
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"De mauvais souvenirs vous poursuivent ?
Appelez l'Institut Leteo au 1-800-J-OUBLIE pour en savoir plus sur notre procédure révolutionnaire de soulagement de la mémoire !"

Ça, c'est ce que promettent les premières lignes du résumé, et pourtant ne vous attendez pas à ce qu'on en parle beaucoup de cet institut Leteo, il est presque absent de la première moitié du roman !

À la place, on va suivre l'histoire d'Aaron, un jeune homme habitant dans le Bronx dans un minuscule appartement avec sa mère et son frère. On est directement plongés dans sa vie loin d'être facile et heureuse comme l'entend le titre, on découvre son entourage loin d'être reluisant...

Je me suis retrouvée dans un monde tellement aux antipodes du mien, et ce, malgré le fait que les protagonistes aient presque mon âge : Etats-Unis, quartiers défavorisés, grande ville, trafics de drogues... Et j'ai finalement beaucoup apprécié cette idée de découvrir ce monde que je connais si peu !

Mais même avec ce dépaysement sympa, les premières 200 pages sont assez longues, il ne se passe pas grand-chose et on a un peu l'impression de tourner en rond...

Seulement, quand on arrive à cette fameuse partie zéro au milieu du roman, on est bouche bée. C'est là que toutes les pièces du puzzle se mettent en place, que tout fait enfin sens tandis qu'une facette jusqu'ici cachée du personnage d'Aaron se dévoile. On ne voit plus les premières pages de la même façon...

Après ce tournant dans l'histoire, la deuxième partie du roman est plus intéressante, j'étais à fond dans l'histoire ! Plus j'approchais de la fin, plus j'avais peur quant au sort qui attendait Aaron (surtout que l'auteur avait prévenu dans son avant-propos qu'il avait décidé d'écrire une autre fin après avoir relu son roman et cette fin qu'il jugeait trop cruelle...)...

Et vous savez quoi ? J'aurais dû retenir la leçon avec Et ils meurent tous les deux à la fin et sa préquelle. Adam Silvera, je... pff !

Au final, on est bien content qu'elle existe, cette happy end rajoutée ultérieurement ! :) Je me suis attachée à Aaron beaucoup lus que je ne l'aurais cru, je ne l'oublierai pas de sitôt... Et pas qu'à lui d'ailleurs, sa mère, Geneviève et Thomas sont aussi des personnages incroyables !

En résumé, c'est une histoire très touchante qui aborde des thèmes difficiles et importants comme la recherche du bonheur ou de l'identité, l'homophobie, le suicide, le deuil, l'amitié, l'amour... et tout cela sonne tellement juste ! Si j'avais un regret, ce ne serait pas le style d'écriture parce qu'il correspond exactement à Aaron et à son univers, mais plutôt le fait qu'on ait si peu d'informations sur l'institut Leteo... Je pense que ça aurait été super intéressant d'en apprendre un peu plus !

Et non, le bonheur ne naît pas de l'oubli.
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Aaron habite dans une tour qui ne paie pas de mine, dans un quartier non moins reluisant. Il dort avec son frère à l'étroit dans le salon, pendant que leur mère croule sous ses deux emplois. Elle lutte malgré tout pour boucler les fins de mois depuis le suicide de son mari, et redoute qu'Aaron repasse lui aussi à l'acte après sa tentative ratée. Ce dernier commence à peine à retrouver ses marques, entre sa petite-amie Geneviève et sa bande de potes avec qui il organise des jeux en extérieur pour tromper l'ennui. Au détour d'une partie de chasse à l'homme, Aaron rencontre Thomas et tous deux se découvrent très vite des atomes crochus. En l'absence de Geneviève, partie en camp de vacances, Aaron passe de plus en plus de temps avec Thomas, geek et rêveur tout comme lui. Mais Aaron finit par comprendre que derrière cette amitié flamboyante, se cache un sentiment plus profond, plus intime. du moins, le concernant. Dans une banlieue où l'intolérance et l'homophobie font rage, Aaron pourra-t-il faire son coming out sans en payer le prix fort ?

D'après une note de l'auteur, il s'agit ici d'un de ses premiers romans, qui était quelque peu passé à la trappe avant que sa carrière ne décolle. le texte a été retravaillé et la fin modifiée, par rapport à la version originale. J'avoue que pour moi, ça ne changeait pas grand-chose. Je n'avais pas encore eu l'occasion de lire une oeuvre d'Adam Silvera. Sur la forme, je n'ai honnêtement pas trouvé sa plume exceptionnelle. le ton est plaisant, mais en dépit de quelques jolies figures de style, il reste très commun et les avalanches de « putain » au coeur d'une même phrase n'aident pas à personnaliser une écriture quand un seul aurait suffi sans rien enlever à la crédibilité des dialogues.

