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Critique de Fifrildi


Depuis le début du challenge auteur consacré à Robert Silverberg, je n'avais plus vibré comme cela avait été le cas avec Les déportés du Cambrien, Les ailes de la nuit ou Les royaumes du mur. J'ai adoré ce bouquin, qui m'a embarqué dès les premières pages.

Nous suivons le personnage de Gundersen qui revient sur la planète Belzagor après plusieurs années d'absence. Il y avait passé 10 ans, à l'époque où la planète était une colonie terrestre et où les autochtones avaient été asservis sans aucune considération. Les deux principales espèces sont les Nildodror et les Sulidoror.

Les Nildoror font penser à des éléphants tandis que les Sulidoror font penser à des tapirs bipèdes plus grands que des humains.

Gundersen revient avec une seule idée en tête : approcher au plus près de la cérémonie de la Renaissance au centre de la vie mystique de la planète. Au cours de son voyage, on va apprendre tout ce qu'il y a à savoir sur ce qu'il s'est passé à l'époque de la colonisation. Gundersen a commis des « péchés » envers les habitants de Belzagor, il veut se racheter.

J'ai beaucoup aimé les descriptions de la faune et de la flore. le personnage de Gundersen est vraiment bien campé et attachant. Il ne m'a pas vraiment fait penser au Marlow de Joseph Conrad. J'ai de loin, préféré le personnage de Silverberg qui était plus entier.

Oui, on peut faire un parallèle entre la colonisation de l'Afrique (et les affreusetés qui vont avec) et celle de la planète Belzagor. Il y a aussi un personnage qui s'appelle Kurtz mais bon la lecture du livre de Joseph Conrad n'a pas eu d'écho particulier.

J'ai bien aimé la fin et aussi les personnages secondaires.

Excellent moment de lecture.




Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) (188)
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