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EAN : 9782207247419
217 pages
Denoël (14/04/1998)
3.75/5   54 notes
Résumé :
2185. Quand Whitney commence le journal que poursuivront ses descendants, il ne reste plus sur Terre qu'une poignée d'humains.

Que s'est-il passé ? Aucun cataclysme, aucune épidémie, rien ne vient expliquer que plus de huit milliards d'individus aient tout simplement, comme par MAGIE, disparu...

Quelques Blancs désemparés, quelques Indiens retournés avec soulagement au mode de vie de leurs ancêtres, essaient de donner un nouveau dépar... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
À chacun ses dieux
Clifford D. Simak (1904-1988)

Nous sommes le 1er août 2185. Il y a cinquante ans, quelque chose de très étrange est arrivé : la population du globe a disparu subitement. C'était en l'an 2135.
Mais quelques hommes ont été épargnés. Et l'un d'entre eux s'exprime cinquante ans plus tard pour dire que l'ancien mode de vie ne pouvait pas être ressuscité, car ceux qui n'ont pas disparu sont trop peu nombreux. En vérité ce n'est qu'au bout d'un certain temps que les épargnés se sont rendus compte qu'ils n'étaient plus que quelques centaines et que le rétablissement de la technologie d'autrefois serait impossible.
Personne ne sait ce qui s'est réellement produit. Seuls deux constats peuvent être fait d'évidence : d'abord, la plus grande partie de la race humaine, soit environ huit milliards d'individus, a été emmenée ailleurs il y a cinquante ans.
Dans la maison où habite le narrateur, ils sont 67 personnes. le nombre d'invités qui étaient présents lors de la célébration de l'anniversaire de ses petits-enfants, John et Jason Whitney au moment où le rapt eut lieu. Dix-huit ans, ils sont majeurs à présents, mais dans quel monde !!
Il reste également quelques centaines d'Indiens à Leech Lake qui revivent avec une certaine joie le nomadisme tribal ancestral. Il existe probablement d'autres petites poches d'humains, mais aucune preuve n'a pu être apportée pour l'instant.
Et puis, il reste les robots et on ne sait combien ils sont exactement. Ils sont là pour satisfaire les désirs et les besoins des humains, tels des esclaves.
le second constat, c'est que les vies sont devenues beaucoup plus longues. le processus de vieillissement n'a pas totalement cessé, mais a été très ralenti avec la disparition des maladies et une bonne santé permanente. Ainsi le narrateur a en fait 110 ans, mais est resté le même que lors de sa soixantaine, l'année de la disparition. le processus de vieillissement existe donc toujours mais ralentit considérablement dès que l'humain a atteint l'âge adulte.
On retrouve Jason Whitney 5000 ans plus tard, en pleine forme comme à 18 ans. Il est marié à Martha et mène une vie du genre bucolique dans la maison de famille avec leurs deux chiens. La pièce la plus extraordinaire est la bibliothèque dans laquelle il a accumulé des milliers de livres, mais aussi des siècles de notes rédigées dans les journaux personnels de son père et son grand père.
« Les réflexions de nombre d'êtres humains se trouvaient ici, celle de de tous les grands penseurs de ce monde, sélectionnés et placés là par son grand-père, longtemps auparavant, afin que l'essence de la race humaine, l'héritage des pensées consignées par écrit soit toujours facilement accessible dans le futur. »
On fait connaissance d'un certain Ézéchiel qui vit dans un monastère non loin de la grande maison de pierres de Jason et Martha Whitney. Entouré de robots et robot lui-même, il s'interroge sur le rôle que pourraient jouer tous les robots dans la sauvegarde des institutions humaines et divines, car il n'y a plus que des robots moines dans le monastère.
Alors qu'il médite, Jason est interpelé par Thatcher, son robot, qui lui annonce la visite de son ami Horace Nuage Rouge, le chef indien voisin. Tout-deux ont le même âge et se connaissent bien. Il y a six ans qu'ils ne se sont pas vus. Hier en quelque sorte !
Horace raconte à Jason comment au fil du temps lui et les siens ont réussi à se débarrasser de tous les vieux principes pour revenir à la nature, aux fleurs, aux arbres aux nuages, aux saisons, à l'eau qui court, aux animaux de la prairie et des bois.
Jason lui dit comment lui et les siens ont perdu la technologie en perdant la main-d'oeuvre et le savoir. Ils sont devenus des observateurs très compétents, mais pas plus. Et toutes ces observations ont commencé à être notée par son grand-père, 50 ans après la disparition de l'humanité.
Presque tous ses proches sont partis vers les étoiles et il est resté seul avec Martha, ne voulant pas quitter les lieux et souhaitant demeurer témoin. le grand-père est mort il y a 2000 ans environ.
Jason sait, grâce à Martha qui communique par télépathie, que les partants vers les étoiles ont rencontré d'autres espèces intelligentes, mais aucune ressemblant aux terriens.
Et puis il y a aussi les extra-terrestres errants qui viennent de temps en temps faire un tour sur la Terre, et ce seulement depuis la disparition des humains. Et Horace connait un extra-terrestre qui demeure à deux pas de son campement. Mais il ne sait comment communiquer avec lui.
Horace par ailleurs demande à Jason si Étoile du soir, sa petite fille âgée de 19 ans, pourrait venir consulter sa bibliothèque, car elle a un désir addictif de connaître et apprendre. Étoile du soir tous les jours parle aux arbres un langage qui leur est propre. Elle a son chêne préféré. Jason propose à Horace d'héberger sa petite fille afin qu'elle puisse user à volonté de sa bibliothèque.
Horace annonce aussi à Jason qu'il a vu au loin dans la vallée un regroupement de robots qui construisent un édifice métallique surprenant depuis des années, mais il n'a pas osé s'approcher. Cela l'intrigue beaucoup et tout-deux se posent des questions…
On suppose depuis un certain temps qu'au centre de la galaxie règne une forme d'intelligence d'une puissance indescriptible.