En revanche, sur le fond, j'ai pris une grosse claque ! Adam Silvera nous parle de choix qui n'en sont pas. Aaron évolue dans un milieu typique de la masculinité toxique. Il lui est difficile d'exprimer qui il est réellement sans risquer de tout perdre. Son coming out est d'autant plus compliqué à aborder qu'il vient de faire l'amour pour la première fois avec Geneviève et qu'il n'est pas sûr que ses sentiments naissants pour Thomas soient réciproques. Il est encore jeune et traverse une période qui le rend très vulnérable, comme le prouve son attention qui dérive régulièrement vers la cicatrice sur son poignet. Cet imbroglio d'angoisses et d'attentes le pousse à adopter des comportements assez limites. Il se sert notamment de Geneviève pour couvrir ses arrières et masquer cette homosexualité qu'il ne parvient plus à refouler, mais l'auteur développe si bien son protagoniste qu'il est difficile de lui en vouloir. Pris en tenaille entre ses amours non conventionnels et son envie désespérée d'une vie on ne peut plus normale, Aaron ne voit plus qu'une seule issue à ses tourments : se tourner vers une solution aussi miraculeuse que controversée… S'il lui est impossible de vivre un jour heureux avec Thomas, alors il doit l'oublier, purement et simplement. N'y parvenant pas de lui-même, il veut faire appel à la science pour (re)devenir hétérosexuel.

La dimension fantastique ne vient que sur le tard. Ébauchée par petites touches au fil des chapitres, l'existence de Leteo prend néanmoins de plus en plus d'ampleur dans la seconde moitié de l'ouvrage. Cette société qui – contre espèces trébuchantes – promet de vous faire oublier tous vos malheurs. Un tour en salle d'opération et les souvenirs ciblés sont effacés à tout jamais ! Soyons honnêtes : qui n'a pas un jour rêvé de tout défaire en appuyant sur une sorte de bouton magique qui permettrait de réinitialiser notre mémoire pour en écarter une mauvaise rencontre, un deuil ou un traumatisme ? Pour aller de l'avant sans souffrance, renouer plus facilement avec le bonheur ? C'est là tout l'intérêt d'avoir introduit cette innovation médicale dans ce roman. Ce pas de côté avec la réalité telle que nous la connaissons n'en est pas le thème central. Il n'en est qu'un levier, qui souligne le propos de l'auteur et valorise le dilemme humain auquel plusieurs de ses personnages sont confrontés. Adam Silvera nous prouve avec adresse que les souvenirs font partie intégrante de ce que nous sommes et que nous en défaire se révèle souvent à double tranchant.

L'auteur m'a complètement prise au dépourvu quand, au détour d'une scène des plus violentes, j'ai réalisé que je n'étais pas à l'aube du parcours d'Aaron, mais à son crépuscule. La machine s'emballe, les pièces du puzzle s'emboîtent et on comprend d'autant mieux la souffrance inhérente à son jeune protagoniste. L'histoire revêt alors un manteau cruel et mélancolique, mais terriblement humain aussi, car Adam Silvera vise juste dans les valeurs morales qu'il choisit de mettre en avant. « Plus heureux que jamais » nous offre ainsi une belle leçon de vie, d'acceptation de l'autre et de soi-même. Il nous encourage à accueillir le bon comme le mauvais pour trouver notre équilibre. Après nous avoir déchiré le coeur avec les supplices subis par Aaron, il nous console et nous mène avec lui, main dans la main, vers une vérité universelle qui parlera à chacun, peu importe nos vécus respectifs.
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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critiques presse (1)
Ricochet
09 juin 2022
Langage parlé, descriptions intimes de la vie d’adolescent·e·s, Adam Silvera signe un roman dont il se dégage une émouvante, parfois aussi éprouvante, authenticité. Cette histoire de coming out contemporaine, dans un quartier défavorisé de New York, montre bien les non-choix devant lesquels se trouvent ces jeunes condamnés pour vivre libre ou rester vivant à mentir, à dissimuler ou encore à changer d’horizons.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Certains souvenirs peuvent nous faire l’effet d’un coup de poing, et d’autres nous faire avancer ; certains restent avec nous pour toujours, tandis qu’on parvient à en oublier d’autres tout seul. Il est difficile de savoir à quels souvenirs on survivra si on ne reste pas sur le champ de bataille, à la merci des mauvais moments de notre vie prêts à nous prendre pour cible comme autant de balles. Si on a de la chance, les bons souvenirs seront là pour nous protéger.
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Je suis nostalgique de l’époque où on profitait à fond des soirées d’été, sans se préoccuper de l’heure à laquelle on devait rentrer. On s’allongeait sur le tapis noir de l’aire de jeux et on parlait de filles et d’un avenir trop brillant pour nous, où tout irait toujours bien tant qu’on resterait ensemble ici. Maintenant, on se retrouve dehors par habitude, pas par amitié.
Encore un truc que je dois faire semblant d’accepter.
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J’espère que Plus heureux que jamais vous ébranlera et vous laissera le cœur en miettes. J’espère qu’il vous rappellera que vous avez le droit de ne pas aller bien. Surtout, j’espère que vous ne l’oublierez jamais.

[préface]
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- […] Quand on traverse un truc difficile, les gens veulent savoir comment on va et on doit raconter la même histoire en boucle. J’en ai un peu marre de revivre ma douleur, tu comprends ?
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Parfois, la souffrance est tellement ingérable que l’idée de passer un autre jour à la supporter semble impossible. D’autres fois, la souffrance agit comme une boussole pour nous aider à grandir.
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