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Commissaire Maigret - Romans et ... tome 10 sur 103
EAN : 9782253142546
188 pages
Le Livre de Poche (19/05/2004)
3.5/5   61 notes
Résumé :
Un apprenti espion bien maladroit...
Deux jeunes Adolescents endettés – Delfosse, un bourgeois pervers et Chabot, le fils d'un employé comptable – fréquentent à Liège Le Gai-Moulin, une boîte de nuit où ils courtisent l'entraîneuse et danseuse Adèle. A la fin d'une soirée qu'elle a passée, à une table voisine de ces derniers, en compagnie d'un certain graphopolous arrivé le jour même dans la ville, ils se laissent enfermer dans la cave de l'établissement afi... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
"La Danseuse du Gai-Moulin" est probablement le roman où Maigret tarde le plus à apparaître, en tous cas dans toute sa gloire de commissaire du 36, quai des Orfèvres. Certes, nous, aficionados, l'apercevons tout de suite et on peut dire qu'il nous crève les yeux mais, pour les autres personnages, noctambules, victimes et policiers de la ville de Liège - l'action se situe pour une fois en Belgique - Maigret va rester longtemps une silhouette, massive, maussade et intrigante. Vient même le moment où on le suspecte carrément d'avoir assassiné le défunt, un certain Graphopoulos, fils à papa dont on a retrouvé le cadavre dans une malle d'osier, sur un terrain vague. Mieux encore : les policiers liégeois l'arrêtent de manière fort spectaculaire et ce n'est qu'au plus profond du bureau du commissaire Delvigne que Maigret, plus amusé que vraiment ennuyé par la situation, révèle son identité.

C'est dire que la construction du roman diffère sensiblement pour une fois du schéma habituel. Tout s'ouvre en effet sur une discussion, au night-club "Le Gai-Moulin", entre deux tout jeunes gens, Delfosse et Chabot, l'un fils en apparence blasé d'un riche industriel et l'autre, rejeton pour l'instant fasciné d'un simple comptable. le lecteur ne tarde pas à comprendre que, pour se procurer de l'argent afin de régler leurs dettes et aussi, sans doute, pour se faire un bon shoot d'adrénaline pure, ces petits inconséquents songent à dérober la caisse du "Gai-Moulin" que le propriétaire des lieux n'emporte pas avec lui après la fermeture. (Quiconque a un tant soit peu fréquenté le monde de la nuit s'étonnera d'ailleurs au passage, mais sans s'y arrêter, ce qui est un tort, de cette curieuse façon de procéder.)

Les jeunes gens se laissent donc enfermer dans l'établissement et à peine ont-ils remonté l'escalier de la cave pour rejoindre la salle du dancing que, à la lueur (très apeurée, très tremblotante ) d'une maigre allumette, ils aperçoivent, étendu sur le sol, un oeil ouvert et l'autre clos, incontestablement mort et même mort de chez mort, le riche client qui, tout à l'heure, avait offert du champagne à Adèle, la danseuse professionnelle des lieux. La décharge d'adrénaline tant attendue est alors bien trop violente : sans demander leur reste et faisant preuve d'un bon sens dont on les eût crus incapables, Delfosse et Chabot prennent leurs jambes à leur cou.

... D'où l'ahurissement du lecteur lorsqu'il apprend le lendemain la découverte du cadavre dans la fameuse malle, sur un terrain vague.

Il serait mesquin de révéler le nom de l'auteur de cet étrange transbahutage entre le dancing et le terrain vague et vous auriez beau nous couvrir d'or comme Cléopâtre le fait pour Numerobis dans "Astérix et Cléopâtre", nous nous refuserions à vous le dire. Non Maintenant, réfléchissez un peu : Graphopoulos - sur son identité, on n'a aucun doute et Maigret raconte en plus à Delvigne que le défunt s'était pointé à la P. J. parisienne quelques jours plus tôt pour réclamer une "protection", "protection" que, la veille de son départ pour Londres, il avait cherché à faire supprimer, aiguisant ainsi la curiosité du commissaire, bien décidé du coup à le suivre jusqu'au bout du monde - est-il bien mort au "Gai-Moulin" ? En accord avec ce que nous ont permis d'apercevoir Delfosse et Chabot, nous le pensons, nous en sommes même aussi sûrs que les deux jeunes gens mais ... avons-nous vu la vérité ou seulement ce que l'on voulait que nous vissions ?

