AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,83

sur 54 notes
5
1 avis
4
7 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Simard s'attaque a un nouveau genre... sans pour autant laisser les histoires d'amour. Il nous présente comme décor un Montréal post-apo... Une étrange pluie de cendres recouvre maintenant toute la ville. Comme du béton qui aurait enlevé toute trace de vie... Quelques personnes, cependant, ont survécu. C'est l'heure du bilan pour le personnage principal... Il refait le cours de ses histoires de coeur passées... mais également, les histoires qui ont pris place dans ce monde gris et terne... Des gens, surtout des filles, rencontrés au fil des marches pour trouver de quoi survivre. C'est particulier, mais bon, l'écriture de Simard, que j'aime beaucoup, fait en sorte que tout passe.... Une lecture en demi-teinte (de gris)... gros plus pour l'ambiance et l'écriture, gros moins pour l'histoire pas assez exploitée.
Commenter  J’apprécie          90
Une fille pas trop poussiéreuse de Matthieu Simard est un court roman déroutant. Une histoire de la fin d'un couple, de sexe et de fin du monde. Tout commence avec la mijoteuse achetée en double qui sonne la fin du couple et de la perte du WiFi. Une poussière tombe du ciel, défonce les toits des maisons et rend les gens malades. La quête de l'absolu du héros de l'histoire, le sexe et l'amour ou l'amour et le sexe. La fin du monde le précipite dans une suite de relations qui le vide et entaille sa philosophie charnelle. Pendant la lecture, j'ai pensé au supervolcan de Yellowstone. Cette dernière année, c'est-à-dire depuis mars 2023, la terre tremble plus fort qu'escompté et le sol de Yellowstone enfle. Donc une bonne lecture.
J'ajoute un lien pour agrémenter votre insomnie.
http://www.isthisthingon.org/Yellowstone/daythumbs.php
Commenter  J’apprécie          80
C'est une autofiction post-apocalyptique tragi-comique qui met en parallèle rupture amoureuse et fin du monde! L'auteur raconte ses rebounds douteux dans un décor à l'image de son état mental : dévasté. Comment trouver l'amour quand tout le monde est abîmé? À quoi bon construire quelque chose avec quelqu'un quand tout est voué à disparaître anyway? La métaphore n'est pas très subtile, mais efficace.

Le roman commence en force, avec un humour noir et une narration dynamique, qui donnent le ton. Cependant, après les premiers chapitres, l'ironie et les rencontres amoureuses bancales laissent place à une écriture un peu plus sérieuse, plus dramatique. le changement de tonalité sert bien le propos du livre, mais donne un peu l'impression de "perdre" le personnage en cours de route.

Ça reste quand même une lecture qui est assez légère, tout en ayant suffisamment de profondeur pour être intéressante et, surtout, avec un angle original. J'ai apprécié les jeux de mots et les nombreuses références à la culture populaire, notamment le clin d'oeil au roman "La route", de Cormac McCarthy. C'est un petit roman plein d'humanité qui se laisse lire facilement!
Commenter  J’apprécie          60
Chère lectrice, Cher lecteur,

J'ai reçu un courriel de la maison d'édition Stanké me demandant si je voulais recevoir en service de presse Une fille pas trop poussiéreuse de Matthieu Simard car j'avais beaucoup apprécié ses précédents romans Les écrivements et Ici, ailleurs publiés chez Alto. Donc, j'ai accepté la copie car je savais que la littérature québécoise était à l'honneur en novembre pour mon défi littéraire 2019 et que je passerais certainement un bon moment de lecture.

Dans Une fille pas trop poussiéreuse, Matthieu Simard se met en scène dans une histoire post-apocalyptique. Ce roman débute par la fin. Ainsi, le narrateur est à la plage et il pense aux jours précédents la fin du monde et à ceux l'ayant succédée. Il se remémore le lendemain de l'apocalypse quand le Wifi a disparu, puis des corps ont jonché les rues de Montréal. Il repense aux femmes avec qui il a baisées afin d'obtenir un peu de chaleur humaine. Il aborde l'amour retrouvé auprès de Laila jusqu'à ce qu'elle meurt. Il traite de sa rencontre avec un coyote et de son rôle de professeur auprès d'enfants. Il parle aussi de Thomas avec qui il parcourt un bout de chemin. Thomas apparaît comme ce fils qu'il n'a jamais eu. Il relate le trajet qu'il a accompli de Montréal jusqu'à la mer où il va mourir. Il raconte sa fin du monde.

Mais j'ai vécu la mienne, ma fin du monde, et elle était pleine d'amour, au-delà des filles. Pleine de frôlements, de silences qui valaient plus que les mots. Pleine d'une vie parfaitement douloureuse. Pleine d'une beauté juste assez poussiéreuse.

Mais encore, le narrateur semble faire de l'humour malgré la pénible situation dans laquelle il est plongé. Pour ce faire, par exemple, il emploie des référents québécois par le biais des paroles d'une chanson de Roch Voisine ou de celles d'Éric Lapointe.

