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Critique de ibon


A 28 ans, Simenon a déjà trouvé son Maigret. Il est même solidement posé avec sa technique d'enquête faite de promenades muettes sur le chemin de halage que l'on interprétera comme de l'imprégnation patiente.
Le commissaire a aussi de la présence, environ 1m80 pour 100kg, 45 ans, peu causant, voire bougon, surtout vis à vis de la hiérarchie.

Simenon le met à l'épreuve dans l'univers des éclusiers, mariniers et charretiers. Tout ce monde se retrouvant au bistrot avant, pendant ou après le boulot. D'où le verbe écluser... qui veut dire aussi trinquer.

Rien de spectaculaire dans l'une des première enquêtes, parue en 1931, pourtant une ambiance pittoresque le long d'un canal, où la grisaille quotidienne se lie aux vies parfois misérables des mariniers. Presqu'une confrérie, itinérante dans le rythme lent et lourd des péniches passant les écluses.

Mais une femme bien habillée est découverte étranglée dans l'écurie du Café de la marine. Récapituler les faits en les plaçant dans leur contexte est le travail tout indiqué pour le commissaire Maigret.

Rien de spectaculaire, pas de poursuite, ni de coups de feu, mais du rythme et des personnages forts bien décrits et identifiés.

Une enquête courte et rythmée comme je les aime.
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