Outre l'intrigue policière, "La Danseuse du Gai-Moulin" est aussi une réflexion sur l'amitié entre jeunes gens. Simenon a-t-il envisagé qu'on pourrait un jour déceler une pointe d'homosexualité latente dans l'admiration que Chabot porte à Delfosse ? Peut-être. Peut-être pas. Mais il est vrai que, dès le milieu du roman, cette amitié entre jeunes hommes commence à prendre des coups qui ne dépareraient pas dans une relation amoureuse - hétérosexuelle ou homosexuelle. En amitié comme en amour, l'un aime toujours plus que l'autre, l'un se sacrifie volontiers plus facilement que l'autre - l'un manipule et l'autre se laisse manipuler, consciemment ou non. On évoquera à ce propos la relation, celle-là non platonique, entre Leopold & Loeb, histoire dont Simenon le journaliste avait certainement entendu parler. Mais attention : Leopold et Loeb appartenaient à la même classe sociale, possédaient le même niveau intellectuel supérieur à la moyenne et formaient bel et bien un couple d'assassins. La situation est foncièrement différente entre Delfosse et Chabot : donc, ne vous faites pas d'illusion, je me suis bien gardée de vous révéler, fût-ce indirectement, l'identité des coupables. Il me semblait simplement nécessaire d'insister sur cette amitié qui, en fait et en tous cas pour l'un des deux membres du binôme, n'en est pas une.