La curiosité de Jason se porte vers l'extra-terrestre dont lui a parlé Horace. Sa surprise est totale lorsqu'il constate que c'est un tas de vers qui se tortille et il ne sait comment l'aborder pour lui demander d'où il vient. C'est in fine l'extra-terrestre qui s'adresse le premier à Jason par transmission de pensée. Une vague d'ondes touche Jason. Elle lui demande si c'est bien ici la planète Terre. Jason lui répond et lui demande pourquoi il est en visite sur la Terre. « Je suis venu chercher une âme », lui répond le tas de vers. La conversation prend alors un tour très philosophique. Un très beau moment d'échange. Et en rentrant chez lui, Jason sait qu'il va avoir beaucoup à écrire sur son journal, la visite d'Horace, la rencontre de l'extra-terrestre et son étrange quête, le désir d'Étoile du soir de lire des livres et son invitation à venir vivre chez lui et Martha.
Une surprise de taille l'attend lorsqu'il arrive à la maison : Martha lui crie de loin que son frère John est arrivé à la maison. Nous sommes en l'an 6135.
John revient du centre de la galaxie, là où personne n'était encore allé et il y a ressenti la présence une intelligence toute puissante indifférente au sort des êtres, une entité qu'il appelle le Principe. Et puis John a retrouvé les Autres, répartis sur trois planètes. Ils ne s'étaient pas vus depuis 5000 ans ! Ils n'ont pas changé après ces 5000 années passées loin de la Terre. Ils ont mis un certain temps pour s'organiser, pour continuer à vivre comme sur la Terre. Mais ils vont revenir, c'est la grande nouvelle. Nouvelle qui ne rassure pas Jason.
Au cours de son périple de milliers d'années à travers la galaxie, John n'a rencontré aucun autre humanoïde que les terriens enlevés. Il y a vu toute sorte de créatures mais pas d'humanoïde. Et puis il n'a eu de cesse de chercher à comprendre ce qu'il s'était passé en 2135…Quel rôle a joué le Principe, de quelle manière et dans quel but réellement…
Extrait du journal de septembre 2185 :
On se demande pourquoi certains ont été laissés sur Terre et pas les autres. Est-ce en raison de la surpopulation et de la misère croissante en raison de l'enrichissement grandissime d'une autre part de la population ? Ceux qui sont partis ont-ils été supprimés ou emportés vers d'autres cieux ?
Depuis cet enlèvement, la vie a pris un tournant et est devenue calme et simple, en un mot, satisfaisante. Cinq milles ans après, la Nature a repris ses droits, les animaux et les plantes prolifèrent. Finie l'époque où l'Homme s'empara de la Terre, « l'arrachant aux autres créatures qui avaient sur elle autant de droits que lui, mais qui n'avaient pas l'intelligence ou l'ingéniosité ou le pouvoir, d'affirmer leurs droits. L'Homme fut l'intrus arrogant et envahissant plutôt que le propriétaire. Il s'imposa par sa force d'esprit qui pouvait être aussi détestable que la force musculaire, érigeant ses propres règles, assignant ses propres buts, établissant ses propres valeurs avec une indifférence totale pour les autres créatures. »
Finie aussi cette ancienne conception du profit qui fut l'obsession et le principal soutien de la race humaine autrefois. Et pour Jason, il n'est pas question de laisser revenir les Autres qui vont à nouveau corrompre la Terre. Mais comment faire ?
Alors, on peut se demander si cet enlèvement n'a pas été organisé par une intelligence centrale en vue d'une nouvelle phase de l'évolution. Une sorte de correction vu la mauvaise pente que prenait l'humanité. Toute la vie dans la galaxie ne serait-elle pas surveillée par une grande intelligence ?
Un beau jour, un étranger humain vient chercher refuge au monastère d'Ézéchiel. Et c'est là qu'Ézéchiel se pose nombre de questions existentielles en constatant que jusqu'alors les robots n'ont fait qu'imiter les humains, allant jusqu'à éprouver des sentiments !
Et on retrouve John qui raconte à Jason et Martha tout ce qu'il a vu et tout ce qu'il a fait au cours de toutes ces années d'errance fiévreuse sans donner de nouvelles. Il tente d'expliquer notamment ce qu'il a cru comprendre du Principe et cela m'a fait penser à la tétralogie de Philip José Farmer « le monde du fleuve ».
On retrouve Ézéchiel, Jason et Nuage Rouge venus rencontrer Stanley, un des robots participant à la construction du Projet, cette immense construction métallique en cours dans la vallée. le trio va alors apprendre ce qu'il n'aurait jamais soupçonné… Et tous les trois après coup se demandent encore s'il ne s'agirait pas d'un ordinateur géant ou d'un robot géant à l'intelligence immense qui pourrait bien s'élever au-dessus des humains, les premiers créateurs de robots !
Ce passage m'a fait penser à un épisode du fameux roman de Clarke, 2001 Odyssée de l'espace !
Et Jason, suite aux explications nuancées de Stanley, imagine que le Projet pourrait bien être en communication avec le Principe qui se trouve au centre de la galaxie, lui-même n'étant qu'un élément d'une structure universelle intelligente qui se livrerait à des expériences et des corrections, notamment avec cet enlèvement des terriens afin de régénérer la planète en voie d'épuisement.
Ce roman de fiction publié en 1972 dans lequel Clifford Simak fait montre d'une imagination surprenante et d'un souffle poétique enchanteur, est, à mon avis, un fabuleux plaidoyer écologiste. Mais pas seulement : il pose aussi la question de l'origine et la cause de l'Univers, sa nature et sa pérennité. Il se demande si la galaxie ne serait pas surveillée par quelque grande intelligence centrale qui exercerait une surveillance sur le bon fonctionnement des planètes habitées. Punition, condamnation, enlèvement, assainissement pour éviter la ruine complète de la planète et lui permettre de se régénérer durant quelques millénaires ? Mettre fin à la pollution et la dégradation de l'environnement, crier son dégoût pour la civilisation technologique en prônant le retour à une vie simple pour ceux qui sont restés : c'est le message que veut porter ce beau roman, véritable hymne à la résurgence de la nature. de très nombreux thèmes sont évoqués tout au long du récit, mais l'essentiel revient à l'amour de la Nature et le regard des Indiens sur cette nature, les arbres, le vent, les oiseaux…
J'ai deviné aussi dans cet ouvrage un chant de paix, de joie et de fraternité. Une vision idyllique de l'auteur, c'est certain quand on voit le monde d'aujourd'hui. Mais n'oublions pas : « À chacun ses dieux ! »







