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Critique de Millencolin


Le premier Simak que je lis, et on y retrouve, avec plaisir tout ce côté merveilleux propre à l'âge d'or de la science-fiction.

Mais ici, l'auteur ne se contente pas de nous décrire un héros doté de pouvoirs extraordinaires dans un monde futuriste. Il nous raconte l'histoire d'un homme qui est né humain, comme des milliards d'autres, et qui demeure, et demeurera éternellement humain, quoiqu'il soit capable de faire et quoiqu'il découvre.
Mais toute l'ambiguïté est tout de même là. Il reste humain dans sa personnalité, son imperfection, ses défauts de caractère, sa naïveté. Mais pourtant il s'éloigne volontairement du reste de l'humanité afin de se battre pour quelque chose de plus grand, de plus profond, de plus important que tout ce que l'Homme a pu concevoir.
Simak s'attaque également au thème de la religion, tout en se défendant bien et clairement de le faire pourtant. Il verse dans l'ironie contradictoire là-dessus. le héros est présenté, ou plutôt se présente comme une sorte de messie malgré lui. Il est question d'un livre quasi-sacré qu'il doit écrire, ou bien l'a-t-il déjà écrit, qui peut s'apparenter à La Bible mais en encore plus puissant et vertueux. Et Simak ne perd pas l'occasion, si belle, de montrer à quel point on peut interpréter un texte sacré de la façon dont on le désire, pour défendre sa propre cause. le détournement de la religion est finalement un phénomène qui, malheureusement ne s'est pas encore démodé.
Autre thème du livre, et qui m'a énormément fait penser à La tour de verre de Robert Silverberg, c'est la place des androïdes dans la société, et leur combat pour l'égalité de leurs droits. C'est moins approfondi que dans le bouquin de l'ami Robert, mais ça n'en demeure pas moins une des clés principales de l'intrigue.

Ce roman véhicule un magnifique message de paix et d'harmonie. Quelques passages peuvent sembler un peu trop naïfs, mais au final l'auteur ne se trompe pas sur la noirceur et la mesquinerie de tout ce qui émane de l'espèce humaine.

Et même la fin, que je vous laisse découvrir, nous file une bonne claque supplémentaire.
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