C'est l'après-midi, je crois. le soleil nous a brisé le coeur depuis longtemps, lui aussi. Je me laisse tomber sur le sable (seul), les yeux dans l'eau, Hélène things you do et tout le tralala, vous feriez quoi à ma place? Chanter? Plonger dans l'eau? Ouvrir une chaise pliante et compter les moutons sur les vagues jusqu'à ce que de battre mon coeur s'arrête?

Il peut également soulever l'humour de Marc Labrèche ou la plume de Christian Mistral. le lecteur québécois se retrouve en terrain connu. Il aborde aussi des éléments de la culture populaire internationale et s'amuse avec les référents de cette dernière.

Par ailleurs, dans ce récit, il est question de deuil (Matthieu Simard semble apprécier ce thème dans ses romans). Un deuil plus grand que nature, c'est-à dire celui de l'humanité. Après cette fin du monde, le narrateur découvre beaucoup d'humanité auprès de divers êtres ou encore dans le regard d'un coyote. C'est tendre…

Devant l'obsolescence programmée de l'humanité, tout m'apparaissait soudainement simple. Des brins d'herbe. Un coyote aux yeux lumineux. Des désirs imprécis, des souhaits sans attentes. L'espoir d'un toit qui ne fuit pas trop. D'une couverture pas trop humide. D'une fille pas trop poussiéreuse. (p. 67)

Ce livre est très court. Il peut facilement se lire en un après-midi auprès d'un feu de cheminée. L'histoire s'avère touchante, bien menée. C'est divertissant et comme le narrateur, le lecteur est amené à se poser comme question : «Que ferais-je dans un monde post-apocalyptique?»

Que pensez-vous de cette histoire?

Bien à vous,

Madame lit

https://madamelit.ca/2019/11/13/madame-lit-une-fille-pas-trop-poussiereuse/
Lien : https://madamelit.ca/2019/11..
Commenter  J’apprécie          30

Ce roman commence par la fin du monde alors qu'on a plus de WiFi et que l'auteur donne son dernier souffle! Suivent alors tous les derniers mois à vivre dans un monde ou, une énorme couche de suie a recouvert la terre et, que seuls quelques survivants y vivent encore. L'écriture de Matthieu Simard, qui se met lui-même en scène, est vraiment creative et nous fait réfléchir sur les actions d'humains dans une situation extrême. de plus, il réussit à nous faire rire, malgré les morts et les situations tragiques. Alors si vous aimez vous faire surprendre par des histoires de fiction apocalyptique, ce livre est pour vous!
Commenter  J’apprécie          10
L'auteur Matthieu Simard nous embarque à la fin du monde. Brusquement, un nuage de cendres épais s'est abattu sur la planète et les survivants se débrouillent sans électricité, sans téléphone et sans Wifi (c'est dans ce manque que réside probablement le plus grand drame de l'humanité;), sans médicaments, sans grand chose à manger… et sans même de larmes pour pleurer ! Car pas d'apitoiement dans l'écriture de Matthieu Simard mais plutôt du cynisme et de l'ironie, ce qui rend ce roman assez hors norme. On ne sait pas s'il faut rire de cette dystopie (c'est-à-dire roman post-apocalyptique) ou s'il faut être en empathie avec les personnages : du coup, on zigzague d'un sentiment à l'autre, on alterne les moments grinçants et les moments émouvants. Et cela m'a beaucoup plu !

On suit le personnage principal (l'auteur qui se met en scène) dans sa quête pour retrouver l'amour (il venait de se séparer de sa copine lorsque le drame est survenu et il est resté seul avec la plante verte de sa chérie qui finit par crever (je parle de la plante). Il erre dans la ville, rencontre des femmes, s'unit à elles. Elles meurent dans des bruits de respirations atroces, les poumons dévastés par la poussière, elles ont les membres croûtés, le personnage principal ampute une jambe… Il rencontre ensuite un petit garçon, les deux se font compagnons de route, puis la mort doit les séparer. Tout semble absurde dans Une fille pas trop poussiéreuse, mais c'est peut-être ça le sens de la vie ? Matthieu Simard, mine de rien, sous son récit où interviennent l'humour et la mélancolie, nous fait réfléchir à l'amour, au bonheur et à l'humanité.

C'est la fin du monde, c'est inéluctable. Mieux vaut en rire qu'en pleurer ! Si vous cherchez un roman hors du commun, et un moment de lecture déboussolant, je vous le conseille fortement !
Lien : https://delphinefolliet.com/..
Commenter  J’apprécie          10
Je ne connais pas trop Matthieu Simard car ce livre-ci n'est que le deuxième de cet auteur que je lis. J'ai trouvé son style d'écriture plutôt particulier. Intéressant, sans aucun doute.