Et maintenant, vous savez ce qu'il vous reste à faire : lire "La Danseuse du Gai-Moulin." Vous ne devriez pas le regretter. Personnellement, j'ai vraiment a-do-ré ! ;o)
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Le roman commence au Gai-Moulin, une boite de nuit de Liège que fréquentent assidument deux jeunes gens – René Delfosse, un bourgeois dévoyé, et Jean Chabot, le fils d'un modeste employé – attirés par le monde de la nuit et surtout par Adèle, la danseuse et entraineuse de l'établissement. Toujours à court d'argent, les « petits jeunes gens qui veulent jouer au noceur et qui n'en ont pas les moyens » décident un soir de dérober la recette et se laissent enfermer dans la cave après la fermeture. Mal leur en prend quand ils croient y reconnaître le corps d'un client de passage, un « Roumain, un Turc ou quelque chose d'approchant ». le matin, le cadavre de celui-ci, Ephraïm Graphopoulos, est découvert abandonné dans un jardin public. Les jeunes gens sont arrêtés.
Maigret met du temps à arriver dans l'histoire. Ce n'est en effet qu'au chapitre six pour que l'homme « grand, lourd, épais » qui furette dans divers endroits de Liège ne révèle être le commissaire. Pour avoir été vu le soir du meurtre au Gai-Moulin, il est suspecté et arrêté par la police belge.
Ce qui suit est assez rocambolesque et pas toujours crédible, même si Maigret prend le temps de résumer en treize points précis le déroulement des événements à son collègue belge. Parti de Paris sur les traces d'un Graphopoulos soupçonné par le deuxième bureau d'être lié à une organisation criminelle internationale, le commissaire a voulu tromper les coupables du meurtre en se faisant arrêter...
D'enquête en déductions à la Sherlock Holmes, Maigret est plus dans le rôle du détective, voire de l'agent spécial, que du policier. Au cours d'une longue récapitulation finale, il reconstitue l'affaire et met fin aux activités de ce qui était en fait un réseau d'espionnage et confond le coupable du meurtre de Graphopoulos.
Réduire La danseuse du Gai-Moulin à une enquête policière à rebondissements serait faire fi des qualités d'analyse sociologique et psychologique de Simenon. Car, en décrivant des membres de la bourgeoisie (petite et grande) liégeoise, il explore des thèmes récurrents dans l'oeuvre : la faiblesse humaine (Chabot se laisse facilement entrainer), la tentation (celle de l'argent mais aussi de la chair), la déviance, ici due à l'hérédité (Delfosse a hérité de son père « certaines tares susceptibles d'atténuer sa responsabilité »). Il va plus loin en opposant, comme le souligne Stanley Eskin, les personnages de Chabot, « le coupable, le pauvre, le faible, le maladroit, le perdant provincial », et de Delfosse, « le sûr de lui, le corrupteur, le cynique, l'égoïste mondain ». Au centre de protagonistes compromis à des degrés divers dans l'affaire, les deux jeunes gens ainsi que les tenanciers et la danseuse du Gai-Moulin, se trouve la victime, Ephraïm Graphopoulos, riche héritier désoeuvré er naïf, qui voit dans l'activité mystérieuse qui lui est un jour proposée (« Agent secret ! Deux mots qui font rêver tant d'imbéciles ! ») la possibilité de surmonter son ennui.
Enfin, après le pendu de Saint-Phollien, Simenon renoue dans La danseuse du Gai-Moulin avec le Liège de sa jeunesse : le Pélican, le Gai-Moulin, la rue de la Loi, le restaurant La bécasse… Jusqu'à la famille Chabot, qui s'inspire de la famille Simenon, et au personnage de Jean, qui, comme le jeune Georges, suit une pente dangereuse avant de se ressaisir. Simenon, au cours des années, a d'ailleurs évoqué qu'il aurait pu suivre une voie criminelle s'il ne s'était pas lancé dans l'écriture. Au-delà de ces réminiscences familiales, le romancier n'est pas tendre avec les Liégeois, même si l'humour atténue la charge. Comme dans une scène où une partie de la bonne société s'encanaille au Gai-Moulin tout en restant pragmatique (« C'est ridicule de payer dix francs une limonade. Il n'y a même rien à voir ! ») ou quand Simenon décrit un commissariat en pleine effervescence, non pas pour chercher le meurtrier de Graphopoulos, mais pour finaliser une commande de pipes en bruyère à un prix imbattable ! Maigret en recevra d'ailleurs une, une fois rentré à Paris, en même temps qu'une lettre lui donnant le verdict du procès et des informations sur le destin de Chabot et Delfosse.

Lien : https://maigret-paris.fr/202..
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4 histoires dans un même livre de G. Simenon :racontées par le commissaire Maigret. Au rendez-vous des Terre-Neuvas, La Danseuse du Gai-Moulin, La Guinguette à Deux Sous, et le Port des Brumes. Toutes, épatantes, comme sait le faire si bien Simenon, parues en 1931. Personnages attachants, suspense, atmosphère, de quoi passer d'excellentes soirées pour les lecteurs de polars élégants, écriture parfaite.
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Un cadavre qui se balade.

Chabot et Delfosse sont deux adolescents qui veulent jouer aux petites frappes.
Ayant passé la soirée au Gai-Moulin, un cabaret de Liège, ils s'y laissent enfermer pour piquer la caisse dans la nuit.

Après la clôture, lorsque les dernières personnes présentes sont parties, faute de caisse ils trouvent un corps à terre. Celui de "l'oriental", un des clients qu'ils enviaient.

S'enfuyant rapidement, déboussolés, le lendemain ils apprennent par la presse que le corps a été retrouvé... dans une malle, au jardin d'acclimatation...

A lire pour l'intro, du grand art ! Pour cette première partie de roman donc, où un doux parfum de mystère plane dans l'atmosphère, en attendant de savoir quand le commissaire va apparaître, tel un magicien.

