Pavel, épisode 4 : Quand Lemaire s'est pendu

En 100-150 mots, pourquoi ce livre? (Ici, vous devez décrire les circonstances de votre expérience de lecture : quel est le contexte qui vous a poussé à faire ce choix? Ce sont les autres parties qui porteront davantage sur ce que vous en avez pensé.) : Voici un autre auteur découvert dans le cadre du cours SCI6339. Je cherchais un livre un peu plus «sérieux», pour faire contraste avec l’œuvre de John Boyne. En lisant sur cette série, j’ai compris le ton assez sinistre de l’œuvre. Moi qui ne lis que très rarement des romans chargés émotionnellement, je me suis surpris à arrêter mon choix sur cet auteur. Il faut dire que dans le contexte du cours pour les jeunes, nous étions encouragés à explorer différentes facettes de la littérature pour la jeunesse. Ainsi, de l’album pour les tout-petits à qui on apprend les couleurs aux romans plus lourds traitant de sujets délicats, il fallait savoir pouvoir évaluer la qualité d’un ouvrage indépendamment de nos goûts de lecture personnels. Autrement dit, j’ai fait ce choix de lecture en sachant qu’il serait peut-être plus lourd que je ne le souhaiterais, mais je n’ai pas regretté mon choix!

En 75-100 mots, un premier aspect qui m’a plu : Dès le départ, l’auteur réussit à capter le contexte émotionnel de façon très efficace. En effet, dès la première ligne, je me suis senti envahi par ce sentiment sinistre que je décrivais plus haut, et ce jusqu’à la toute fin du roman. En fait, même à la fin, le sentiment demeure! Cette habileté à faire ressentir une émotion chez le lecteur est un aspect important pour moi lors d’une lecture de ce type. Dans le même ordre d’idées, l’intrigue est soutenue de la toute première phrase jusqu’à la dernière. C’est une réussite complète à ce niveau.

En 75-100 mots, un second aspect qui m’a plu : L’auteur utilise de constants retours dans le temps durant le texte. Pourtant, ces derniers ne perturbent en rien l’intérêt du lecteur et la compréhension du cours de l’histoire, ce qui peut être souvent le cas dans des ouvrages similaires où l’on change constamment d’univers temporel, du moins, selon ma propre expérience de lecteur. Le lecteur en vient à être familier avec les différents voyages à travers les années, et l’histoire s’en trouve grandement enrichie, puisque le contexte dans lequel le personnage repose a pu être bien placé au travers des années.

En 75-100 mots, un aspect qui m’a moins plu : L’auteur utilise une grande dominance de la narration par rapport aux dialogues. Bien que ceci ne m’ait pas agacé outre mesure, cela m’a laissé l’impression d’un roman aux allures un peu trop «psychologiques». Le lecteur se retrouve constamment au cœur des différents états d’esprit du personnage, un peu comme s’il entrait dans la tête du personnage. Un peu plus de dialogue aurait peut-être permis d’être davantage témoin des situations, plutôt que de les vivre constamment. Ceci est également une grande qualité, mais du point de vue de mon goût personnel, c’est un des aspects qui m’avait légèrement moins plu.