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La technophobie de Simak ressort sans fard ici. Il dit pratiquement que la technologie n'est bonne que pour les imbéciles qui ne veulent pas grandir en tant qu'être humain.
Abandonnés à eux-mêmes les petits groupes d'humains - et de robots - ont évolué chacun à leur façon. Certains ont acquis des pouvoirs psychiques et se baladent parmi les étoiles, les Indiens développent un lien particulier à la terre et à tout ce qui vit dans la nature. Les robots pour leur part prennent en charge la dimension religieuse que les humains ont délaissée ou travaillent à atteindre le niveau supérieur d'intelligence et de dessein.
Tous ceux-ci reçoivent des nouvelles inquiétantes : quelque chose de froidement omniscient a été découvert au centre de la galaxie et le reste des humains disparus, avec toute leur technologie, a retrouvé le chemin jusqu'à la Terre.
Cela fait beaucoup de choses et beaucoup d'idées à développer mais, à lire Simak, c'est toujours aussi simple et tranquille que contempler une fin d'après-midi d'été ou un bon feu de bois - même lorsqu'il aborde des sujets plutôt philosophiques.
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Je pensais avoir lu tous les livres de Simak depuis longtemps lorsque je me suis aperçu que "À chacun ses dieux" avait échappé à mon attention. Qu'à cela ne tienne, cette omission est maintenant corrigée. Je n'avais pas lu cet auteur depuis très longtemps, mais dès les premières pages je me suis retrouvé dans le bain, à tel point que je me suis demandé un court instant si je n'avais pas déjà lu ce livre.