L'intrigue n'est pas en reste, et une fois n'est pas coutume, Maigret va piquer quelques secrets de déduction à Sherlock, lui qui d'habitude en reste aux faits établis, et attend la faille chez ses adversaires.
(plus d'avis sur PP)
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Encore un Simenon @livredepoche... Ce que j'aime chez Simenon c'est que c'est très bien écrit, un style qui paraît simple et fluide... L'intrigue se déroule naturellement et au final on ne se doute de rien. Un page turner français... Sans grosses ficelles ni intrigues rocambolesques mais une intrigue fascinante du début à la fin qui s'appuie sur la connaissance du genre humain. La danseuse du gai moulin... Ça commence avec du cabaret et ça se termine en affaire d'espionnage.
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
[...] ... Chabot et Delfosse traversaient la salle, passaient devant la table de l'étranger, répondaient au bonsoir du patron, poussaient la porte des lavabos. Là, ils s'arrêtèrent quelques secondes, sans se regarder.

- "J'ai peur ..." balbutia Chabot.

Ils se voyaient dans une glace ovale. Le jazz étouffé les poursuivait.

- "Vite !" fit Delfosse en ouvrant une porte et en découvrant un escalier noir où régnait une fraîcheur humide.

C'était la cave. Les marches étaient en brique. Il venait d'en-bas une écoeurante odeur de bière et de vin.

- "Si quelqu'un arrivait !"

Chabot faillit trébucher parce que la porte se refermait et supprimait du coup toute lumière. Ses mains tâtèrent le mur couvert de salpêtre. Quelqu'un le frôla et il tressaillit, mais ce n'était que son ami.

- "Ne bouge plus !" commanda celui-ci.

On n'entendait pas la musique à proprement parler. On la devinait. On percevait surtout la vibration des coups de grosse caisse. C'était un rythme épars dans l'air, qui évoquait la salle aux banquettes grenat, les verres entrechoqués, la femme en rose qui dansait avec son compagnon en smoking.

Il faisait froid. Chabot sentait l'humidité le pénétrer et il dut se retenir d'éternuer. Il se passa la main sur sa nuque glacée. Il entendait la respiration de Delfosse. Chaque souffle lui envoyait des relents de tabac.

Quelqu'un vint au lavabo. Le robinet fonctionna. Une pièce de monnaie tomba dans la soucoupe.

Il y avait encore le tic-tac d'une montre dans la poche de Delfosse.

- "Tu crois qu'on pourra ouvrir ? ..."

L'autre lui pinça le bras, pour le faire taire. Ses doigts étaient tout froids.

Là-haut, le patron devait commencer à interroger l'horloge avec impatience. Quand il y avait du monde et de l'entrain, il ne regardait pas trop à dépasser l'heure et à risquer les foudres de la police. Mais, quand la salle était vide, il devenait soudain soucieux des règlements.

- "Messieurs, on va fermer ! ... Il est deux heures !"

Les jeunes gens, en bas, n'entendaient pas. Mais ils pouvaient deviner minute par minute tout ce qui se passait. Victor encaissant, venant ensuite au bar faire ses comptes avec le patron, tandis que les musiciens remettaient les instruments dans les gaines et qu'on habillait la grosse caisse d'une lustrine verte.

L'autre garçon, Joseph, entassant les chaises sur les tables et ramassant les cendriers.

- "On ferme, messieurs ! ... Allons, Adèle ! ... Pressons-nous ! ..."

Le patron était un Italien râblé, qui avait servi dans les bars et les hôtels de Cannes, de Nice, de Biarritz et de Paris.

Des pas, au lavabo. C'est lui qui vient tirer le verrou de la petite porte accédant à la ruelle. Il donne un tour de clef, mais laisse celle-ci dans la serrure.

Ne va-t-il pas, machinalement, fermer la cave, ou bien y jeter un coup d'oeil ? ... [...]
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[...] ... Maigret s'était assis dans le fauteuil que Jean Chabot venait de quitter, en face du bureau du commissaire Delvigne, et il avait pris le tabac de celui-ci posé sur la table.

