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Critique de Millencolin


Robert Silverberg nous offre ici une magnifique métaphore sur l'acceptation de soi.
Richard Muller, l'homme qui rêvait depuis son adolescence de devenir un Dieu, est frappé d'une étrange malédiction. Il suinte un mal insupportable pour toute personne qui l'approche. Il devient tel un miroir de l'âme de chaque être humain. Du coup, se sentant rejeté, il va trouver l'exil dans un mystérieux labyrinthe dont nul ne connait l'origine.

Au cours du roman, on découvre ce qu'il faut savoir sur ce héros, à travers des flashbacks et des réflexions personnelles. Il a pris du recul sur son ancienne soif aveugle de gloire et de notoriété, et à défaut d'avoir sombré dans la folie il a acquis une certaine sagesse. Sagesse qu'il perfectionnera au contact du second protagoniste de l'histoire, en la personne du jeune Ned Rawlins, en qui il se voit un peu lorsqu'il était encore jeune et naïf.
Il est difficile d'en dire davantage sur la morale de ce roman sans dévoiler, au moins partiellement, le dénouement final. Pour cette raison, ma critique est donc extrêmement courte, mais je conseille vivement ce titre de Silverberg.

En effet, ce livre se lit très bien. C'est un savant mélange d'aventure et d'introspection que ce soit de l'ermite ou du jeune "apprenti", avec en toile de fond cette grande question : "Est-ce que l'humanité vaut-elle vraiment le coup d'être sauvée?" ou encore "A quel moment doit-on faire passer l'intérêt collectif avant l'intérêt individuel?".

L'auteur offre de l'espoir, tout en maintenant le voile sombre de l'esprit humain face à la menace provenant de l'intérieur (l'égocentrisme humain) comme de l'extérieur (l'incompréhension de l'étranger).
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