Nous nous retrouvons sur une Terre soudainement abandonnée mystérieusement par l'humanité. Un jour les occupants d'une grande maison se retrouvent les seuls humains encore sur la planète, au fil du temps ils s'aperçoivent que les indiens occupants d'une réserve et les robots sont eux aussi restés sur la Terre et que les humains semblent avoir bénéficié d'une grande longévité et d'une santé parfaite. Les millénaires passent et ayant abandonné la technologie les humains développent des facultés mentales, alors que les robots trouvent le moyen de justifier leur existence. Nous retrouvons les ingrédients habituel de l'auteur, des paysages bucoliques, des humains proches de la nature, un certain mépris de la technologie, un récit qui s'étend paisiblement sur une longue période, des E.T de passage, sans oublier des questionnements existentiels sur la foi et la religion, parfois un peu tournée en dérision. Tout est en place pour nous offrir un ouvrage où tolérance et bienveillance sont à l'honneur …


Un petit livre de deux cent pages qui nous offre un agréable moment de détente …
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Simak frappe une fois de plus avec une SF que je qualifierais de rural, un style unique à l'auteur et étonnement réussi. Les idées débordent et l'on nous sert un livre à base de religion, de super intelligence, de robots moines, d'immortalité et de post-apocalypse, dans un mélange certe hétéroclite mais ayant tout de même plutôt bon goût.

Le calme et l'atmosphère chaleureuse qui transpire dans les meilleurs ouvrages de Simak sont une fois de plus au rendez-vous, laissant tout de même paraître des sentiments plus négatifs lors des longues réflexions représentant l'essentiel du roman.

Malgré toutes ses qualités, j'ai ressenti un peu d'insatisfaction en terminant se roman car l'auteur ne développe pas assez l'histoire et ses personnages, préférant plutôt se concentrer sur ses longs soliloques mentaux remplis de pensées philosophiques parfois inutile à l'histoire.
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Paru vingt ans après le chef d'oeuvre de l'auteur, City (Demain les chiens en français), À chacun ses dieux en reprend les thèmes majeurs, avec une ampleur et une réussite moindres.

Le moins que l'on puisse dire est que Simak n'a pas froid aux yeux puisqu'en moins de 200 pages sont décrits : les conséquences de la disparition soudaine et inexpliquée de 99,9% de la population humaine sur ceux laissés "en arrière", Américains occidentaux, Indiens et robots (chacun ayant évolué séparément après la disparition) sur une durée de 5000 ans; la renaissance du sentiment religieux chez un groupe de robots mystiques; la visite sur Terre d'individus extra-terrestres;

la découverte d'une super-intelligence au centre de la Voie Lactée; le retour des hommes disparus sur Terre plusieurs millénaires après leur disparition.

Ce copieux menu sert les propos métaphysiques de Simak, dont les considérations sur la société moderne, la nature humaine, le rapport à la technologie et à la religion, bien qu'en partie datées aujourd'hui, font toujours mouche.

Malheureusement, ces réflexions prennent le pas sur l'intrigue à laquelle Simak (par désintérêt sans doute) ne laisse pas le temps de se développer. Tout reste ainsi à l'état d'ersatz narratif et on traverse le monde et l'histoire comme on traverserait un pays peuplé de fantômes et de voix lointaines : dans une brume relative et, pour peu que l'on ait envie de faire connaissance avec les locaux, en restant un peu sur sa faim.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
1er aout 2185 : nus commençons donc. En fait, il y a cinquante ans que nous avons commencé, mais noous ne le savions pas. Pendant un certain temps, nous avons espéré qu'il y avait davantage d'être humains et que nous pourrions reprendre au point où nous en étions restés. Nous pesnsions pouvoir nous accrocher à ce que nous avions, d'une manière ou d'une autre, et pouvoir réfléchir plus clairement et prévoir plus intelligemment une fois l'effet de choc passé. Vers la fin de la première année, nous aurions du savoir que c'était impossible, et nous aurions dû être prêts à le reconnaître au bout de cinq ans - mais nous ne l'étions pas.
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- Voici la réponse que nous a donnée le Projet, dit-il.
Il tendit le papier à Jason. trois lignes étaient imprimées dessus. Elles disaient :

La situation en question nous est indifférente. Nous pourrions aider l'humanité, mais il n'y a aucune raison pour que nous le fassions. L'humanité est un facteur transitoire et ne nous concerne pas.
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