- "Vous avez la réponse de Paris ? ...

- Comment savez-vous ?

- Allons ! vous auriez deviné comme moi ... Et cette malle d'osier ? Est-ce qu'on a réussi à établir comment elle a réussi à sortir de l'Hôtel Moderne ?

- Rien du tout !"

M. Delvigne était grognon. Il en voulait à son collègue parisien.

- "Entre nous, vous vous payez notre tête, hein ! Avouez que vous savez quelque chose ...

- A mon tour de répondre : rien du tout ! Et c'est la vérité ! J'ai à peu près les mêmes éléments d'enquête que vous ! A votre place, j'aurais agi comme vous et j'aurais relâché ces deux gamins ! Par exemple, j'essaierais de savoir ce que Graphopoulos a bien pu voler au Gai-Moulin ...

- Volé ?

- Ou essayé de voler !

- Lui ? ... Le mort ? ...

- Ou qui il a bien pu tuer ...

- Je ne comprends plus !

- Attendez ! Tuer ou essayé de tuer ...

- Vous voyez que vous possédez des renseignements qui me font défaut ...

- Si peu ! La principale différence entre nous est que vous venez de passer des heures agitées, à courir d'ici au Parquet, à recevoir des gens et des communications téléphoniques, tandis que j'ai joui de la tranquillité la plus complète dans ma cellule de Saint-Léonard ...

- Et vous avez réfléchi à vos treize points !" riposte M. Delvigne, non sans une pointe d'aigreur.

- Pas encore à tous ... A quelques uns ...

- Par exemple, à la malle d'osier !"

Maigret esquissa un sourire béat.

- "Encore ? ... Allons ! il vaut mieux que je vous dise tout de suite que cette malle, c'est moi qui l'ai emportée de l'hôtel ...

- Vide ?

- Jamais de la vie ! Avec le cadavre dedans !

- Si bien que vous prétendez que le crime ...

- A été commis à l'Hôtel Moderne, dans la chambre de Graphopoulos. Et c'est bien là le plus ennuyeux de l'histoire ... Vous n'avez pas d'allumettes ? ... " ... [...]
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Mais Mme Chabot, qui, elle aussi, épiait son fils sans cesser de préparer les légumes pour la soupe, intervint :
— Alors, tu ne manges pas ?
— Je n’ai pas faim, mère.
— Parce que tu as encore été soûl cette nuit, je parie ! Avoue-le !
— Non.
— Si tu crois que cela ne se voit pas ! Tu as les yeux tout rouges ! Et un teint de papier mâché !
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Et il était son amant ?
— Jamais de la vie ! Tout au plus, une fois, l’a-t-il regardée comme elle était en train de s’habiller…
Alors Mme Maigret conclut :
— Les hommes sont tous les mêmes !
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Et cela grouille, cela pèse, cela l’étouffe, le serre de partout jusqu’à ce que la fenêtre à tabatière déverse du soleil tandis que le père de Jean, debout au pied du lit, murmure avec la crainte d’être trop sévère :
— Tu ne devrais pas faire ça, fils !… Car tu as encore bu, n’est-ce pas ?… Tu ne t’es même pas déshabillé !…
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Dror A. Mishani Un simple enquêteur Collection Série noire Éditions Gallimard
« Et si on lisait un policier, un bon policier ? Ça tombe bien, Dror Mishani sort une nouvelle enquête de son personnage Avraham Avraham. C'est un auteur israélien. On appelle son personnage : le Maigret israélien. Ce n'est pas pour rien, c'est assez psychologique et effectivement, il y a une petite ressemblance. En tout cas, les amateurs de Simenon seront ravis pour ceux qui ne le connaissent pas encore. Cette nouvelle enquête d'Avraham Avraham — il s'est marié récemment, il est devenu commissaire — pas loin de Tel Aviv et il a envie d'une belle enquête à la hauteur de son ambition. Il va se retrouver avec deux affaires... » Marie-Joseph Biziou, libraire à La Procure de Paris
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