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Les artistes français tome 2 sur 2
EAN : 9782329041667
276 pages
Hachette Livre BNF (01/07/2018)
3/5   1 notes
Résumé :
La matière essentielle du livre que nous présentons au
lecteur est contenue dans le volume de Théophile Silvestre qui parut en 1856 chez Blanchard et fut réimprimé par Charpentier en 1878, sous le titre « Les artistes français », avec d'importantes additions, notamment sur Delacroix. Les biographies qui le constituent devaient, dans le projet primitif de Silvestre, comprendre deux séries de dix livraisons chacune, avec le titre « Les artistes vivants » et le ... >Voir plus
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
L'artiste revint plus brave que jamais à l'Exposition universelle de 1855 avec une quinzaine de tableaux, scènes de moeurs, portraits et paysages. Les principaux furent rejetés par le jury. Le Portrait d'une dame espagnole, tout à fait manqué, deux ou trois paysages, la Fileuse, et deux têtes (toujours des portraits de Courbet) furent admis. J'allais oublier la Rencontre, tableau que les journalistes baptisèrent : Bonjour, monsieur Courbet! C'est encore lui-même, traversant fièrement, le sac au dos, le bâton ferré à la main, les campagnes de Montpellier. M. Bruyas, son serviteur et son chien venus au-devant de lui, l'accueillent avec tous les égards dus à son rang et à sa dignité: « Bonjour, monsieur Courbet ! »
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Si le premier venu des critiques, encyclopédiste à vol d'oiseau, touche à tout avec légèreté, au moins a-t-il pris une idée de son sujet avant que d'aligner sa colonne de politique, de religion, d'histoire ou d'industrie : son impertinence envers le public a des limites. Le critique d'art ne se donne pas ordinairementtant de peine : pleinement satisfait de ses impressions prime-sautières, toute divagation lui semble permise; il se met à parler d'abondance,et de ce qu'il connaît et de ce qu'il ignore, à corriger les tableaux, les statues, les monuments à vue d'oeil ou sans les voir, à formuler des théories avec une audace au moins égale à la sécurité du génie.
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Les élèves de nos académiciens ne font sous leur direction que de maigres dessins pour s'exercer à concourir les uns contre les autres avec une égale ignorance. Ce qu'ils apprennent le mieux, c'est le respect et la crainte du professeur dont l'influence officielle leur vaudra des travaux et du pain, peut-être à la longue un siège à l'Institut, s'ils portent bien le joug. Léonard de Vinci, Michel-Ange, Rubens, superbes tempéraments, admirables intelligences, joignaient à l'amour de l'art celui de toutes les sciences; M. Ingres est tout simplement un instituteur routinier qui sait et enseigne son métier comme un maître d'armes connaît et professe le sien.
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Corot n'a été l'enfant gâté, ni du public, ni des ministres, ni de l'Institut. Pendant quinze années, ses tableaux, exposés au Louvre dans de mauvais coins, ont à peine été vus. « Hélas ! disait-il, je suis dans les catacombes. » Rentré chez lui, et les larmes aux yeux devant les toiles accrochées aux murailles de l'atelier, il s'écriait : « Le talent me reste. »
Corot reçut la croix d'honneur en 1847; sa famille crut alors le comprendre, après vingt-cinq ans d'indifférence pour ses efforts. Son père commençait à dire : « Je pense qu'il faudra donner un peu plus d'argent à Camille. » Et Camille avait déjà les cheveux gris.
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L'esthétique des journaux est tombée plus bas encore, s'il est possible que le « premier Paris ». Aussi l'artiste, loué ou blâmé à faux, professe-t-il pour l'écrivain un légitime mépris. Il faut entendre, dans l'intimité, le peintre, le sculpteur, railler ou bafouer le critique, qui lui prête à tout instant des intentions, des idées, des qualités ou des fautes. L'artiste et l'écrivain semblent pourtant faire bon ménage. Mais, pure dissimulation! L'artiste aime mieux, d'ailleurs, subir l'iniquité que le silence. Ce qu'il lui faut quand même, c'est faire parler de lui.
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Video de Théophile Silvestre (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Théophile Silvestre
Conservateurs, historiens de l'art, spécialistes et restaurateurs partagent leur savoir et leur passion autour de manuscrits et de documents originaux, exceptionnellement sortis pour l'occasion des magasins de la BnF, de l'INHA et de l'École nationale des chartes. Cette séance est consacrée à l'exemplaire annoté par Camille Corot de l'Histoire des artistes vivants de Théophile Silvestre.
En 1853, Théophile Silvestre pose la première pierre d'un vaste projet éditorial consacré aux artistes contemporains, en publiant un long texte consacré à Camille Corot. Son projet d'une Histoire des artistes vivants est novateur et inédit : aux analyses de l'auteur, il associe la photographie et les propos rapportés des artistes. Ce livre d'histoire de l'art illustré par la photographie – le premier dans son genre – entend concilier critique et histoire de l'art avec les moyens les plus modernes de son temps.
La BnF conserve l'unique exemplaire complet de la notice consacrée à Corot, avec l'ensemble des photographies réalisées par Édouard Baldus, Henri le Secq et Victor Laisné. Offert par Silvestre à Corot, cet exemplaire a été annoté et raturé de la main de l'artiste, que l'on découvre soucieux de rectifier sa propre légende. Il constitue la première monographie sur Corot et fixe pour longtemps un certain nombre de traits attachés à la figure de «cet artiste aimable et sérieux, dont la vie si pure n'est qu'un long amour, qui travaille du matin au soir, et rêve comme à vingt ans la gloire sans intrigues».
Par Flora Triebel, conservatrice chargée de la photographie ancienne au département des Estampes et de la photographie, BnF, et Lyne Penet, responsable de la documentation, musée national Eugène-Delacroix
Cycle organisé par la BnF, l'INHA et l'École nationale des chartes.
En savoir plus sur le cycle des Trésors de Richelieu : https://www.bnf.fr/fr/agenda/les-tresors-de-richelieu
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