L'auteur a l'air de raconter un peu n'importe, sans que ça fasse du sens. Comme s'il écrivait tout ce qui lui passait par la tête, sans ordre défini. Au fil de notre lecture, on s'habitue et on défile le livre à la vitesse de l'éclair.

Au premier coup d'oeil, l'histoire peut sembler triste car tout est gris, sale, poussiéreux. La mort est constamment au rendez-vous. Rien ne semble joyeux. Mais au contraire! J'ai ri à plusieurs reprises ! Un exemple? Au tout début, il cite Ricardo: >

Si vous avez envie de découvrir un nouvel auteur, pourquoi ne pas découvrir Matthieu Simard? Si vous aimez lire québécois, comme moi, ce livre vous charmera de par son originalité !
Lien : https://letempsdlire.blogspo..
Commenter  J’apprécie          10
Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!

Dans ce roman, le personnage principal n'est nul autre que l'auteur lui-même, qui prend le rôle principal de l'histoire.
Matthieu Simard se retrouve seul, sa blonde est partie pour ne plus revenir,et en fait, il n'est pas complètement seul puisqu'il est avec Maude, qui est Maude, et bien, je ne vous le dirai pas.
Matthieu ne sait pas vraiment ce qui se passe dehors, parce qu'il n'y met pas le nez, du moins pas au début, et comme il n'y a plus d'électricité, plus d'eau et naturellement plus d'internet, il croit tout d'abord à une simple panne, mais qui dure, et dure, et dure longtemps.
Et puis, quelqu'un se présente, une fille, qui lui demande de sortir, de la suivre, ce qu'il verra est dévastateur, il n'y a plus rien, c'est la fin du monde, des morts, de la destruction, c'est ce qu'il y a dehors.
En fait, c'est la fin !
Cette lecture m'a laissé un goût amer. Une excellente lecture, bien racontée, mais combien triste au tout début de l'histoire, s'apercevoir que l'on s'en va vers la fin, et que rien ne peut changer les choses. Comme on parle énormément de toutes sortes de problèmes pour la planète, et bien, d'un côté cette lecture nous sensibilise, oh pas en essayant de nous sermonner, pas du tout, c'est plutôt fait de façon un peu humoristique, mais de l'humour pas vraiment noire, mais un peu amer, que je dirais. Matthieu Simard, nous diverti avec cette lecture bien différente de ce que j'ai l'habitude de lire, mais en fait, il nous pousse à réfléchir, à penser, mais non pas en sermonnant, mais tout simplement en nous montrant et en anticipant la fin du monde, le monde tel qu'on le connaît présentement. Dans le résumé du livre, on dit plus de WIFI, et oui le fameux wifi, qui est maintenant un peu le centre de bien des gens.
Pourquoi un coup de coeur ? Parce que c'est bien écrit, parce que ça frappe fort, parce que l'humour de Matthieu Simard est grinçant, amer. Je vous recommande ce roman, qui, qu'on le veuille ou non, nous va directement au coeur !
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
Commenter  J’apprécie          10
: Matthieu Simard se met en scène et imagine une fin du monde une jeudi cinq, quelques jours après avoir laissé sa blonde Julie.

Les premiers mois, il ne sort pas de son appartement, ils étaient heureusement passé chez Costco quelques jours avant, il a des provisions. Mais après trois mois à espérer le retour de sa famille ou d'un ami qui viendrait le chercher, c'est une inconnue qui lui fait signe de vie à l'extérieur et qui l'alimente tranquillement de courage et d'intérêt à sortir. Il découvrira alors que tout est recouvert de poussière durcie, que la plupart des gens sont morts sur le coup mais que ceux, comme lui, qui étaient abrités sont en mode survie après avoir détruit, bu, attaqué, fêté, l'ambiance est plutôt à l'attente de la mort partout. Ainsi, il vivra lui aussi ces derniers mois en cherchant la fuite dans le sexe puis en souhaitant un vrai amour et en capitulant par manque d'option mais il y a encore quelques petites douceurs qui l'attendent.

Les mois racontés avant sa mort sont tristes mais son écriture est hyper amusante, il s'appuie sur ses souvenirs des années 80 et 90 pour nous faire réfléchir à ce que nous ferions si demain était la fin du monde. Matthieu Simard aime les deuils dans ses récits, celui-là est spécialement amusant tout en n'étant jamais absurde.
Commenter  J’apprécie          10
Un roman dystopique. Des phrases parfois magnifiques. Une écriture du type « flux de conscience ». L'auteur déconstruit les mythes et métaphores de l'amour et de la beauté dans cette histoire de fin du monde. Certains passages semblent annonciateurs de la pandémie (papier de toilette).
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (99) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature québécoise

Quel est le titre du premier roman canadien-français?

Les anciens canadiens
La terre paternelle
Les rapaillages
L'influence d'un livre
Maria Chapdelaine

18 questions
219 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature québécoise , québec , québécoisCréer un quiz sur ce livre

{* *}